Pour la plupart de rouge vêtus, les manifestants ont tout au long du trajet appelé le pouvoir à opérer les réformes avant la tenue du scrutin présidentiel de 2015.
Au-devant des manifestants, il y a le candidat choisi par les partis réunis au sein du CAP 2015, Jean-Pierre Fabre, le coordonnateur du Collectif Sauvons le Togo (CST), Me Zeus Ajavon et même l’ancien député de l’Union des forces de changement (UFC), Nicodème Habia, président de l’Association togolaise pour la promotion des droits de l’homme et le développement social (ATPDHDS).
Plusieurs messages sont passés par les leaders de la manifestation. Si pour Jean-Pierre Fabre, ces manifestations sont organisées pour arracher les réformes prescrites par l’Accord politique global (APG), pour Raphaël Kpandé-Adjaré, président de la Ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH), il est « inadmissible » de ramener la candidature de Faure Gnassingbé aux réformes, est inadmissible.
« Si nous ne voulons que ce qui s’est passé en 2005 et qui a géré plus de 1000 morts se passe de nouveau en 2015, nous ne devons plus organiser des élections de ce genre. Or pour l’éviter, il faut nécessairement qu’il y ait des réformes », a fait savoir Me Ajavon.
Selon le programme établi par les initiateurs de cette marche, la même manifestation doit avoir lieu dans les villes d’Aného, d’Atakpamé et de Sokodé à l’intérieur du pays.
AfreePress