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MEDITATION SUR LE MYSTERE DE LA FOI REVELE PAR LES ANGES A NOEL

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mercredi, 24 décembre 2014 18:00

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En ce jour de grâce de Noël et durant tout ce temps de grâce de Noël, où  nous échoit la grâce inestimable de renouveler pour la route de la vie et de l’éternité notre provision d’espérance, d’émerveillement et d’esprit d’enfance (Matthieu 19,13-15 ; Marc 10,13-16 ; Luc 18,15-17),

à l’instar de Saint François d’Assise penché sur l’Enfant dans la crèche, puissent nos cœurs demeurer tournés vers le chœur des anges de la Nativité (Luc 2,13) et battre à l’unisson de leurs cœurs, dans la méditation et la fascination inextinguibles de ce qu’ils nous dévoilent du mystère inouï et ultime de notre existence : l’homme, avec la création toute entière dont il est l’achèvement, est né de l’épanchement d’amour de Dieu pour être, parmi toutes les créatures, les anges y compris, l’objet de la complaisance divine (Luc 2,14), l’objet unique et distinctif de la complaisance divine !

En effet, aussi surprenant et même incroyable que cela puisse paraître, c’est bien ce que rapporte l’Evangéliste Luc en écrivant : « Et soudain, se joignit à l’ange une troupe nombreuse de l’armée céleste, qui louait Dieu, en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance » (Luc 2,13-14).
Compte tenu de la confidence du Christ sur « la vision béatifique » dont jouissent les anges qui « dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 18,10), confirmant en précisant ainsi la vision du Prophète Daniel (Daniel 7,10), on s’attendrait à ce que les anges du chœur de la Nativité proclament : « Gloire à Dieu au plus haut et cieux, et là haut bienheureux ses anges objets de sa complaisance et qui contemplent éternellement sa face ».

Cependant, comme l’aurait commenté Saint Paul (Hébreux 1), ce ne sont pas les anges, mais bien les hommes, que les Saintes Ecritures révèlent comme « objets de la complaisance divine », et ce sont les anges eux-mêmes qui nous le rapportent ! De plus, toujours d’après les Saintes Ecritures (Jude 6 ; Matthieu 25,41 ; 2 Pierre 2,4), et l’enseignement de notre mère l’Eglise, c’est « le scandale de cette complaisance divine » qui aurait provoqué la jalousie et la rébellion des « mauvais anges » qui ont juré de ruiner « l’entreprise humaine de Dieu » (Matthieu 13,25-39 ; 1 Pierre 5,8 ; Ephésiens 6,12) et de tourner en dérision « le dessein bienveillant de Dieu » sur l’humanité et la création toute entière (Ephésiens 1,9-10), avec la complicité même des hommes, et en comptant démesurément sur leur pouvoir de manipulation par « le mensonge » (Jean 8,44 ; 2 Corinthiens 2,9) , « la tentation » et « la séduction » (Matthieu 4,1-11 ; Matthieu 6,13 ; Marc 1,12-13 ; Luc 4,1-13 ; Luc 11,4 ; 2 Jean 7 ; Apocalypse 12,9 ; Apocalypse 17 ; Apocalypse 20,10).

Le caractère extraordinaire et même démesuré de « la complaisance divine en l’homme » sur lequel cette tradition de la jalousie et de la rébellion des « mauvais anges » attire notre attention est encore renforcé par ce que nous révèle une lecture attentive et spirituelle du Cantique des Cantiques : la complaisance de Dieu en l’homme est telle que le regard de l’homme qui « se tourne vers Dieu », pour exprimer ainsi la réalité et merveille de la « conversion » dans sa signification étymologique de « convertere », non seulement « infuse beaucoup de joie » à Celui qui est la plénitude de la joie, comme Le Christ nous en fait la confidence dans la parabole de la « brebis retrouvée » (Luc 18, 12-14), mais encore bouleverse celui qui est l’immuable !

En effet, nous pouvons écarquiller les yeux pour vérifier que c’est bien ce que nous lisons dans le Cantique des Cantiques 4,9 et 6,5, où le Bien-aimé, interprété par la tradition de l’Eglise comme Dieu, s’adresse à la Bien-aimée, interprétée par cette même tradition comme l’âme humaine, en ces termes inattendus : « Tu me fais perdre le sens, ma bien-aimée, tu me fais perdre le sens par un seul de tes regards…Détourne de moi tes regards, ils m’ont bouleversé (traduction de Chouraqui) ».

Oui, les anges à la Nativité soulèvent furtivement un coin du voile pour le laisser retomber aussitôt comme par pudeur, afin de nous faire deviner le secret intime du cœur même de Dieu : Ce n’est pas par condescendance, que Dieu se penche vers les hommes, mais (scandale pour les « mauvais anges » qui ont choisi de se désolidariser d’une telle « niaiserie » et de la combattre par tous les moyens) Dieu s’attache à l’homme par complaisance, parce que, avant que les yeux de l’homme ne soient ouvert pour la première fois sur le monde dans la fraîcheur de son premier matin, avant qu’un regard d’homme n’ait fait tressaillir d’allégresse et de confusion le cœur de Dieu, avant qu’un cri d’homme n’ait défloré « le silence éternel des espaces infinis » comme dirait Blaise Pascal, il y a eu l’épanchement d’amour de Dieu pour « un je ne sais quoi » et qui a fait surgir l’homme du néant, pour être « l’objet de la complaisance divine » !!!

O mystère insondable enveloppant et faisant deviner « ce que l’œil n’a jamais vu, ce que l’oreille n’a jamais entendu, ce qui n’est monté au cœur d’aucun homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2,9) et « qui sont objets de sa complaisance » !  Oui, « quelle manifestation d’amour pour que nous soyons appelés « nés de Dieu » (1 Jean 3,1) ! Et cette merveille dont nos facultés humaines ne peuvent percevoir toute la splendeur, « nous le sommes dès maintenant » (1 Jean 3,2), dans l’attente du comble des merveilles dont le Père nous réserve le dévoilement, conformément à la confidence que nous fait Saint Jean en écrivant que « ce que nous serons n’a pas encore été révélé » (1 Jean 3,2), et qui se dépêche d’ajouter, en retenant l’épanchement de son espérance : « Nous savons que lors de cette manifestation, nous lui serons semblables » (1 Jean 3,2), comme pour nous dire : « Tout ce que je peux vous dire, c’est que lors de cette manifestation, nous lui serons semblables ».

N’est-ce pas pour nourrir notre « foi, espérance et amour » de ces « mystères inouïs » de la « la complaisance divine en l’homme » et de « ce que nous serons » que la philosophe et mystique Simone Weil nous invite en les termes suivants à l’intelligence de « la foi, de l’espérance et e l’amour » au service de tous les « mystères de la foi » : « Quand on écoute du Bach ou une mélodie grégorienne, toutes les facultés de l’âme se tendent et se taisent, pour appréhender cette chose parfaitement belle, chacune à sa façon. L’intelligence entre autres : elle n’y trouve rien à affirmer et à nier, mais elle s’en nourrit. La foi ne doit-elle pas être une adhésion de cette espèce ? On dégrade les mystères de la foi en en faisant un objet d’affirmation ou de négation, alors qu’ils doivent être un objet de contemplation…L’usage de la raison rend les choses transparentes à l’esprit. Mais on ne voit pas le transparent. On voit l’opaque à travers le transparent, l’opaque qui était caché quand le transparent n’était pas transparent. On voit ou les poussières sur la vitre, ou le paysage derrière la vitre, mais jamais la vitre elle-même. Nettoyer la poussière ne sert qu’à voir le paysage. La raison ne doit exercer sa fonction que pour parvenir aux vrais indémontrables qui sont le réel. L’incompris cache l’incompréhensible, et pour ce motif doit être éliminé » (La pesanteur et la grâce, chapitre « l’intelligence et la grâce ») ?

Ainsi nourris du de la contemplation « mystère de la foi » de « la complaisance divine en l’homme »  révélé par les anges de la nativité,  en attendant l’heure de la « divine surprise » de « ce que nous serons » évoquée par Saint Jean, puisse la lumière de la grâce transformer notre regard à l’image et à la ressemblance de celui de « l’Enfant qui nous est né », pour qu’en accueillant la vie présente comme un trésor, chaque instant comme une éternité, tout homme comme l’épanchement de Dieu, et la cité terrestre comme le piédestal de son Trône, nous puissions proclamer inlassablement avec les anges, au moins jusqu’au retour du « Fils de l’homme » (Luc 18,8) : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance » !!!

Pascal Adjamagbo
Noel 2014


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