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samedi, 09 septembre 2017 07:48
Togo: Le président Gnassingbe, qui a déjà fait 12 ans au pouvoir, a succédé à son père qui a régné sur le Togo pendant 38 ans. Le président Obasanjo a conseillé Faure Gnassingbé de démissionner
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L'ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, a exhorté Gnassingbe à démissionner «à moins qu'il n'ait quelque chose de nouveau» pour son peuple. Obasanjo, lors d'une entrevue avec la BBC, a également déclaré que le pays devrait avoir une nouvelle constitution qui limitera les mandats présidentiels, Suite à la poursuite de la protestation contre le règne du président Faure Gnassingbe du Togo par des Togolais des partis d'opposition
Ceci est en contradiction avec les exigences des manifestants qui recherchent une révision de la constitution du pays pour limiter les mandats présidentiels. Le président Gnassingbe, qui a déjà fait 12 ans au pouvoir, a succédé à son père qui a régné sur le Togo pendant 38 ans. Le président Obasanjo a conseillé Faure Gnassingbé de démissionner, en déclarant qu'il croit que le président Gnassingbe «doit avoir épuisé son agenda politique». «Je crois que le président Gnassingbe devra faire quelque chose à ce sujet (les manifestations)», a-t-il déclaré. "Je crois qu'ils devraient avoir une nouvelle constitution avec limitation du nombre de mandat que fera tout président et il devrait s'y conformer. Je crois aussi tout ce qu'il a à faire en termes de développement, quelles que soient les idées qu'il a, il doit les avoir épuisés maintenant. Sauf s'il a quelque chose de nouveau que nous ne connaissons pas. Après douze à quinze ans, certains d'entre eux (dirigeants africains) jusqu'à trente ... et peut-être, si vous ne quittez pas le pouvoir, le pouvoir vous quittera » a conclu l’ancien président Nigérian.
Il faut rappeler qu’en 2005, après le décès de Gnassingbé père, Obasanjo qui était encore en fonction, a joué au médiateur entre les partis d’opposition et Faure Gnassingbé qui avait succédé à son père. Cette sortie de cet homme d’Etat surprend plus d’un si on se rappelle de son amitié avec le clan Gnassingbé. Ceci montre que peu à peu Faure Gnassingbé s’isole sur la scène internationale. Le Togo est aujourd’hui le seul pays d’Afrique de l’Ouest à ne pas connaître d’alternance depuis 50 ans.
Pour lors, malgré la répression, la rue continue de gronder avec comme exigence le retour à la constitution de 1992 ou le départ pur et simple de Faure Gnassingbé au pouvoir. Les manifestations de ces deux derniers jours ont fait plusieurs morts et des centaines de blessés. L’opposition a annoncé l’arrestation de près de deux cents manifestants sur toute l’étendue du territoire nationale.
Faure Gnassingbe has nothing new to offer Togo after 12 years - Obasanjo
“I believe whatever he (Faure Gnassingbe) has to do in terms of development, whatever ideas he has, he must have exhausted them by now, unless he has something new that we do not know,” this is the view of ex-Nigerian President Olusegun Obasanjo on the unfolding political crisis in Togo.
He also adds that it is important that the Togolese leader takes concrete action on the anti-government protests that has rocked the country. “I believe that President Faure Gnassingbe will have to do something about it,” Obasanjo told the BBC Africa service on Friday.
On the question of whether the 52-year-old should step down as demanded by protesters, Obasanjo said, I believe he should have a new constitution that will have limits to the number of terms that anybody can be president and he should abide by that.
I believe whatever he (Faure Gnassingbe) has to do in terms of development, whatever ideas he has, he must have exhausted them by now, unless he has something new that we do not know. Faure was a minister until 12 years ago when his father Eyadema died after 38 years in office. Forty years at the time, the army swore him in as president to the anger of the international community. The laws demanded that the speaker of parliament takes over after a president’s death.
He stepped down and was fielded as a candidate in 2005 polls which he won after deadly opposition protests. He has since won two other contested polls – 2010 and 2015. Two-term limits were scrapped year ago alloing him to stay on.
Even though his current mandate runs till 2020, the main opposition demand is that he steps down immediately or faces more protests in the coming days. A new proposal has been tabled to cater for the protesters demands but they have dismissed it as a ploy for Faure to buy time and hang on.
Obasanjo and the then ECOWAS secretary-general, Mohammed Ibn Chambas of Ghana, were key players in finding a solution to the political crisis of 2005. Incidentally, the current ECOWAS chairman is Faure Gnassingbe – he took over from Liberia’s Ellen Johnson Sirleaf this year.
Before the All Progressives Congress (APC) came to power in 2015, the current opposition Peoples Democratic Party (PDP) had ruled Nigeria since the country’s return to democratic rule in 1999. The PDP’s first leader was Obasanjo, who had two four year terms.
His plan to extend his stay in power was stiffly opposed and he eventually handed over to Umaru Musah Yar’Adua of the PDP. Obasanjo is a regular election observer on the continent especially for the Commonwealth.
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Last modified on samedi, 09 septembre 2017 08:15
L`Afrique, le continent noir, mère des continents, est constamment en proie à des difficultés socio-économiques et politiques qui, à bien des égards, transforment ses fils et filles, chez eux, sur leur propre terre natale, en parias et en êtres bannis ou, en terre lointaine d’asile, en citoyens acculturés et de seconde zone.
L’exil est devenu pour nos peuples, surtout les jeunes, une source nourricière potentielle et un choix de survie. Ce paradoxe crée une frustration qui érode l`Afrique et tend à faire de ses processus de démocratie naissante un Mal plutôt qu’un Bien.
Que ferions-nous d’autres et que nous resterait-il de tant d’années d’efforts et de sacrifices, si nous venions à nous égarer définitivement. De la voie de la démocratie ?
Face à cette question existentielle qui nous interpelle tous, notre compatriote Kodjo EPOU tire la sonnette d’alarme et cite : « La démocratie est loin d’être parfaite mais elle demeure le moins mauvais des systèmes » Nous avons plus intérêt à œuvrer pour l’enraciner dans nos mœurs que de la renier en collaborant, contre gains faciles et immédiats, à tout ce qui est sa négation. De nos jours, la Démocratie est un système incontournable. Au point que toute tentative de l’étouffer se révèlera, tôt ou tard, inopérante.
L’initiative de créer Fmliberte répond à cet esprit. Notre mission se projette dans cette perspective. Elle vise donc à consolider chaque jour un peu plus la démocratie dont le nerf est la parole. Ainsi, sur les ondes de Fmliberte, La radio de la Diaspora, il n’existe pas de propos tabou, à l’exception de ceux qui sont dans l’ordre d’attentats à la pudeur, d’attaques personnelles ou de fausses informations. L'idée de rassembler les africains autant que nous le pouvons constitue la trame de nos émissions. Elle n’exclut nullement les critiques, même les plus acerbes, mais elle impose le respect de l'autre dans sa dignité humaine.
Nous restons convaincus que notre investissement en temps et en matériel ne sera pas vain; que les Communautés africaines de l’étranger et l’ensemble de la diaspora africaine apprécieront nos efforts à leur juste valeur. Notre ardent souhait est que Fmliberte, cet outil majeur de communication et de rapprochement soit un véritable tremplin de la Démocratie sur le beau Continent.La vocation de Fmliberte tient en trois mots: