Conference debat « La destruction de l’état de droit et la fin de ...
Written by Bill Emile Davolk« La destruction de l’état de droit et la fin de la démocratie au Bénin par Patrice TALON » est le thème autour duquel les béninois résidant en France invitent toute la diaspora pour la grande conférence qu’ils animent le :
DATE : Samedi 21 Juillet 2018
HEURE : 13h 30 à 17h 30
LIEU : 22, rue de barbès, 94200 ivry sur Seine
METRO : Ligne 7, Arrêt Pierre et Marie Curie
LE COLLECTIF DE LA DIASPORA BÉNINOISE
CONTACTS : +33 618 02 28 38 / +33 616 59 16 24 / +32 484 98 23 18
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Mondial 2018 : le coup de gueule de Yaya Touré: «Que l'Afrique ...
Pour la première fois depuis 1982, aucune sélection africaine n’est parvenue à sortir de la phase de groupes de la Coupe du monde. Dans sa chronique hebdomadaire pour le magazine France Football, le quadruple Joueur africain de l’année Yaya Touré a poussé un coup de gueule en plaidant pour que cet échec serve de prise de conscience afin que les dirigeants africains acceptent de procéder à des réformes en profondeur.
En Afrique, la laïcité à la croisée des chemins ?
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Jürgen Klopp, l'entraîneur de Liverpool, s'est exprimé sur la blessure contractée par Mohamed Salah lors de la finale de C1 perdue face au Real Madrid.
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Written by La RedactionMahamadou Bonkoungou, patron d'Ebomaf, a porté plainte contre Lionel Zinsou pour « escroquerie aggravée », le 11 avril. Quelques jours plus tard, il a expliqué en détail ses griefs à l'encontre de l'ancien Premier ministre face au procureur de la République. Jeune Afrique a eu accès au contenu de cette audition.
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Il Y A 21 ANS MOBOUTOU ET SON ARMÉE TOMBAIENT; Toutes les armées des...
Written by J. RÉMY NGONOLe 8 avril 1997, Mobutu décrète l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire zaïrois. C’était au lendemain de la prise de la ville diamantifère de Mbuji-Mayi par les forces de l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila. Mobutu prît deux mesures:
(a) Il décréta l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire Zaïrois. Il s’agissait, en fait, des mesures exceptionnelles qui avaient été mises en places, justifiées par ‘’le cas de péril imminent du Zaïre’’ et qui consistaient en des restrictions de certaines libertés fondamentales, notamment la liberté de circulation ou encore la liberté de la presse;
(b) Il nomma un nouveau Premier ministre, le général Likulia Bolongo (en remplacement d’Etienne Tshisekedi, qui avait lui-même remplacé Kengo wa Dondo 7 jours auparavant) ainsi que 5 gouverneurs militaires des régions encore sous son contrôle : le Bandundu, le Bas-Zaïre, l’Equateur, le Kasaï occidental et Kinshasa.
Trois jours après, le général Likulia Bolongo mit en place un nouveau gouvernement, dit de salut national, dans lequel Kin-Kiey Mulumba était ministre de l’Information. C’est à ce moment-là que le ministre Kin Kiey Mulumba fit sa déclaration fracassante, reprise par les médias locaux et étrangers, dans laquelle il annonçait que Kengo wa Dondo avait fui le pays. La même déclaration mettait gravement en cause d’autres membres du gouvernement précédent accusés d’avoir collaboré avec l’ennemi et bradé l’armée.
Jusque là, les pontes du régime convaincus, convaincus que leur Léopard Mobutu était invincible, continuaient à rassurer les populations qu’ils sont entrain d’écraser la rébellion. Mais le 26 avril, l’armée de Mobutu est mise en déroute. Le 29 avril 1997, entouré seulement de sa famille et quelques proches, Mobutu reçoit chez lui l’ambassadeur auprès des Nations Unies Bill Richardson et d’autres diplomates qui lui remettent une lettre de Bill Clinton lui demande de démissionner . L’ambassadeur lui dit face-à-face:《si vous ne partez pas votre cadavre sera traîné dans les rues et nous n’y ferons rien》. Mais Mobutu résiste et refuse les conseils de Mandela de partir dans la dignité au lieu d’être chassé par Laurent Desiré Kabila. Mais le 16 mai, abandonné par sa garde prétorienne dont le chef Étienne Nzimbi avait déjà fui pour se réfugier à Brazzaville, Mobutu est obligé de détaler comme un lapin vers l’aéroport avec des mallettes d’argent volé. Et c’est là où ses propres soldats l’attrapent en disant: 《Mon maréchal, vous ne partirez pas. Vous nous abandonné sans argent. Qu’allons- ous devenir?》. Pris en otage, Mobutu demande à son épouse de leur offrir une mallette. Malgré tout, engouffré dans sa Mercedes , ses soldats lui tire dessus. Il entre par l’arrière de l’avion cargo en s’écriant:《 même les miens me tirent dessus. Je n’ai plus rien à faire dans ce pays. Ce n’est plus mon Zaïre 》. Même le sac contenant son passeport et ceux de sa famille fut volé par son propre garde du corps. Sa résidence a été complètement pillée. La tombe de sa mère qu’il présentait au-dessus de la vierge Marie fut profanée.
Mobutu, tout-puissant, qui remplissait les stades pour se faire applaudir, remportait les élections presqu’avec 100%, se retrouvait au Togo avec à peine 100 personnes de sa famille. Tous ses ministres, militants de son parti qui venaient de jouer les vuvuzélas avaient disparu. Les chefs d’États africains qui étaient ses amis ne le prenaient plus au téléphone. Il était devenu un paria. Ainsi s’achève toujours le règne des dictateurs africains qui font de leur propriété privée en s’entourant d’un régime prédateur. Comme le disait Nelson Mandela: 《 tous ceux que Mobutu avait aidés pendant trente ans ne voulurent plus le connaître pendant ses derniers jours sur terre》.
Footbal: Mohamed Salah remporte le titre du meilleur joueur de la sais...
Le meilleur joueur de la saison en Angleterre est désormais connu. Il s'agit de Mohamed Salah. L'attaquant égyptien de Liverpool s'est vu offrir ce trophée individuel ce dimanche soir à l'occasion de la fameuse cérémonie des PFA Awards. Une consécration largement méritée.
À propos du Centre Gabonais des Élections (CGE) Par Pr Wilson-Andr...
Written by Dr Jean Aimé Mouketou
"(...) Qu'on change de nom de la CNE, CENAP au CGE, le régime au pouvoir opte toujours pour l'immobilisme par l'enrobement aux fins de tétaniser les mécanismes relevant des survivantes des aspirations populaires de 1990, quant à promouvoir la democratie (...)"
Je tiens à remercier des compatriotes comme Marcel Djabioh qui ne cessent encore une fois de dénoncer et nous éclairer sur ces questions sensibles qui paraissent certaines pour le plus grand nombre de Gabonais et acquises pour les émergents. Cependant, comédie on peut très bien le constater il n'y a guère de désir du régime PDG au pouvoir d'assainir la vie politique et de provoquer une respiration du politique dans notre pays.
Depuis 1990, avec le retour du multipartisme intégral et la marche vers l'idéal démocratique, l'on a l'impression de reculer et de s'enfoncer derechef dans les abysses non vertueux du parti unique. Comme si la Conférence Nationale n'avait pas débrayé et enrayé cette vielle machine à frauder les élections, à monopoliser et conserver le pouvoir au nom de Bongo et des oligarques.
Dans cette optique, les mandats passent, le temps se transforme en longue durée, mais les habitudes de tricherie demeurent. Qu'on change de nom de la CNE, CENAP au CGE, le régime au pouvoir opte toujours pour l'immobilisme par l'enrobement aux fins de tétaniser les mécanismes relevant des survivantes des aspirations populaires de 1990, quant à promouvoir la democratie ; toute chose organisée finement et sous cape à son profit.
Par conséquent, il ne s'agit point de déshabiller Paul pour habiller Jacques. D'autant plus que les peintures rupestres et millénaires ravalées et empreintes de matériaux modernes demeureront toujours appartenir à un autre âge
Aussi, sans y changer l'esprit et les objectifs de l'État face aux menaces de chaos de plus en plus perceptibles aujourd'hui, le sentiment de révolte contre les imposteurs demeurera persistant. D'autant plus que, contradictoirement, ce pouvoir obsessionnel est déterminé à préserver ses intérêts oligarchiques au dépens de ceux de l'ensemble des Gabonais.
Ainsi, que ce soit la CNE, la CENAP ou le CGE, la musique est connue. On tente de réanimer ou ressasser toujours une recette éculée et contreproductive pour la majorité des Gabonais. Commence également le tripatouillage à l'origine des contestations des résultats des processus électoraux biaisés, contestés et source de violences politiques dans notre pays.
Chez les Ngwe-Myènè et, probablement, chez tous les Bantu, il importe de retenir ce proverbe: "Okoga éré kalwa gando": "Un vieux tronc d'arbre ne se transforme jamais en crocodile". Pour ma part, je crois que l'inverse l'est aussi.
Ainsi, après moult hold-ups électoraux sur la base des mêmes pratiques et prétentions frauduleuses des ancêtres du CGE en faveur du même régime au pouvoir depuis 1990, comment s'imaginer qu'il en serait autrement aujourd'hui ? Comment l'Opposition peut- elle croire à la sincérité du scrutin à venir relatif aux élections législatives? Comment cette partie de l'opposition déterminée à aller aux élections peut-elle croire à d'éventuelles velléités du régime au pouvoir actuel à s'essayer ou envisager un partage institutionnel du pouvoir ? Je veux parler de tolérer une cohabitation normale ou " comme in l'entend" aux Sommets de l'État ?
À moins d' aller à la pêche de quelques circonscriptions, synonymes de victoires personnelles ou individuelles qui élimineraient ou saborderaient pour longtemps toute stratégie commune, de l'union des partis politiques autour Jean Ping, de conquête du pouvoir au Gabon.
À moins que ce dernier hold-up électoral du 27 août 2016 soit considéré par les prétendants comme derrière nous!
À ce moment-là, les torts seront partagés et
s'ouvrira un nouveau grand livre des responsabilités avec faute grave, le soir de tous les comptes à venir. Excepté si l'histoire donne raison aux partis de l'opposition en question et candidats aux élections législatives à venir et qui ont cru au CGE, nouvelle institution en charge des Élections au Gabon.
Wilson-André Ndombet
Professeur Titulaire des Universités.