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jeudi, 30 avril 2009 13:16

KPATCHA BIENTÔT LIBRE??? et Robert Bakaï met en garde contre.....

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 Des rumeurs persistantes font état de la libération prochaine de monsieur Kpatcha Gnassingbé, inculpé de «  tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat, groupement de malfaiteurs, rébellion, violence volontaire avec usage d’arme à feu et complicité de violence volontaire » et mis sous mandat de dépôt depuis le 17 avril dernier.

Selon nos confrères du journal Liberté par exemple, des pressions seraient exercées de part et d’autres sur le Chef de l’Etat pour qu’il libère son demi-frère.  Ces pressions viendraient de la famille, mais surtout du Guide Libyen Mouammar Khadafi, qui aurait menacé Faure Gnassingbé de rompre ses relations avec lui, s’il persistait à ne pas libérer son frère.

Forum de la Semaine relaye également l’information mais affirme que Faure exigerait des garanties de la part de  Kpatcha avant toute libération. Pour ce faire, il aurait fait appel à tous ceux qu’il pouvait, pour arracher à  son frère l’engagement à ne pas céder à la tentation de vengeance une fois libéré, mais également à rester à l’écart des joutes électorales de 2010.

Ces informations sont étayées par d’autres, notamment celle affirmant que l’architecte ANTHONY, aurait été envoyé dans la maison de Kpatcha en vue d’y évaluer les dégâts et de proposer une réfection.

Si certaines sources nous ont effectivement confirmé que « c’était plus qu’une rumeur » et qu’on soit en train de réfléchir au montage juridique pouvant aboutir à la libération du député, on assure du côté des proches du Président de la République que «  ce scénario relève de la pure imagination fertile de journalistes en mal de sensation ». On affirme que Faure Gnassingbé se décrédibiliserait aux yeux de l’opinion nationale et internationale en décidant une libération qui ne serait pas judiciaire. «  Vous voulez que les gens aient l’impression qu’au Togo, on peut impunément organiser des coups d’Etat ? » demande un proche du Chef de l’Etat, avant d’ajouter : «  Que ferait-on des autres interpellés ? Arrêtez donc de dire n’importe quoi ! »

Au cabinet du juge, on dit travailler en toute sérénité et on déclare ne pas être au courant de cette information. Du côté des enquêteurs, les investigations continuent ; les arrestations aussi. Après la brève interpellation de Sophie Ajavon la semaine dernière, il faut signaler celle de Julien Gnassingbé, grand-frère de Bagoubadi, interpellé depuis le milieu de la semaine dernière. Cette arrestation n’a pas été publiée, comme d’ailleurs la plupart, puisqu’à ce jour, personne ne peut dresser une liste précise des personnes détenues.

Certains de ces détenus ont été présentés au Procureur de la République et au juge d’instruction dans la soirée du 28 avril. Parmi eux, figuraient notamment Lambert Adjinon, ancien capitaine réformé  des FAT et Essolizam Gnassingbé, dont personne n’avait de nouvelles depuis son arrestation.

 

  Dans un communiqué publié hier, le Procureur de  la République, Robert Bakaï

 met en garde contre ce qu’il appelle «  les spéculations de toute nature »  dans l’affaire du complot contre la sûreté de l’Etat, et affirme que leurs auteurs s’exposent «  à la rigueur de la loi. »

Ce communiqué qui sonne comme une menace destinée aux médias qui, depuis plusieurs jours,  font leur choux gras de cette affaire, allant de spéculations en révélations, d’échafaudage de scénarios en scoops, mais surtout, suscitent des interrogations sur la version officielle de la présumée tentative de coup d’état.

On se rappelle que le 17 mai dernier, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de  la Communication (HAAC) avait décidé de suspendre les émissions interactives sur les médias audiovisuels, dont l’essentiel était consacré à cette affaire, avant de revenir sur cette décision, sous la pression.

Monsieur Robert BAKAÏ a en outre révélé que le nombre de civils déférés, inculpés et mis sous mandat de dépôt s’élevait à 10, tandis que 18 militaires, dont 5 officiers, 10 sous-officiers,  3 hommes de rang, 6 agents de police sont sous sanction disciplinaire de leur corps respectif avant leur remise aux autorités judiciaires.

Il a ajouté que certains suspects interpellés ont été relâchés pour insuffisance d’éléments à charge et affirmé que les principaux suspects ont fait des aveux circonstanciés. Il a enfin déclaré que les discours qui devraient être prononcés après le renversement des institutions de la République ont été saisis et mis sous scellés.  

 

A suivre !!!


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