Trois responsables de ce mouvement ont été arrêtés, deux d’entre eux enlevés manu militari nuitamment chez eux, et après quelques jours au camp de concentration et de tortures, le goulag SRI, ils ont été présentés mardi au Procureur de la République qui les a inculpés. Ils sont accusés de « groupement de malfaiteurs, troubles aggravés à l’ordre public, menaces et violences envers les représentants de l’autorité publique, destructions volontaires par incendie de biens publics, détention illégale de matériels militaires, complicité ». Tchiééé ! Autant de chefs d’accusation fabriqués de toutes pièces dans les officines obscures par Essolissam Poyodi et les « sécurocrates » de Faure Gnassingbé dont le seul but est d’envoyer ces innocents à la géhenne. On le sait, qui veut noyer son chien l’accuse d’Ebola. Ce montage grotesque a été
juste imaginé afin de neutraliser le mouvement. Au départ, c’est autour du front citoyen TogoDebout que rodait le régime comme des croque-morts. N’ayant trouvé aucune faille, ils ont chargé l’artillerie lourde contre le pauvre mouvement Nubuéké.
Ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que deux de ces trois responsables sont des informaticiens et très actifs sur les réseaux sociaux. C’est le crime de lèse-majesté commis par eux. Puisqu’à en croire Yark Damehame, les réseaux sociaux peuvent déclencher la 3ème guerre mondiale, ce qui selon lui avait justifié la coupure de l’Internet. Dès le départ, les trois compagnons de misère étaient accusés d’appartenir à des forums WhatsApp dans lesquels auraient été tenus des propos incitant à la violence. Puis, revirement à 180°. Ils détiendraient de « matériels militaires » qui menaceraient la « PAIY » très chère à « Faure-vi ». Des « armes de destructions massives » dont personne n’a vu la couleur. En attendant bien sûr d’en fabriquer…
Pendant que des innocents sont traqués, enlevés et envoyés au gnouf, les vrais criminels-miliciens armés de fusils, de gourdins cloutés, de machettes, de cordelettes au vu et au su de tout le monde et qui ont terrorisé les populations à Lomé, sont libres et protégés par Poyodi et les « sécurocrates » du régime. Reste à savoir si la neutralisation des trois responsables de Nubuéké sonnera le glas du mouvement comme le souhaite le pouvoir…
Source: Quotidien Liberté.