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« BLAISE COMPAORE S’EST RENDU COUPABLE DE TRAHISON, VIS-À-VIS DE LA RÉPUBLIQUE »

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jeudi, 30 octobre 2014 19:00

« BLAISE COMPAORE S’EST RENDU COUPABLE DE TRAHISON, VIS-À-VIS DE LA RÉPUBLIQUE »

Written by Idrissa Drissa
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Aléa jacta est ! Selon l’expression latine, « le sort est jeté » ! Ou encore, « le vin est tiré et il faut le boire » maintenant, ni plus, ni moins ! C’est par certaines de ces expressions, que beaucoup ont reçu la décision prise par Monsieur COMPAORE, le mardi 21 octobre.

Je me rappelle encore vivement du commentaire du Grand frère Rémi DANDJINOU, dans ses émissions des jeudi 23 et du vendredi 24 octobre 2014, quand il décernait avec argument suffisamment solides, suffisamment fondés sur les recommandations du collège de sages, un « CARTON ROUGE » au Président du Faso ! Il prévenait, sans manquer de citer un 3ème acteur qui peut agir à tout moment ! Ainsi, dans une pensée en langue dioula, le Grand frère affirmait : « so yééh… kènè yé ! » pour dire, « voici le cheval, voici le terrain de course à cheval… donc , à vos marques ! »

Les faits sont là aujourd’hui avec cette date historique du 30 octobre, qui fait chanceler subitement le régime. Dans le feu de l’action, pendant les courses-poursuites au niveau de l’Assemblée nationale, certains organes de presse ont été témoins de scènes insolites. Des députés dans la rue, quasiment à terre, ont été surpris, en train d’appeler au secours à Jésus ! Eux qui ont fait fi dans leurs aveuglements, des conseils, appels incessants et des préoccupations des communautés religieuses ! Je salue cependant un tel réflexe, même si c’était tardif ! Le recours à Dieu ! Après tout, Dieu n’est-il pas le dernier rempart ?

Une façon de dire qu’une bonne partie des clés de l’Histoire, se trouve dans les mains de Dieu, ni plus, ni moins ! Malheureusement, le temps ne m’a pas permis d’écrire un article sur l’homme et l’Histoire, en rapport avec la situation nationale.

Hegel a pourtant prévenu, que l’Homme, contrairement à ses illusions, les Grands hommes ne font pas l’Histoire ! Partageant en partie cette thèse hégélienne, l’invitation est faite ici à chacun, de constater cette évidence aujourd’hui. Si le grand souverain Nabuchodonosor dans l’Antiquité, SADAM Hussein et Moammar KADHAFI au tournant 20ème et 21ème siècles ont pu tomber, qui d’autre peut résister encore ! Et pourtant, si ce n’était pas l’aveuglement doublé de mépris manifeste dans les interviews sur les médias internationaux à l’extérieur, l’évidence de l’impopularité du projet, crevait l’œil ! En tout cas, on ne peut nous reprocher de n’avoir pas prévenu ! Que l’on m’accorde que je parle sans complaisance, parce qu’au moins, j’ai fait mon boulot (…)

UNE TENTATIVE DE MONARCHISATION EVIDENTE, TOMBEE DANS L’ECHEC …

Après avoir échoué son funeste projet de « monarchisation » de notre République par un coup d’Etat constitutionnel, suite à l’aval de son Gouvernement et des députés de la majorité – d’antan -, sur le projet de modification de l’article 37 de la Constitution, Monsieur Blaise COMPAORE que certains avaient naïvement pensé être un peu reconverti, n’a rien trouvé d’autres, que de faire recours à ses vieux réflexes des années 1980, c’est-à-dire, de l’autre siècle ! Son désormais ancien Gouvernement et les députés de la l’ex-majorité, ce sont rendus à certains égards, coupables au même titre que lui, eu égard à leur volonté ferme, disciplinée et, affichée sur tous les médias, de modifier la Loi fondamentale dans une disposition capitale à l’alternance, comme l’a voulu le Constituant originaire et le Peuple burkinabè en 1991!

Une alternance nécessaire, pour que nous autres, jeunes générations, puissions accéder au pouvoir un jour. Ce dispositif se justifiait par le fait qu’il fallait éviter qu’un Chef à la tête de l’Etat ne soit tué du fait de l’appétence doublée d’impatience d’autres aspirants!

Blaise avait oublié que le Peuple burkinabè dans toute ses composantes, avec un potentiel jeune, et en marche avec le cours de l’Histoire du 21ème siècle, était déterminé et résolument tourné vers le changement ! Ce réflexe militaire, ce n’était rien d’autre, que procéder simplement par un coup de force, en décrétant l’état de siège, qu’il affirme tirer de la Constitution, une Constitution qu’il s’est toujours cru en dessous de lui, semblait-il ! Monsieur TIAO n’avait-il pas affirmé que le Président fût au dessus des institutions pendant la médiation autosaisie de Jean-Baptiste Ouédraogo ? Affirmation vite démentie par nos éminents constitutionnalistes, le Pr LOADA, dans le journal Le Pays. Pour dire, qu’il y avait une volonté manifeste et entretenue, de maintenir certains citoyens dans le faux et dans l’ignorance, car la bavure était trop grossière!

A voir de près, cette mesure d’état de siège, semblait se situer dans la logique du projet et de l’agenda planifié par le célèbre triste « idéologue maison », Me Hermann, dans un récent article, paru dans les médias. Ce dernier y développait une défense du projet de modification, largement et soigneusement détaillé pour montrer sa conformité avec les textes constitutionnels et avec la charte de l’Union africaine. L’ami de ce dernier, Fidèle HIEN, ayant foi de l’Histoire, n’a pas manqué de rappeler son vieil ami à l’ordre ! Dans l’écrit, on voyait Me Hermann déjà comme un imminent Premier Ministre, en train de partager les portefeuilles ministériels, réservant « la part du lion » au Front dit républicain, pour dit-il, raison de cohérence ou cohésion, je ne sais plus !

Dans une interview radiodiffusée hier 30 octobre 2014 dans la journée, un éminent constitutionnaliste de notre pays, encore le Pr LOADA, a aussi vite fait de mettre les points sur le « i » face au journaliste, en disant net: « VOUS PARLEZ DE QUEL PRESIDENT ? S’il s’agit de Monsieur Blaise COMPAORE, il n’a plus aucune prérogative de se référer à une Constitution dont il a préféré se mettre au dessus ! C’est le vrai visage, de ce régime là comme ça, que vous venez de voir! Un maquillage démocratique ! ». Puis, poursuit-il : le fait que le peuple mette le feu à l’Assemblée, est la signification claire, que « Monsieur COMPAORE n’a plus aucune légitimité » pour décider de quoi que ce soit encore à la tête de l’Etat. L’opposition ne doit pas tomber dans le piège et faire perdre au peuple et à la jeunesse, sa victoire par la Révolution, comme on en a connu en Egypte et ailleurs ! »

LE BIEN FONDE DE LA TRAHISON DE LA REPUBLIQUE, S’IL EN EST…

De fait, d’un point de vue Constitutionnel, les députés de la majorité avaient décidé de donner « un ticket vert » à Monsieur COMPAORE, certainement pour « un pouvoir à vie », ce qui serait un passage en force, pour une MONARCHIE ! La Constitution de juin 1991, se verrait alors, vidé de son sens, de son esprit, par une usurpation de prérogative que ni le Président du Faso, ni les Membres du Gouvernement, ni même les députés n’avaient ! Cette prérogative que tous ces organes tentaient d’usurper, revenait de droit au Peuple, par le Référendum, sans équivoque ! Mais le référendum lui-même était contesté par la majorité des citoyens dans la rue ! Constatant d’avance l’échec dans une telle aventure, les faits semblent révéler à l’évidence, que l’intention qui sous-tendait cette entreprise, était de court-circuiter cette voie référendaire contestée, en passant rapidement par les députés, d’où l’accélération du cours des évènements !

La trahison se voit alourdi par les blessures graves, et la mort irréversible des enfants de la République, qui ont eu le courage de sortir dans la rue, pour dire non ! Trop c’est trop ! Ces sangs versés, ne peuvent être gratuits ! non ! Chacun de nous, encore vivant, auraient pu connaître ce terrible sort, car des balles réelles nous ont côtoyées dans les rues, même dans nos derniers retranchements. Un jeune manifestant, juste à côté de mon ami et frère, a connu ce triste sort dans la rue. Ce vaillant fils de la République tombé sous les balles, s’est trouvé honoré par les témoins qui étaient juste là dans son voisinage, et qui l’ont recouvert, des couleurs nationales du drapeau.

« UN HOMME FORT » INDISPENSABLE PEUT-IL FAIRE L’HISTOIRE DE TOUT UN PEUPLE, TOUT LE TEMPS ?

Tentatives de rebondir de Monsieur COMPAORE Plus tard dans la nuit du 30 octobre, Monsieur COMPAORE appelle la presse, alors que la situation s’était un peu calmée, pour un fameux discours. Cette fois, il prend sur lui d’annuler l’état de siège qu’il s’est découvert inopportun, certainement, face au rapport de force, face à la résistance et à la virilité de l’opposition politique et de la société civile, une virilité oh, combien salutaire ! Aussi Monsieur COMPAORE saluait dans ce discours, le professionnalisme des forces de l’ordre et de sécurité, autrement, « l’irréparable se serait produit », disait-il! Que croyait-il ? Pensait-il que ces forces allaient sauvagement abattre son propre Peuple dans lequel il se reconnaît totalement, face à une revendication juste et légitime, – pour le faire baigner dans le sang ? Non !

Conseils et avertissements gratuit donnés à M. COMPOARE à titre préventif Par de tels propos, Monsieur COMPAORE traduisait lui-même, sans le savoir, son attitude non responsable face aux risques de dérapage et son mépris, face aux appels incessants, notamment faits par la presse, par la marche des femmes avec la spatule le lundi 27 octobre et mieux, face à la marche monstre qui a mobilisé des millions de citoyens à travers tout le pays. Que n’ont pas fait les intellectuels qu’il convient d’honorer, certains dans une totale discrétion, entre autres, Débrsèoyir Christophe DABIRE, Tuorouzou Hervé SOME, Cinthia BENAO, Sidi Mohamed Ahémine SIDIBE, « le rasta », Sango Abdoul Karim, Nestor SAMNE, etc., les journalistes des différents organes de presse, entres autres, « Le Fou » des Editions Le Pays, « Toégui » dans ses élucubrations dans l’Observateur Paalga et sur les médias en ligne comme Lefaso.net, Burkina24, etc. pour prévenir Monsieur COMPAORE dans cette aventure à l’évidence, perdue d’avance ! Monsieur Sidi SIDIBE a même prévu dans une publication, que le Référendum n’aurait pas lieu, à cause de l’intégrité (« burkinité ») du peuple burkinabè ! Personnellement, j’ai proposé une sortie honorable, proposée sur 9 neuf pages, bien élaborée, et publiée sur Lefaso.net et Burkina24, juste avant la marche monstre du mardi 28 octobre, après avoir veillé, toute la nuit !

Dans le cadre des relation diplomatiques, François Hollande a envoyé en début octobre, une Lettre à Monsieur COMPAORE, publiée aujourd’hui sur le site de Jeune Afrique, pour une proposition de poste afin de faciliter son départ ; l’Union européenne et les Etats-Unis ont envoyé des signaux inquiétants et des dépêches qui ont fusé jusqu’aux dernières minutes du début de l’ultime crise, dans la matinée du 30 octobre, jour du fatidique du vote, après avoir interné à l’Hôtel Azalaï, les député sous une sécurité impressionnante du RSP, semble-t-il! Du jamais vu, comme si les députés étaient pris en otage !

Les accompagnateurs de M. COMPAORE, dans sa perte Que croyaient ses supporters irréductibles ! Que c’était par loisir en prédilection, que mon oncle Tuorouzou s’adonnait à de telles abondances combien édifiantes, dans ses écrits ! Dans le même temps, certains de ses supporters qui ne se sont pas gênés d’exhiber leurs titres de PhD ou « d’agrégés », que les forumistes (internautes) ont vite débusqué et identifié comme « foulosophes ». Eux qui ont préféré sciemment suivre la mauvaise voie, pour des raisons « cantinistes » selon l’expression « débrsèoyirienne » (…). Le sens du mérite pour des causes nobles, veut que leurs noms ne soient pas cités ici, à moins qu’ils s’excusent publiquement, dans un mea culpa sincère ! N’est-ce pas en effet, que la NOBLE MORALE élève l’Homme à la DIGNITE HUMAINE, constamment menacée (…). Aussi, l’impératif de dignité pour une VIE qui a PLEIN SENS, fait-elle, des luttes morales nobles par conséquent, une nécessité partout, et pour toute la vie !

Pour ces raisons, son parti politique, le CDP, ses alliés de la famille politiques comme l’ADF/RDA, le Front dit Républicain, ses simulacres d’opposants jadis membres du Gouvernement, ont préféré le flatter, pour profiter des avantages du pouvoir. Quand le superflu, vient remplacer l’essentiel, la lucidité et la vérité, c’est la chute dans l’abîme qui risque de suivre (…)

Et pourtant, la perte de légitimité crevait l’œil Un regard objectif de la réalité, suffisait à Monsieur COMPAORE, – lui qui est suffisamment expérimenté, étant aux affaires, depuis 3 décennies (au moins 30 ans !) -, à comprendre que son projet de pouvoir à vie avait perdu toute légitimité, lui qui semble-t-il, aura été voté rarement par plus que ces nombres de citoyens, mobilisé dans les différentes localités lors des récentes marches de l’opposition ! Un rappel pour ceux qui l’ignorent, en 1991, le nombre total d’électeurs votants était de 870 707, soit moins de 1 million d’électeurs et un taux de participation de 25,12% (in I. DIARRA, La participation politique au Burkina Faso, depuis l’avènement de la 4ème République, mémoire de DEA en Science politique, extrait de Sidwaya n° 1911 du 9 décembre 1991). Un simple calcul logique, suffisait à comprendre la perte de légitimité, mais n’étant pas démocrate, comme il vient de nous le démontrer, il a préféré méprisé son Peuple dans ses revendications oh combien noble !

Un mode de Gouvernement par « le pouvoir du silence » ou par « le silence du pouvoir » En rappel, depuis janvier 2014, même suite à la démission de plusieurs militants de poids dans son parti, M. COMPAORE a rarement daigné faire une déclaration à la nation ! Peut-on encore dans ce 21ème siècle, véritablement gérer une République dans le silence, même face multiples enjeux et marches impressionnantes de son peuple ? B. OBAMA, A. MERKEL ou encore F. HOLLANDE, A. OUATTARA, ne serait-ce que pour une fusillade ou un otage de leur concitoyens, s’expriment toujours à l’intention de la nation. On avait fini par avoir l’impression qui si le chef de l’Etat prenait la peine de s’exprimer, c’était par contraintes, dans les pays démocratiques étrangers, face à la pléiade de journalistes tenaces ! Et pour dire quoi souvent ? Parfois, pour faire des déclarations, à la limite, indigestes pour ses concitoyens! On se rappelle encore, la réplique combien historique, mais osée cependant, face à Barack OBAMA, le Puissant Président des USA, en août dernier, sur cette fameuse histoire « d’hommes forts » et d’ « institutions fortes ». On se souvient aussi de cette déclaration pendant le bras de fer face à l’opposition, relatif au sénat, pour soutenir qu’une marche dans la rue, n’a jamais fait lever une loi. Et pourtant, tous les indicateurs d’aujourd’hui, disent que ce sont les marches qui seront à l’évidence, la cause de lui-même son départ (…).

Un avenir prometteur, par l’animation de la scène politique et la démocratie réelle Le moins que puisse dire d’avance, et de salutaire pour notre République, c’est que le prochain Président au moins, ne fera pas du silence, son moyen de communication favorite, jusqu’au bout, jusqu’à aller prendre le risque d’être emporté par lui,– le silence communicationnel ! Zéphirin DIABRE communique, Maître Bénéwendé Stanislas SANKARA communique (1er accessible parmi les personnalités politiques), Roch Marc Christian KABORE communique, Saran SEREME communique, Tahirou BARRY communique, Emile PARE communique Laurent BADO communique à profusion. Ces deux derniers qui d’ailleurs communiquent à profusion n’ont pas manqué très tôt d’exiger la démission de Monsieur COMPAORE de la Présidence du Faso, dès les premières heures…Emile PARE allant plus loin annonçait dès le 30 octobre, l’avènement d’un printemps noir, pour balayer les dictatures sur le continent, à l’image du printemps arabe !

Aussi, quand on voit, la richesse des ressources humaines de notre pays, faite de cadre qui ont fait leurs preuves, aussi bien dans les Gouvernements passés, dans les professions libérales, dans l’Administration publique et dans les Institutions internationales, quand on voit la compétence de la jeunesse et son engagement politique et démocratique, quand on voit, comment les marches massives ont drainé du monde depuis 2013 et dans le respect des dispositions républicaines, on peut être sûr au moins d’une chose. Le chaos tant annoncé par les cassandres de l’intérieur, comme de l’extérieur, n’aura pas lieu.

L’Histoire était déjà scellée : le Burkina Faso, un pays béni … La succession sera merveilleusement assurée avec la bénédiction de Dieu, après Blaise COMPAORE. Oui, le Burkina est béni, rien qu’à voir, comment plusieurs circonstances depuis Norbert ZONGO en 1998, ont empêché l’adoption d’une loi, pour assurer un pouvoir à vie ou « pouvoir à mort », selon une autre expression « debrsèyorienne » : le CODMPP, les émeutes de la faim en 2008 et 2009, le rapport du « Collège des Sages », l’activisme de la société civile avec ceux que j’ose qualifier de pionniers dans la défense du 37, que la presse a appelé « les 4 Mousquetaires » avec la pétition contre la modification de l’article 37, la presse, le dynamisme des associations, être autres, le Balai citoyen, les mouvements sociaux en 2011 suite à la mort de Justin ZONGO, la démission des « RSS » en janvier 2014, la nomination du Cardinal Philippe Ouédraogo par le Pape François 1er, l’attitude républicaine des citoyens et de l’armée, l’organisation oh combien rigoureuse de l’opposition et son union pour une cause commune, le leadership du CFOP. Tous ces éléments doivent concourir à ce que j’appelle une bénédiction divine, qui corrobore une fois de plus, la thèse d’Hegel. L’Homme ne fait pas toute l’Histoire, il joue seulement sa partition, dans le cadre d’une orientation globale, qu’il ne fait qu’accompagner ! C’est Dieu qui est le Maître Absolu de l’Univers !

UNE N-IEME RUSE DE MONSIEUR COMPAORE EST-ELLE ACCEPTABLE ENCORE ?

Son discours, tard dans la nuit, mettait à nu la cacophonie ! La contradiction était flagrante avec la déclaration du Chef d’état major de l’armée, qui avait tout l’air d’un coup d’Etat. Monsieur COMPAORE parlait encore dans son discours, d’opposition et de majorité, alors que ces deux instances n’existent plus, vue la dissolution de l’Assemblée nationale bien avant vers 18 heures, par l’armée !

Maître Stanislas SANKARA a vu dans la proposition de pourparlers de M. COMPAORE, une ruse, pour abattre ses opposants, au regard des expériences connues avec lui, durant tout son long exercice.

Par ailleurs, le Pr Augustin LOADA, a été, on ne peut plus clair ! Monsieur COMPAORE a eu abondamment, sinon trop de « fenêtres d’opportunités », qu’il a refusé de saisir dans la paix …Le professeur Luc Marius IBRIGA, Sam’s K. Le Jah, s’inscrivent dans le même sens ! Ce dernier est, on ne peut plus clair sur France 24 « Blaise COMPAORE par sa faute, a laissé mourir une trentaine (30) de manifestants dans la rue et de nombreux blessés, répondant au mot d’ordre de DESOBEISSANCE CIVILE ! La situation a déjà dégénéré et le recul n’est plus possible ! Si l’armée ne prend pas ses responsabilité en dehors d’un proche de Blaise aux commandes, le Peuple ira jusqu’à Kosyam, pour libérer les lieux ! » Quel propos virils, n’étonnant pas d’un rasta, d’un animateur, d’un défenseur des causes citoyennes nobles, notamment, la valorisation de l’identité noire.

ATTITUDES DE L’OPPOSITION ET DE LA SOCIETE CIVILE

L’opposition et la société civile, œuvrent à l’occupation de l’espace public par l’appel à un regroupement impressionnant en permanence dans les rues, pour venir à bout de toute résistance au départ de Monsieur COMPAORE.

HONNEUR AUX FILLES ET FILS DE LA REPUBLIQUE QUI SONT TOMBES SUR LE CHAMP DE BATAILLE : LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS !

Aussi, qu’est-ce qu’on fait de ceux qui ont déjà versé leurs sang, pour sauver notre République ? Ils sont morts pour défendre la République dans le ferme espoir, que les survivants, citoyens intègres et démocrates, continuent la lutte ! Nous leur rendons un vibrant hommage et leur affirmons qu’ils ont lutté utilement ! La lutte se poursuit pour une démocratie réelle, sans fard, sans subterfuge, pour garder leurs mémoires vives et éternelles pour la République ! Monsieur COMPAORE doit dignement tirer toutes les conséquences de son entreprise et démissionner dignement pour nous éviter autres effusions de sang. Pour ce faire, je lui propose encore volontiers, et avec respect une ultime solution. C’est de prendre un hélicoptère ou un avion, vers une destination de son choix, et permettre au Peuple, d’organiser sereinement sa transition. Heureusement, juste avant de poster cet article, France 24 annonçait sa démission. Ainsi, il préserve le peu de dignité qui lui restait. Cependant, on n’avait pas besoin d’en arriver là ! Certains spirituels diront que l’ombre du Président Thomas SANKARA planait dans ce mois d’octobre, depuis la célébration le 15 octobre dernier, du 27ème anniversaire de son assassinat (…) Beaucoup de vérités pourront enfin sortir, pour alimenter l’Histoire.

Honneur à tous ceux qui ont lutté dans l’ombre ! Honneur à toutes ces braves filles et fils, qui ont lutté ouvertement, mais dont les noms n’ont pu être expressément cités ici, pour des raisons pratiques! Cette victoire, est la VICTOIRE DU PEUPLE, pour le triomphe de la démocratie burkinabé ! Nous sommes les dignes héritiers et successeurs des aînés qui ont fait le soulèvement populaire du 3 janvier 1966, contre L’AUTOCRATIE !

Les LARMES AUX YEUX, nous adressons au nom du Peuple burkinabè, toutes nos condoléances, aux familles attristées des citoyens décédés sur le front de la résistance citoyenne. Que le Seigneur Dieu, les accueillent dans son paradis éternel, eux qui ont lutté pour le triomphe de la justice et de l’équité. Amen !

Que la VRAIE DEMOCRATIE triomphe au Burkina Faso ! Pouvoir réel au Peuple ! Que Dieu nous sorte grandis de ces troubles ! Que Dieu bénisse le Peuple du Burkina Faso ! Amen !

BURKINA FASO. Ouagadougou, le vendredi 31 octobre 2014, 13 H 50

Idrissa DIARRA

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