Une diaspora gabonaise HOSTILE aux BONGO, et une diaspora gabonaise AUX ORDRES des BONGO et affiliés.
Contexte :
Depuis plusieurs mois les Gabonais ne comprenaient plus rien au sein d’une diaspora gabonaise fragile non seulement par son effectif comparé à celui des autres diasporas africaines, mais fragile aussi par la dispersion d’une multitude de sous-groupes à ne plus rien comprendre dans les objectifs qui les motivent réellement.
Parmi ces sous-groupes, les derniers nés comptent, entre autres, une Convention de la Diaspora Gabonaise (CDG) qu’on affiliait d’abord à André MBA OBAME, puis à Jean PING ; un Conseil Représentatif de l’Opposition Gabonaise à l’Extérieur (CROGE) né d’une nostalgie MORÉNISTE revendiquée par une poignée de quinquagénaires vivant en Île-de-France depuis près de 30 ans et dont certains sont assujettis, un coup à Paul MBA ABESSOLE et Pierre-André KOMBILA, un coup à Raymond NDONG SIMA, mais ouvertement hostile à André MBA OBAME et à Jean PING.
Ces deux principaux groupes sont en rivalité inégale depuis plusieurs mois a-t-on appris des sources internes pour des raisons suffisamment claires pour peu que les pédigrées des dirigeants de chacun de ces groupes soient comparés.
En effet, Jean Pierre ESSONO MENIÉ, dirigeant du CROGE, passerait son temps à casser du sucre sur le dos de son petit-frère de même ethnie du Nord Bruno ELLA NGUEMA, dirigeant de la CDG, et jurerait partout qu’il détruirait la CDG pour des raisons de tribalisme.
En effet, le dirigent du CROGE reprocherait à son petit-frère FANG d’être entouré d’hommes n’appartenant pas à son ethnie et que cela lui coûterait cher d’aller à l’encontre des traditions FANG. D’autre part, le dirigeant de la CDG mettrait toute son énergie sous la gestion d’hommes non recommandables à l’exemple de son ancien Secrétaire exécutif adjoint (un Punu) et de son actuel Secrétaire exécutif (un Ndzébi), tous deux en effet d’ethnies différentes de lui.
La haine du dirigeant du CROGE envers celui de la CDG aurait atteint son paroxysme lors de l’organisation du congrès de l’opposition à Paris du 5 au 7 décembre 2014. Congrès au cours duquel le CROGE et d’autres mouvements n’auraient pas été impliqués dans la gestion en amont dudit événement, et selon nos sources, malgré le fait que le dirigeant du CROGE se serait rapproché finalement du dirigeant de la CDG lors d’un entretien à huis clos dans un hôtel particulier de Paris. Finalement, une place plus qu’honorable fut accordée au CROGE dans cet événement. Nous avons également appris que les autres mouvements n’ayant pas été impliqués à l’organisation de cet événement n’en n’ont guère voulu à la CDG si ce n’est le reproche d’avoir organisé un tel événement à une période de fin d’année.
Mais, essayer de chasser le naturel, qu’il revient au galop encore plus fort, à tel point que la notoriété marquée par la CDG lors de ce congrès ne pouvait que frustrer davantage la fierté de celui qui a toujours revendiqué être le doyen des opposants gabonais à Paris, le président du CROGE, et que rien ne pouvait s’y faire sans sa bénédiction. La haine continuait donc sous une autre forme, mais à sens unique ?
Cette haine à sens unique du président du CROGE envers son frère de la CDG a conduit la diaspora gabonaise à une crise qui n’a pas laissé l’opposition gabonaise et le reste des Gabonais indifférents. A tel point qu’un certain Ange-Landry MBENG, de son petit nom d’enfance Lanlaire ayant observé la situation à distance pendant que certains l’empêchaient de se rapprocher de la CDG et encore moins du congrès de l’opposition, a été présenté à Bruno ELLA NGUEMA par le dirigeant du mouvement Gabon Debout en la personne de Célestin ELLA OLLOMO.
Ayant finalement fait la connaissance du dirigeant de la CDG, M. Ange-Landry MBENG décide de s’impliquer davantage et d’expliquer aux Gabonais ce qu’il a subi avec le régime des BONGO. M. Ange-Landry MBENG trouve ainsi une tribune qui lui est offerte par la CDG et se met librement à parler aux Gabonais du fond de ce qu’il a dans sa conscience et de ce qu’il dit savoir du système des BONGO.
Cet épisode n’a pas aidé à diminuer l’intensité de la haine du dirigeant du CROGE envers celui de la CDG, bien au contraire les relations ont empiré jusqu’à produire des montages vidéos farfelus contre la CDG et Bruno ELLA NGUEMA sous entendant la réception d’une enveloppe d’argent d’un montant de 300000€ de la part d’André MBA OBAME qui aurait financé la CDG et le congrès de Paris, et d’autres allégations aussi graves que mensongères. Après une brève période de doute mais très vite dissipée par les incohérences et les intentions malveillantes du fomenteur de ces documents vidéos, et dont l’objectif principal était de nuire à l’image de Bruno ELLA NGUEMA qui est l’un des rares Gabonais de l’opposition au sein de cette diaspora à exiger la lisibilité de statut (identité) socio-professionnel de tous les Gabonais qui prétendent vouloir libérer le Gabon et revendiquent l’instauration d’un Etat de droit au Gabon.
Bruno ELLA NGUEMA, de sources vérifiées, aurait toujours rappelé à ses compatriotes qu’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire à savoir ; exiger le respect du droit, la valeur du travail et la compétence, si, celui qui revendique ces valeurs n’y arrive pas déjà dans un pays comme la France qui lui offre toutes ces garanties. En d’autres termes, c’est vouloir reproduire les travers du Bongoïsme dont les valeurs sont fondées sur le népotisme, le mépris du travail et le déni total de compétence. Un système qui a toujours fait d’un chien un ministre ou un Homme d’État, et d’autre part d’un Homme aux vraies compétences et dévoué d’un chien. Ces gabonais aux statuts flous seraient plus nombreux au sein de la diaspora gabonaise et seraient incontestablement à la solde du régime.
Après l’annonce de la mort d’André MBA OBAME, M. Ange-Landry MBENG, fidèle à son tempérament d’écorché vif, s’exprime à nouveau librement lors d’une conférence de presse filmée et mise sur les réseaux sociaux. Dans ladite intervention, M. Ange-Landry MBENG accuserait un BONGO vivant en Île-de-France d’être aux commandes des troubles au sein de la diaspora gabonaise, et que ce dernier serait une rallonge du système PDG-BONGO pour infiltrer la diaspora gabonaise qui tenterait d’échapper au contrôle de ce système.
Cette interprétation aurait pu rester dans les rumeurs si l’événement de samedi 25 avril 2015, n’était pas venu donner d’autres arguments permettant de se poser la question sur l’identité de ceux qui représentent réellement la diaspora gabonaise en Europe et en Amérique du Nord, ainsi que leur réel objectif.
En effet, une manifestation est organisée place du Trocadéro à Paris pour demander la libération de Georgette TOUSSAINT et Annie-Léa MEYE, deux femmes gabonaises détenues arbitrairement par les forces aux ordres du système BONGO, et juste après, et à quelques pas seulement, une conférence de presse était tenue par un groupe présidé par le secrétaire exécutif du CROGE et dans lequel figurait un BONGO et beaucoup d’autres gabonais de la diaspora…
Après quelques généralités sur le Gabon et sur la question des arrestations abusives des deux femmes activistes, proches de l'opposition déterminée, le ton de la conférence de presse était très vite donné en fustigeant à nouveau la CDG de Bruno ELLA NGUEMA. La parole a circulé avec comme dénominateur commun une volonté de détruire ladite CDG qui, d’après certains intervenants, contrôlerait les interventions de M. Ange-Landry MBENG qui s’en pendrait tous azimuts à certains membres du Front et de l’Union nationale.
A cette vendetta clairement annoncée dans la haine exprimée à sens unique entre deux frères FANG du Nord, est venue se rajouter l’autre déclaration outrecuidante d’un BONGO qui, sans prendre des gants ni revoir son historique, a clairement annoncé devant l’assemblé qu’il intenterait un procès contre M. Ange-Landry MBENG et le groupe qui lui offre une tribune pour raconter aux Gabonais les sévices que les BONGO lui ont faits subir. Cet épisode est apparu invraisemblable, le comble des combles typique des républiques bananières où ceux qui ont contribué activement à la déliquescence de l’État se sentent irréprochables devant leurs propres victimes.
En effet, les relâchements des couloirs après la conférence de presse laissaient entendre qu’un BONGO se serait même donné le luxe de menacer nommément l’exécutif de ladite CDG, et que tous les membres qui constituaient le groupe de cette conférence de presse, pour la majorité des PDGistes - Bongoïstes auraient jubilé sur ces menaces.
Mais à quelque chose malheur est bon, ainsi le mérite de cette conférence de presse aura été d’apporter la définitive clarification sur les mobiles de cette haine à sens unique et fratricide entre le président du CROGE et le président de la CDG. La CDG serait hostile à vénérer un BONGO venant donner des orientations au sein de la diaspora de l’opposition alors même que ce BONGO a été aux affaires et pas les moindres avant d’être « en exile politique » pour ceux qui veulent bien le croire. Heureusement que tous les Gabonais ne sont pas BONGOÏSÉS et que la lumière finit toujours par dissiper la nébuleuse d’une dictature aux multiples formes et transfuges. Pour les quelques journalistes qui ont interrogé certains participants de ladite conférence, il est évident que cette infortune procure à la diaspora gabonaise des opportunités qu’elle n’aurait pas eues sans elle, celle de clarifier officiellement sa double identité.
En effet, en poussant les interrogations jusqu’à leur critique la plus objective, les forces de l’ordre du territoire français, garantes de l’État de droit, pourraient interpeller les Gabonais qui organisent lesdites manifestations (conférences de presse et autres manifestations coûteuses…), à l’exemple des animateurs de la conférence de presse du 25 avril dernier, de décliner clairement leur statut en France, pour que l’État français ait un regard sur les sources de revenus qui leur permettent autant d’opulence. Cette traçabilité permettrait aux Gabonais de savoir la vérité et comment vivent ceux qui parlent à leur nom au sein de leur diaspora.
Cette question posée aiderait tous les Gabonais de la diaspora et du territoire à comprendre qui manipulerait qui et surtout dans quel but ?
Nous avons par ailleurs appris que cette question aurait été posée plusieurs fois à la CDG qui, d’après les sources interrogées, n’a jamais hésité à dire comment elle finance ses activités, à tel point que les statuts socio-professionnels de tous ses membres (CDG) sont connus et sont officiellement inscrits dans les registres relatifs à leur domaine de compétence respectif. Autrement dit vérifiable à souhait au sein de l’État français. Aucun membre de la CDG n’est « exilé politique » ni ténébreux dans son statut en France.
Il serait donc opportun et sincère envers l’opinion du peuple gabonais que tous ceux qui ont fustigé la CDG lors de la conférence de presse de samedi 25 avril 2015 à Paris fassent la même chose pour que la diaspora gabonaise de l’opposition soit enfin responsable et que les Gabonais sachent enfin qui est qui dans sa diaspora.
En effet il est très difficile de vivre en France, ou dans tout autre État de droit et capitaliste de surcroît, si on n’a pas de revenus clairement déclarés. Sinon lorsqu’il y a disproportion entre le train de vie d’un individu (ou d’un groupe) et sa source de revenu, il y a présomption d’enrichissement illicite ou de détournement de fonds en bande organisée.
Il est certain que si l’Afrique veut s’en sortir, et particulièrement pour le cas du Gabon, une opposition floue et tordue ne conduira pas ce pays au changement attendu par son peuple.
Au terme de cette petite enquête à la demande d’une certaine catégorie de Gabonais, de Français et amis du Gabon, les Gabonais dispersés à travers le monde pourraient être répartis selon leurs convictions politiques et leurs propres idéologies en deux catégories incontestables :
1- Le groupe de la diaspora gabonaise hostile aux Bongo qui ont tué leur pays
2- le groupe de la diaspora gabonaise aux ordres des Bongo qui ont tué et qui continuent de tuer leur pays.
Dorénavant les Gabonais devront faire avec sa diaspora divisée en deux clans jusque-là restés invisibles :
Cette vérité est dite et très certainement d’autres seront dévoilées aux Gabonais qui sont otages de manipulation et d’intimidations.
L’Afrique en lutte.
Sylvain Amos
Fenêtre sur l’Afrique
Radio Kanal K