Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Le 27 août 2017, le Gabon a connu une élection présidentielle qui a débouché sur la victoire claire et nette du Président de la République Jean Ping ce, par le vote majoritairement et démocratiquement porté par le peuple gabonais sur sa personne, son projet de société et son leadership multiple.
Toutefois, par un coup d’état militaro-électoral perpétré au soir du 31 août 2017 avec assassinat de près de 500 jeunes aux mains nues dans le pays ; cette victoire est, depuis plus d’un an, confisquée par le régime imposteur d’Ali Bongo qui empêche ainsi le président démocratiquement élu Jean Ping de gouverner tout en privant le peuple gabonais de la jouissance de sa souveraineté.
Malgré la funeste révision de la Constitution initiée et concrétisée par le dictateur Ali Bongo avec l’aide d’une Assemblée nationale anticonstitutionnelle et totalement acquise à la cause du tyran, en lieu et place de sa soumission au peuple gabonais par référendum ; le Président démocratiquement élu Jean Ping a, dans sa déclaration du 4 novembre 2017, éclairé la communauté nationale et internationale sur son objectif primordial de sauvegarde de la paix et de la démocratie à l’aulne des alinéas 7 à 10 de l’article 116 de la mère des lois.
Fidèle au peuple gabonais relativement à son slogan « J’irai jusqu’au bout » et face à la tentative de diversion ou de distraction de ce dernier par le projet funeste de révision constitutionnelle d’Ali Bongo, le récent pseudo attentat terroriste et les élections législatives prochaines; le Président de la République, Jean Ping, estime que les vrais problèmes de l’heure sur lesquels le peuple gabonais doit garder un focus sont la paupérisation exponentielle de la population avec un endettement massif du pays dans un contexte de forte récession économique en raison de l’incompétence et de la kleptomanie du régime imposteur en place, les crimes rituels et autres crimes contre l’humanité avec l’exécution de près de 500 jeunes aux mains nues dans le pays, la libération des prisonniers politiques et notamment, le respect de la vérité des urnes qui exclut toute négociation avec le régime imposteur et commande le départ de l’usurpateur.
Ce dernier problème de reconnaissance du choix démocratique et souverain du peuple gabonais devant déboucher sur l’accession du Président élu Jean Ping à la magistrature suprême a priorité sur les trois autres ce, à l’aulne d’une certaine asymétrie temporelle entre elles quant à leur solutionnement séquentiel.
Relativement aux élections législatives d’avril 2018 en discussion dans les différents états-majors politiques ; il est d’ores et déjà demandé au peuple gabonais de ne pas y prendre part, de les boycotter, d’empêcher leur tenue urbi et orbi et par tous les moyens ce, tant et aussi longtemps que le contentieux électoral présidentiel n’aura pas été vidé et que l’imposteur Ali Bongo squattera toujours la Présidence par la force.
En effet, il est plus que nécessaire de rompre avec ce cheminement ou cycle Élections – Coups d’état électoraux – Répression – Négociations – Partage du pouvoir qui caractérise le Gabon depuis plus près de trois décennies, le sous développe et paupérise exponentiellement sa population à l’aulne d’un clientélisme politique, d’une kleptomanie et d’une incompétence abyssaux des acteurs politiques coptés çà et là, dans un jeu collusif et malsain (opposition corrompue – parti au pouvoir corrupteur) au grand dam de peuple gabonais.
Face à la situation politique, économique, sociale, financière et culturelle chaotique du pays entretenue machiavéliquement par un régime imposteur rejeté, honni et vomi urbi et orbi ; le peuple gabonais doit intensifier sa résistance et empêcher l’organisation des élections législatives et/ou de toute autre élection par tous les moyens possibles avant l’intronisation du Président démocratiquement élu Jean Ping.
Le peuple gabonais ne doit pas succomber aux sirènes des opposants corrompus, traitres et collabos du régime assassin d’Ali Bongo qui parcourent déjà le pays afin de vendre l’idée des élections législatives ce, alors que le combat de la vérité des urnes du scrutin présidentiel du 27 août 2017 et de la réclamation de la justice pour les 500 jeunes aux mains nues lâchement assassinés est encore et toujours vivace.
Pour ces politiques corrompus, traitres et collabos du régime imposteur d’Ali Bongo ; ces jeunes gabonais qui réclamaient le respect de leurs votes majoritairement et démocratiquement portés sur le Président élu Jean Ping doivent passer en pertes et profits ce, à l’aulne de la poursuite de leurs objectifs personnels et égoïstes d’être cooptés comme députés, sénateurs, ministres…par le pouvoir imposteur d’Ali Bongo en contrepartie de sa légitimation.
Face à l’incohérence de ces opposants, traitres et collabos du régime usurpateur en place, qui demandent d’aller aux élections législatives avec les mêmes institutions corrompues et dénoncées par eux-mêmes relativement au contentieux électoral présidentiel non vidé ; la Fondation Jacques Okoué pour la Bonne Gouvernance met en garde ces opposants-marchands de rêve quant à leur collusion avec le pouvoir illégal en place et demande au peuple gabonais de s’élever avec la dernière énergie contre ces vendeurs d’illusions tout en le conseillant d’attendre l’avènement, avec l’intronisation du Président démocratiquement élu Jean Ping, d’une République qui garantira l’élection d’une Assemblée nationale souveraine et des réformes institutionnelles et constitutionnelles favorables à la Bonne gouvernance du pays et au bien-être des populations gabonaises.
Fait à Québec (Canada), le 20 décembre 2017
Jacques Janvier Rop’s Okoué,
Président de la Fondation Jacques Okoué pour la Bonne Gouvernance en Afrique