« Je quittais chez moi à Hamdallaye pour me rendre vers le quartier Kakimbo. Quand j’ai traversé la route, j’ai trouvé un groupe de gendarmes aux abords de la route. Et brusquement les gendarmes m’ont agressé, ils m’ont frappé par leurs fusils sur ma tête et un autre gendarme m’a mordu sur l’épaule. » A témoigné hier Alimou Diallo militant des NFD , lors de l’assemblée générale du parti à Bambeto (Conakry).
Arrêté, détenu et condamné avant d’être libéré, Alimou Diallo raconte son calvaire pendant et après son arrestation « Pendant que les gendarmes me frappaient, je saignais énormément et quand j’ai été mordu sur l’épaule par le gendarme j’ai eu le vertige, j’ai perdu tout control.
C’est ainsi que le commandant m’a envoyé au Camp, puis à la maison centrale où on était 150 personnes dans une cellule », explique t-il avant de conclure en ces termes « dans la cellule, on se couchait sur l’urine des prisonniers, et on ne nous donnait pas à manger ».
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