1. Difficile de frauder : La présidentielle passée était jugée peu crédible. L’INEC a pris les dispositions pour limiter les risques de manipulation du vote par les parties prenantes.
2. Boko Haram et la sécurité : Goodluck a échoué dans la lutte contre la rébellion islamiste de Boko Haram qui a fait plus de 20 mille morts et 3 millions de déplacés.
3. Une opposition unie et un PDP décadent : Le parti au pouvoir a perdu le contrôle de la majorité des Etats, avec la dissidence de plusieurs leaders qui ont rejoint l’opposition. Un solide travail de base a été fait pour cela.
4. L’économie : Le premier producteur africain de pétrole connait une crise économique grave. La majorité des Nigérians vit sous le seuil de la pauvreté. Ils n’ont pas vu à quoi ont servi les 5% de croissance de l’économie gangrénée par la corruption.
5. Le temps pour le changement : Les candidats de l’APC ont tellement claironné « Changement » que les Nigérians en ont finalement fait un credo.
Le PDP a dirigé le Nigeria depuis 1999, la fin du règne des généraux.