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vendredi, 10 novembre 2017 15:56

Déclaration: CAP 2015 – Groupe des 6 – PNP – CAR –Santé du Peuple Featured

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Nous voici arrivés à la fin des trois (3) jours de manifestation, des 7, 8 et 9 novembre 2017, qui nous ont permis de réaffirmer nos revendications, à savoir : le retour à la constitution de 1992, la révision du cadre électoral, le déverrouillage des institutions, la libération sans condition de toutes les personnes arrêtées depuis les marches du 19 Août 2017, y compris l’instauration du vote pour les Togolais de la Diaspora. En dépit des intimidations, des menaces et de la répression féroce des dernières semaines, vous êtes restés mobilisés. Ni l’interdiction illégale des manifestations publiques par le gouvernement, ni le recours aux milices qui ont semé la terreur dans toute la ville de Lomé, les 18, 19 et 20, octobre 2017, n’ont entamé votre détermination à aller au bout de la lutte que nous avons engagée ensemble pour nous libérer du régime dynastique des Gnassingbé qui pille le Togo et opprime les Togolais depuis plus de cinquante (50) ans.
Vous n’avez pas non plus été trompés par les mesures dites d’apaisement, annoncées par le gouvernement la veille de nos manifestations, le 6 novembre. Le régime voulait vous faire croire qu’il est désormais prêt à répondre à nos revendications, en libérant 42 personnes, alors qu’il détient encore plus d’une centaine dans ses prisons, en levant le contrôle judiciaire auquel le président de l’ANC était soumis, ignorant ceux qui sont dans le même cas, et tous les jeunes qui sont gardés en prison dans le dossier des incendies, en annonçant un dialogue dont les contours restent encore flous.
Les manifestations de trois jours, qui connaissent leur apothéose aujourd’hui, se sont déroulées dans plusieurs préfectures et villes du Togo. Les populations des Lacs ont marché hier, 8 novembre à Aného, après que la tentative du 7 novembre ait été empêchée. Vous avez manifesté à Afagnan, Vogan, Gboto, Ayépé, Tabligbo, Tsévié, Kévé, Kpalimé, Notsé, Badou, Atakpamé, Anié, Tchamba, Guérinkouka, Gando et Mô. Dapaong va manifester samedi. Partout, les Togolaises et les Togolais sont sortis nombreux pour dire au régime RPT-UNIR qu’ils réclament l’alternance politique.
Sokodé et Bafilo n’étaient pas du reste. Elles étaient mobilisées dès l’aube pour répondre au mot d’ordre de la coalition, avant d’être confrontées au refus du régime, qui a dépêché dans ces deux villes des militaires bérets rouges. Ces derniers ont empêché le moindre attroupement, en usant de la violence sur les populations. Plusieurs personnes ont été blessées et admises à l’hôpital, tandis que d’autres ont pris la fuite pour se cacher dans la brousse. La situation qui prévaut à Sokodé et Bafilo est inacceptable, dans la mesure où on refuse aux populations de ces localités le droit de manifester. Cette volonté d’empêcher de manifester dans les préfectures de Tchaoudjo et d’Assoli a été affirmée par le Ministre de la sécurité et de la protection civile, qui prétend que les populations de Sokodé ne pourront plus manifester tant que les armes à feu qui auraient disparu sur les militaires lors des manifestations ne seront pas restituées.
La coalition prend l’engagement de tout mettre en œuvre pour que le droit et la liberté de manifester soient restaurés dans ces localités, y compris dans tout le Nord du pays.
De façon globale, les trois jours de manifestations, des 7, 8 et 9 novembre 2017 ont été un succès. Il n’y a pas eu d’incidents majeurs, en dehors de l’infiltration des marches par des individus détenant des instruments de violence, qui ont été vite maîtrisés par nos services d’ordre. C’est une fois encore la preuve que toutes nos manifestations sont pacifiques. Seul, le gouvernement est responsable des violences en se livrant à des interdictions illégales, et en envoyant ses miliciens pour perturber les manifestations.
La coalition prend acte de l’annonce par le gouvernement de l’ouverture de discussion entre les acteurs pour une sortie de crise. Elle marque sa disponibilité sur la base des revendications légitimes du peuple. Elle exige la libération de tous les autres détenus politiques.
La coalition tient à remercier et à féliciter les vaillantes populations de Lomé, des villes et villages dans lesquels son mot d’ordre a été suivi, et celles de tout le Togo pour sa détermination, son courage et sa mobilisation. Elle lui demande de rester mobiliser pour suivre le mot d’ordre de la semaine prochaine.

La lutte populaire est invincible.

Fait à Lomé le 9 novembre 2017


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ERIC  K.  ALOVOR

L`Afrique, le continent noir, mère des continents, est constamment en proie à des difficultés socio-économiques et politiques qui, à bien des égards, transforment ses fils et filles, chez eux, sur leur propre terre natale, en parias et en êtres bannis ou, en terre lointaine d’asile, en citoyens acculturés et de seconde zone.

L’exil est devenu pour nos peuples, surtout les jeunes, une source nourricière potentielle et un choix de survie. Ce paradoxe crée une frustration qui érode l`Afrique et tend à faire de ses processus de démocratie naissante un Mal plutôt qu’un Bien.

Que ferions-nous d’autres et que nous resterait-il de tant d’années d’efforts et de sacrifices, si nous venions à nous égarer définitivement. De la voie de la démocratie ?

Face à cette question existentielle qui nous interpelle tous, notre compatriote Kodjo EPOU tire la sonnette d’alarme et cite : « La démocratie est loin d’être parfaite mais elle demeure le moins mauvais des systèmes » Nous avons plus intérêt à œuvrer pour l’enraciner dans nos mœurs que de la renier en collaborant, contre gains faciles et immédiats, à tout ce qui est sa négation. De nos jours, la Démocratie est un système incontournable. Au point que toute tentative de l’étouffer se révèlera, tôt ou tard, inopérante.

L’initiative de créer Fmliberte répond à cet esprit. Notre mission se projette dans cette perspective. Elle vise donc à consolider chaque jour un peu plus la démocratie dont le nerf est la parole. Ainsi, sur les ondes de Fmliberte, La radio de la Diaspora, il n’existe pas de propos tabou, à l’exception de ceux qui sont dans l’ordre d’attentats à la pudeur, d’attaques personnelles ou de fausses informations. L'idée de rassembler les africains autant que nous le pouvons constitue la trame de nos émissions. Elle n’exclut nullement les critiques, même les plus acerbes, mais elle impose le respect de l'autre dans sa dignité humaine.

Nous restons convaincus que notre investissement en temps et en matériel ne sera pas vain; que les Communautés africaines de l’étranger et l’ensemble de la diaspora africaine apprécieront nos efforts à leur juste valeur. Notre ardent souhait est que Fmliberte, cet outil majeur de communication et de rapprochement soit un véritable tremplin de la Démocratie sur le beau Continent.La vocation de Fmliberte tient en trois mots:

Divertir. Informer. Rassembler.

FM Liberte, l’autre Son de Cloche

Bonne écoute!!

Le Président/Administrateur
Eric K. ALOVOR

www.fmliberte.com