C’est donc une nouvelle ère dans le processus de construction de l’édifice constitutionnel. Critiquée, invectivée, applaudie, la Cour constitutionnelle du Bénin a fait du chemin et continue d’être une institution de premier plan dans le respect de la constitution et la protection des libertés fondamentales. Les Cours successives ont apposé (en dépit des critiques des hommes de science et des politiques), leurs empreintes pour la consolidation de l’essentiel. La nouvelle équipe qui sera installée vendredi et à la tête de laquelle sera l’un des 7 membres désignés, devra permettre de porter cet héritage lourd et riche. Arbitre et garante du respect de la constitution, de la sauvegarde des libertés fondamentales, de la légitimité du scrutin, la Cour constitutionnelle, en dépit des tumultes, a toujours joué un rôle central dans la préservation de la paix et de la quiétude. Ce substrat sera assurément préservée quelles que soient les équipes qui se succéderont.
Le Matinal