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mardi, 20 octobre 2015 19:00

Au Congo, la «pire journée» depuis la guerre civile de 1997..Quatre opposants au référendum constitutionnel ont été tués par les forces de l'ordre mardi 20 octobre. Featured

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Le président congolais Sassou-Nguesso. Crédit photo: REUTERS/Pier Paolo Cito/Pool

Le Congo est au bord de l'abîme. Mardi 20 octobre, les forces de l'ordre congolaises ont, selon l'agence de presse Reuters, tué quatre opposants au projet de réforme de la Constitution, qui doit être validée par référendum dimanche 25 octobre, et permettre au chef d'Etat Denis Sassou Nguesso de briguer un nouveau mandat présidentiel.

Des centaines de manifestants ont bravé l'interdiction de défiler dans les rues mardi 20 octobre pour protester contre le «coup d'Etat constitutionnel» de Sassou Nguesso. La police a d'abord tirée en l'air puis lancée des bombes lacrymogènes sur la foule, avant de tirer à balles réelles sur celle-ci et de provoquer la mort de quatre personnes.

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Des habitants de Brazzaville ont raconté à Reuters qu'ils ont été témoins des pires violences commises depuis la guerre civile de 1997, qui est toujours un traumatisme dans le pays. Des manifestations ont également eu lieu dans la ville côtière de Pointe-Noire, où le réseau internet et de téléphonie était bloqué.

Une photo de manifestants à Brazzaville, mardi 20 octobre. Crédit photo: DR

 

 

 

«La désobeissance civile s'installe», a affirmé à Slate Afrique Andrea Papus Ngombet Malewa, un opposant en exil à Paris. «Le président Sassou Nguesso organise un coup d'Etat constitutionnel» a par ailleurs affirmé à Reuters, Paulin Makaya, le leader du parti d'opposition Unis pour le Congo, qui appelle les pays occidentaux à intervenir. «La réponse brutale des forces de sécurité bafoue les droits des manifestants à la liberté d'expression et de réunion pacifique, et risque d'embraser une situation déjà tendue»a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur l'Afrique centrale à Amnesty International.

Selon le ministre de l’Intérieur congolais Raymond Mboulou, cité par l'AFP, seize personnes ont été interpellées à Brazzaville et «seront mises à la disposition des juridictions compétentes pour répondre de leurs actes».


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Read 962 times Last modified on jeudi, 22 octobre 2015 09:48
ERIC  K.  ALOVOR

L`Afrique, le continent noir, mère des continents, est constamment en proie à des difficultés socio-économiques et politiques qui, à bien des égards, transforment ses fils et filles, chez eux, sur leur propre terre natale, en parias et en êtres bannis ou, en terre lointaine d’asile, en citoyens acculturés et de seconde zone.

L’exil est devenu pour nos peuples, surtout les jeunes, une source nourricière potentielle et un choix de survie. Ce paradoxe crée une frustration qui érode l`Afrique et tend à faire de ses processus de démocratie naissante un Mal plutôt qu’un Bien.

Que ferions-nous d’autres et que nous resterait-il de tant d’années d’efforts et de sacrifices, si nous venions à nous égarer définitivement. De la voie de la démocratie ?

Face à cette question existentielle qui nous interpelle tous, notre compatriote Kodjo EPOU tire la sonnette d’alarme et cite : « La démocratie est loin d’être parfaite mais elle demeure le moins mauvais des systèmes » Nous avons plus intérêt à œuvrer pour l’enraciner dans nos mœurs que de la renier en collaborant, contre gains faciles et immédiats, à tout ce qui est sa négation. De nos jours, la Démocratie est un système incontournable. Au point que toute tentative de l’étouffer se révèlera, tôt ou tard, inopérante.

L’initiative de créer Fmliberte répond à cet esprit. Notre mission se projette dans cette perspective. Elle vise donc à consolider chaque jour un peu plus la démocratie dont le nerf est la parole. Ainsi, sur les ondes de Fmliberte, La radio de la Diaspora, il n’existe pas de propos tabou, à l’exception de ceux qui sont dans l’ordre d’attentats à la pudeur, d’attaques personnelles ou de fausses informations. L'idée de rassembler les africains autant que nous le pouvons constitue la trame de nos émissions. Elle n’exclut nullement les critiques, même les plus acerbes, mais elle impose le respect de l'autre dans sa dignité humaine.

Nous restons convaincus que notre investissement en temps et en matériel ne sera pas vain; que les Communautés africaines de l’étranger et l’ensemble de la diaspora africaine apprécieront nos efforts à leur juste valeur. Notre ardent souhait est que Fmliberte, cet outil majeur de communication et de rapprochement soit un véritable tremplin de la Démocratie sur le beau Continent.La vocation de Fmliberte tient en trois mots:

Divertir. Informer. Rassembler.

FM Liberte, l’autre Son de Cloche

Bonne écoute!!

Le Président/Administrateur
Eric K. ALOVOR

www.fmliberte.com