Le Président de la commission dénonçait le type de mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) qui ne serait pas adapté à la réalité où sévissent des groupes armés.
« Nous ne voulons pas une force de maintien de la paix, mais d’imposition », a dénoncé Marcel De Souza face aux ambassadeurs de l’espace ouest-africain en poste à Abidjan, révélant avoir porté ce message au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Pour M. De Souza qui présentait les chantiers prioritaires des 3 prochaines années de son institution, « Il faut utiliser les forces pour protéger les populations », souhaitant que ‘’la CEDEAO reprenne le leadership, créé des brigades spécialisées ».
A en croire ce haut responsable de la CEDEAO, « l’intégration est une voie incontournable pour nos pays ». Parmi les acquis, il a salué « la libre circulation de personnes, de marchandises, de services, de capitaux ».
Mais des entraves existent dans la pratique. A cet effet, M. De Souza a dénoncé « la gangrène’’ de la corruption. « Nous devons lutter, sensibiliser et sanctionner les entraves à la circulation », a recommandé le Président de la Commission de la CEDEAO.
Par ailleurs, Marcel De Souza a fait de la promotion du secteur privé, une priorité. « Il faut créer un environnement pour favoriser l’environnement des affaires .C’est le secteur privé qui créé la richesse, des emplois », a-t-il conclu.(APA News)