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jeudi, 30 novembre 2017 16:07

Ne tentez jamais d’appeler un ministre haïtien ou un président africain sans faire précéder son nom du terme : « Son Excellence ». Vous pourriez vous attirer ses foudres !... Featured

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 En effet, ces potentats du tiers-monde adorent être appelés « Son Excellence ». Les députés eux raffolent du titre de « Très Honorable », et même les membres du clergé ont à cœur d’être appelés « Son Eminence ». Pourtant, certains de ces titres sont employés de manière totalement abusive. Par exemple, d’après les règles protocolaires, le président de la République n’est normalement désigné par le terme « Son Excellence » qu'en dehors des frontières nationales, ou alors sur le territoire national par des diplomates étrangers. Par exemple si le président du Gabon, est au Gabon, on ne doit pas l’appeler « Son Excellence », ce n’est que s’il est en visite dans un pays étranger que les autorités de ce pays étranger peuvent l’appeler par ce terme. Mais chez les africains, on balance les « Son Excellence » à tort et à travers. Le plus loufoque c’est que même les chefaillons du village qui n’ont aucun pouvoir véritable, ont aussi droit aux titres ronflants. Quelqu’un est le roi des poules, le pape des chèvres et le patron des cochons mais on l’appelle « Sa Majesté », « Son Altesse Royale ».

Ce n’est pas tout ! L’élite noire adore la "DIPLOMIE", par ce néologisme je veux parler du culte du diplôme. Il est très fréquent que les intellectuels noirs signent une publication non pas uniquement avec leurs noms, mais avec leur CV : Agrégé en ceci, Docteur en cela, Lauréat de machin chouette. Or en France, où la plupart se sont formés, on n’appelle pas les enseignants d’université par « Docteur » ou « Professeur », on les appelle tout simplement Monsieur ou Madame Untel et ça suffit largement. Quant aux avocats, en Afrique comme en Haïti ils adorent se faire appeler « Maître » et ce même hors contexte. Pourtant, on n’appelle un avocat « Maître » que quand il agit dans l’exercice de ses fonctions. Dès lors, si un avocat s’engage par exemple en politique à plein temps, l’appellation de « Maître » n’a plus de raison d’être. Pourtant les sénégalais appelaient abusivement leur ancien président « Son Excellence Maître Abdoulaye Wade », comme aujourd’hui les ivoiriens appellent leur président « Son Excellence docteur Alassane Ouattara ». En France, des figures de la scène politique comme Nicolas SARKOZY, Jean-François COPE, Marine LE PEN, sont tous des avocats, or il ne viendrait à l’esprit de personne de les appeler « Maître ! ».

Enfin, l’élite noire adore la FLAGORNERIE. Les flatteries basses et assidues qui consistent à louer le chef et faire des courbettes sont légion. On serait tenté de croire que cela tient à une certaine culture africaine portée sur le respect des anciens et des aînés. Que Neni ! La plupart du temps, il ne s’agit là que d’une tropicalisation de la fable de La Fontaine : Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. L’égo académique et l’opportunisme politique n’engendrent finalement chez eux qu’une excessive envie d’être dans la proximité du pouvoir, dans les petits papiers du chef. Il n’est que de voir la facilité avec laquelle ces drôles d’intellectuels acceptent de s’humilier et de se ridiculiser en inclinant corps et âme pour saluer le chef. Le drame de cette « noirgeoisie », c’est qu’elle se reproduit en perpétuant ses tares. Fort d’un tel constat, le moins qu’on puisse dire est que la modestie n’est pas ce qui l’étouffe. Ceux qui sont les plus en vue ont de mauvaises manières qui consistent à l’enfumage verbal dans le seul but de montrer qu’ils ont un français académicien. Ces noirgeois ne sont pas sans influence sur d’autres, notamment sur les jeunes, subjugués par le succès de ces aînés, et désireux à leur tour d'être portés sous les mêmes éclairages médiatiques, d'accéder à un renom au moins égal à celui qui les tient sous le charme. Par conséquent les mauvaises manières de cette pseudo élite se diffusent au sein de la communauté noire dans son ensemble et l’appauvrit.

En tout cas, l’Afrique, les Antilles et la Guyane ne doivent s’attendre à aucun développement tant que l'élite passera le temps à s’enorgueillir de ses diplômes et de ses titres bidon, à parader avec des phrases ronflantes et creuses et à faire des courbettes pour gagner sa pitance.
Glané pour vous !


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ERIC  K.  ALOVOR

L`Afrique, le continent noir, mère des continents, est constamment en proie à des difficultés socio-économiques et politiques qui, à bien des égards, transforment ses fils et filles, chez eux, sur leur propre terre natale, en parias et en êtres bannis ou, en terre lointaine d’asile, en citoyens acculturés et de seconde zone.

L’exil est devenu pour nos peuples, surtout les jeunes, une source nourricière potentielle et un choix de survie. Ce paradoxe crée une frustration qui érode l`Afrique et tend à faire de ses processus de démocratie naissante un Mal plutôt qu’un Bien.

Que ferions-nous d’autres et que nous resterait-il de tant d’années d’efforts et de sacrifices, si nous venions à nous égarer définitivement. De la voie de la démocratie ?

Face à cette question existentielle qui nous interpelle tous, notre compatriote Kodjo EPOU tire la sonnette d’alarme et cite : « La démocratie est loin d’être parfaite mais elle demeure le moins mauvais des systèmes » Nous avons plus intérêt à œuvrer pour l’enraciner dans nos mœurs que de la renier en collaborant, contre gains faciles et immédiats, à tout ce qui est sa négation. De nos jours, la Démocratie est un système incontournable. Au point que toute tentative de l’étouffer se révèlera, tôt ou tard, inopérante.

L’initiative de créer Fmliberte répond à cet esprit. Notre mission se projette dans cette perspective. Elle vise donc à consolider chaque jour un peu plus la démocratie dont le nerf est la parole. Ainsi, sur les ondes de Fmliberte, La radio de la Diaspora, il n’existe pas de propos tabou, à l’exception de ceux qui sont dans l’ordre d’attentats à la pudeur, d’attaques personnelles ou de fausses informations. L'idée de rassembler les africains autant que nous le pouvons constitue la trame de nos émissions. Elle n’exclut nullement les critiques, même les plus acerbes, mais elle impose le respect de l'autre dans sa dignité humaine.

Nous restons convaincus que notre investissement en temps et en matériel ne sera pas vain; que les Communautés africaines de l’étranger et l’ensemble de la diaspora africaine apprécieront nos efforts à leur juste valeur. Notre ardent souhait est que Fmliberte, cet outil majeur de communication et de rapprochement soit un véritable tremplin de la Démocratie sur le beau Continent.La vocation de Fmliberte tient en trois mots:

Divertir. Informer. Rassembler.

FM Liberte, l’autre Son de Cloche

Bonne écoute!!

Le Président/Administrateur
Eric K. ALOVOR

www.fmliberte.com

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