Economie (151)
Bénin: le belge Christiaan De Block prend la tête du port autonome d...
Written by La RedactionC’est au cours d’une cérémonie fort simple dans les locaux de la direction générale du port autonome de Cotonou que l’acte a été officialisé ce mercredi 04 avril 2018. Le belge Christiaan de Block est désormais le directeur général du port autonome de Cotonou suivant le contrat de délégation signé entre le port d’Anvers et le gouvernement béninois.
VOICI LES 10 MEILLEURS MINISTRES DES FINANCES !
Written by Les Scoops d'AfriqueL’Africa Performance Index (API) identifie une dynamique différente de la performance des pouvoirs exécutifs africains à travers leurs ministères de l’économie et des finances. Pour cette troisième édition, deux évolutions significatives sont à noter au niveau de l’index. Premièrement, l’élargissement de nos analyses à tous les pays africains au lieu de la zone franc CFA ou des régions centrales et ouest africaines comme ce fut le cas lors des éditions précédentes. En second lieu, les dimensions traditionnelles à savoir le cadre institutionnel et fiscal, les facteurs économiques endogènes ont été complétées par une nouvelle dimension: l’Infrastructure Financière Digitale.
Les impératifs de l’inclusion financière et du développement du potentiel entrepreneurial sont devenus inévitables dans l’érection des modèles de développement en Afrique. Dans le contexte inextricable des innovations en matière de finance et de technologie, il y a une nécessité grandissante que les ministères de l’économie et des finances demeurent pertinents et efficaces en termes de régulation, et de conformité aux exigences du marché. Au-delà du réexamen du modèle publique, il se dégage des actions précises que l’API recommande à travers sa gamme d’indicateurs.
Le Top 10
Essentiellement, les ministères de l’économie et des finances de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est ont fait bouger l’Afrique cette année. L’API révèle dix pays qui ont su maitriser les équilibres macroéconomiques, avec des taux de croissance supérieurs à 5% qui devancent leurs croissances démographiques. Le défi commun qui demeure est celui du maintien du rythme de croissance. Il faut rappeler qu’entre autres facteurs, les pays africains ne se développeront que s’ils parviennent à soutenir des taux de croissance avoisinant 10% sur au moins une décennie. Au niveau institutionnel, il y a un besoin grandissant du développement de compétences et des innovations qui permettraient d’imprimer une direction claire à l’action publique en fonction des besoins des petites entreprises et du secteur informel aux échelles nationales.
1.Burkina, 53%
2.Sénégal, 52%
3.Tanzanie, 48%
4.Ethiopie, 47%
5.Kenya, 46%
6.Rwanda, 45%
7.Niger 43%
8.Guinée 43%
9.Cote d’Ivoire 42%
10.Togo,41%
Facteurs Endogènes: Burkina, Ethiopie, Guinée
La palme d’or dans la gestion de la croissance va au Burkina Faso qui, malgré une baisse des recettes fiscales et une hausse des dépenses sécuritaires réussit le pari de la reprise économique après un épisode d’instabilité politique et une campagne agricole 2015 peu fructueuse. En effet, parti de 4% en 2015, le Burkina enregistre cette année la meilleure croissance économique en Afrique avec plus de 8% devant l’Ethiopie (8%), la Cote d’Ivoire et la Tanzanie (7,3%). Le Burkina a également à son actif, la création d’un écosystème entrepreneurial qui gravite autour de 6500 petites entreprises créées chaque année.
L’Ethiopie, pour sa part, consent des efforts en termes de développement industriel, et des réformes de nature à améliorer le climat des affaires. La croissance du secteur agricole a par contre été compromise par la sècheresse et l’inflation reste une menace. Quant à la Guinée, son rebond économique s’explique par l’apaisement des tensions politiques et la fin de la crise Ebola. On remarque par ailleurs une baisse concrète de l’inflation. Le Niger fait également mention honorable en termes de relèvement économique.
Infrastructure Financière Digitale: Kenya, Sénégal, Cote d’Ivoire, Tanzanie, Togo
L’API recense quatre déterminants qui favorisent la construction de l’infrastructure financière digitale quasi inexistante dans les pays africains. Il s’agit(i) des centres d’Innovation, (ii) de l’organisation de dialogues publics sur les technologies financières et de régulation, (iii) de la création de Sandbox, c’est-à-dire un environnement digital sécurisé pour expérimenter l’offre de services financiers innovants, (iv) d’outil national de vérification digitale d’identité.
Au niveau de cette dimension d’évaluation de l’action des ministères de l’économie et des finances, les scores sont faibles et se trouvent entre 10 et 40%. Le Kenya et le Sénégal prennent cependant le pas en raison de leur pépinière d’innovation technologique qui se développe à travers des incubateurs et accélérateurs d’entreprise, des espaces de co-création pour entrepreneurs et autres centres d’innovations. En réalité, il existe seulement un peu plus de 300 centres d’innovation en Afrique à l’heure actuelle, avec 54 en Afrique du Sud, 27 au Kenya, 16 au Ghana, et 10 au Sénégal entre autres.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Tanzanie et le Togo se démarquent aussi grâce à l’organisation de dialogues publics sur le futur de la finance, des régulations financières et de l’inclusion financière. Il faudra cependant porter l’effort au-delà des dialogues.
Cadre Institutionnel et Fiscal: Rwanda, Cote d’Ivoire, Sénégal
L’Afrique s’améliore sur le plan de la gouvernance économique et politique. Les meilleurs élèves du API ne manquent pas de s’investir dans une planification minutieuse des objectifs institutionnels, et du respect des directives communautaires. Le Rwanda, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont des exemples en la matière mais les autres pays ne sont pas du reste avec des scores entre 50 et 70%. Il faut noter par ailleurs qu’en termes de transparence et de communication institutionnelle des efforts doivent être consentis.
Recommandations et perspectives RegTech
Les ministères de l’économie et des finances ont besoin de s’informer en temps réel sur les processus de prise de décision des entreprises nationales et étrangères. Ils ont également la responsabilité de renforcer la compétitivité de ces entreprises, quelles que soient leurs tailles. Dans le même temps, ils ont besoin d’assurer que les consommateurs sont protégés. La mise en place d’un écosystème digital
1. Rosine Sori-Coulibaly, Burkina Faso
Ministre de l’Économie, des Finances et du Développement depuis le 13 janvier 2016, Rosine Sori-Coulibaly s’emploie à diminuer le poids des dépenses courantes dans le Budget de l’Etat. Également parmi les réformes engagées, la commande publique de manière à en permettre l’accès aux PME.
2. Amadou Ba, Sénégal
En poste depuis septembre 2013, Amadou Bâ, ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal, est à l’origine du cycle croissance engrangé par ce pays depuis 2014. La croissance économique de la deuxième économie de l’UEMOA devrait atteindre 6,8 % en 2017 et 6,9 % en 2018,
3. Philip Mpango, Tanzanie
Nommé ministre des Finances depuis 2015, Philip Mpango poursuit le processus des réformes structurelles pour, entre autres, financer la gratuité de l’education et mener à bout la nationalisation des pierres précieuses.
4. Abraham Tekeste, Éthiopie
Nommé ministre des Finances en 2016, Abraham Teskete est en charge de l’implémentation du plan quinquennal de l’Ethiopie. L’objectif de ce programme est d’afficher une croissance de PIB de 11% par an. Sur la période, la croissance industrielle est fixée à 24% par an.
5. Henry K.Rotich, Kenya
Henry K. Rotich est, depuis le 15 mai 2013 , le ministre des Finances du Kenya.
Il est à l’origine des réformes en profondeur de l’Economie kenyane. Prônant la diversification, il fait face à différents enjeux dont le financement de la dette publique extérieur.
6. Claver Gatete, Rwanda
Ministre des Finances et de la planification économique du Rwanda depuis 2013, il se distingue dans la rationalisation des dépenses courantes, la mise en place des politiques innovantes (diaspora bound) et la facilitation des procédures pour les opérateurs économiques.
7. Hassoumi Masaoudou, Niger
Ministre des Finances du Niger depuis octobre 2016, il a pour challenge le financement du Plan de Développement économique et social du Niger sur la période 2017-2021. Dans un contexte sécuritaire tendu, il a engrangé beaucoup de succès en une année.
8. Malado Kaba, Guinée
Ministre des Finances depuis janvier 2016, elle hérite des projets de financement des grandes infrastructures. Réputée disposer d’un carnet d’adresse international impressionnant, la première guinéenne nommée ministre des Finances a obtenu des résultats satisfaisants vis-à-vis des baille de fonds.
9. Adama Koné, Côte d’Ivoire
L’ex patron du Tresor public ivoirien est parvenu au poste du ministre de l’Economie et des Finances à concilier l’impératif de la maîtrise du Budget avec la nécessité de la croissance. La crise actuelle du cacao n’a pas rompu cet équilibre. Les fondamentaux ivoiriens restent solides.
10. Sani Yaya, Togo
Ministre de l’Economie et des Finances du Togo depuis 2015, son grand défi reste de restructurer la dette du pays et de mobiliser des fonds pour financer les programmes de développement. En deux ans, les résultats engrangés forcent le respect.
WhatsApp, Viber, Omo and Facebook Messenger are hurting Mobile revenu...
Written by ERIC K. ALOVORMobile revenue growth has declined in sub- Saharan Africa since 2013 and is expected to continue its downward trend until the end of the decade—despite a fast-growing subscriber base.
Much of the drop has been attributed to the use of over-the-top (OTT) messaging services like WhatsApp and Facebook Messenger. With more subscribers showing a preference to chat and and make voice calls via these platforms, there’s an “increasing cannibalization of traditional voice and messaging revenues,” according to a new Mobile Economy report by the GSM Association (GSMA) trade organization.
Unlike in more advanced markets, phone operators in sub-Saharan Africa are still investing in adding voice users which along with SMS text messages drives the majority of revenue. The region is expected to add another 100 million subscribers in the next three years. This is all happening as smartphone penetration and mobile-data networks also grow—and with more users starting to use apps like WhatsApp, Messenger and Skype.
Mobile revenue growth has declined in Sub-Saharan Africa
At stake for Africa’s telcos is the significant capital investment made to build out mobile networks. The industry is expected to spend around $31 billion to expand across sub-Saharan Africa over the next four years, says GSMA.
Telco executives argue that to see a return on that investment, voice and SMS revenue growth will need to match or outperform previous years. “You can’t adjust your costs for building the same quality of network,” a senior executive at one of Nigeria’s main telcos told Quartz, referring to a problem of “voice transference” as more Nigerians use WhatsApp in particular.
Services like WhatsApp and Facebook Messenger have been subject of debates by local mobile operators and regulators. Last year, Nigeria’s telecoms regulator claimed that amid diminishing revenues, OTT services overwhelm local operators’ networks and leave them with little incentive to invest and improve broadband capability. South African operators also have complained about OTT services freeloading on their networks.
“They don’t pay taxes, don’t develop infrastructure, they don’t even open offices and create jobs. They are undermining our industry.” complained a senior executive at one of South Africa’s largest mobile operators, who asked not to be identified as he did not have permission to speak publicly on the topic.
More 4G networks are being launched in Sub-Saharan Africa
Local regulators keen to be seen as supportive of digital platforms favored by young people also do not want to discourage investors—or harm tax revenue—by ignoring the complaints of the phone companies.
“The government is trying to protect their licensees,” said the Nigerian executive, who also did not have permission to speak publicly. “They’ve been trying to understand the impact to their licensees and asked us (telcos) if WhatsApp should be blocked because they cannot be regulated or taxed. But we’ve said no. They’re rendering a service.”
There are increasingly concerns that the current live-and-let-live attitude might need to change. Last year Zimbabwe’s regulator rejected overtures by local operators to stifle OTT services. Ghana towed the same path by ruling out regulating OTT services, with the government saying it will focus on boosting technology rather than restricting it.
BAD : une nouvelle stratégie pour créer 25 millions d’emplois sur ...
Written by ERIC K. ALOVORJe me rejouis de cette initiative de la BAD d'adopter une strategie pour creer 25 millions d'emplois pour la jeunesse africaine, toutefois je voudrais sugerer a notre institution Africaine de former massivement des ingenieurs mecaniciens et des polytechniciens capable de transfomer nos produits agricoles, des ingenieurs et des polytechniciens capable de transformer nos minerais. Nous devons investir dans la maitrise de la science, nous devons revoir drastiquement notre systeme educatif. La suprematie de l'occident sur le continent africain trouve sa raison dans la maitrise de la science. La science est universselle, en mettant les moyens et les infrastructures en place, les africains peuveut maitriser la science. Je propose que notre systeme educatif soit reformer en formant 80 % d'ingenieurs /polytechniciens et 20 % de literature dans nos pays. Mes Chers freres d'afrique, comprenez une chose tres importante, tant que nous ne maitrisons pas la science au meme titre que les autres continents, nous demererons l'esclave des autres. Tant que nous sommes incapable de transformer nos produits agricoles, tant que nous sommes incapable de transformer nos minerais, nous serons toujours la vache a lait des autres. La solution est que chaque pays d'afrique doit former 10 000 ingenieurs / polytechniciens pour amorcer l'industrialisation de l'afrique. Je demande expressement au president de la BAD de diriger sa nouvelle strategie de creation de 25 millions d'emplois vers la formation de 10 000 ingenieurs / polytechniciens dans chaque pays de l'afrique.
Je vous remercie.
Je suis Monsieur FANGNON
Ingenieur
Genie Mecanique
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(Agence Ecofin) - A l’horizon 2025, la Banque africaine de développement (BAD) promet de générer 25 millions d'emplois à travers sa nouvelle stratégie qui pourrait avoir un impact positif sur un total de 50 millions de jeunes.
Dénommée « Emploi pour les jeunes en Afrique (JfYA) », la nouvelle stratégie de l’institution panafricaine portera sur des secteurs stratégiques clés comme l'intégration, l'innovation et l'investissement.
Ainsi, grâce à la mise en œuvre du pilier Innovation de la Stratégie JfYA, la BAD déploiera des programmes dans les secteurs agricole, industriel et celui des TIC. L’institution entend mettre en place également un laboratoire d'innovation destiné à développer des solutions prometteuses pour accélérer la création d'emplois sur le continent.
Au titre des nouveaux outils à implémenter pour faciliter les politiques macroéconomiques propices à l'emploi des jeunes, la banque est en train de mettre en œuvre un indice de l'emploi des jeunes.
«Nous intégrons les composantes de l'emploi des jeunes et de l'entrepreneuriat dans de nouveaux projets de la Banque et travaillons en étroite collaboration avec les pays membres pour élaborer des politiques qui favorisent des emplois décents pour les jeunes», a déclaré M. Akinwumi Adesina, président de la BAD.
D'autres initiatives telles qu’Empowering Novel Agri-Business-Led Employment (ENABLE), et le Forum des jeunes agripreneurs africains (AYAF), sont des projets grâce auxquels la BAD dote les jeunes des compétences nécessaires pour leur autonomie.
Selon les statistiques, 60% des personnes sans emploi sont des jeunes.
Fiacre E. Kakpo
Morovia: La monnaie unique de la CEDEAO encore repoussée
Written by ERIC K. ALOVORLes 15 Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) devront encore patienter 5 à 10 ans avant de disposer d’une monnaie unique.
Le président de la Commission, Marcel de Souza, invoque la non convergence actuelle des économies des Etats membres de la CEDEAO pour justifier l’impossibilité de réaliser la monnaie unique à la date de 2021, fixée comme échéance.
Dans un communiqué, la CEDEAO souligne qu’une économie est convergente lorsqu’il y a une politique budgétaire coordonnée à la fois avec une politique monétaire et une politique d’endettement. Ce qui n’est pas encore le cas actuellement pour nos Etats, où l’inflation constitue un véritable problème.
Le 51ème sommet de la CEDEAO s’est ouvert à Monrovia le 1er juin 2017.
Côte d’Ivoire – la certification des vols vers les Etats Unis exp...
Written by ERIC K. ALOVORLa certification des vols directs d’Abidjan vers les États Unis obtenue par la Côte d’Ivoire expire au premier semestre 2017. L’aéroport international Félix Houphouet Boigny avait eu cette certification pour deux ans, mais aucun vol direct n’a eu lieu jusqu’a présent entre Abidjan et un aéroport des États Unis. La raison est difficile à expliquer vu l’attractivité de l’économie Ivoirienne et sa croissance d’au moins 9% ces dernières années.
La très sérieuse et rigoureuse Transportation Security Administration (TSA), le département de la sécurité des transports dépêchera en 2017 des inspecteurs en Côte d’Ivoire pour une mission d’audit en vue de renouveler ou pas la certification de l’aéroport d’Abidjan. Tous les pourparlers entre Gaoussou Toure , le ministre des transports et des compagnies aériennes ont échoué, aucun transporteur aérien n était intéressé par la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui Southafrican Airways effectue ses vols vers les USA à partir du Ghana. Ethiopian Airlines ecffetue Lome - Newark en Ditect. La Royale Air Maroc depuis son hub de Casablanca tout Air France à Roissy Charles De Gaule près de Paris.
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Economie numérique : Yayi Boni à la tête de la Fondation africaine ...
Written by Jean-Thimothé KangangaApres 10 ans passés à la tête du Bénin, Yayi Boni a été désigné, le 25 octobre, président de la Fondation africaine d’intelligence économique et de l’économie numérique (FAIE
L’ancien président du Benin Thomas Yayi Boni, a été désigné président de la Fondation africaine d’intelligence économique et de l’économie numérique (FAIE). Les promoteurs de cette Fondation ont fait ce choix, eu égard à son parcours d’économiste et sa riche expérience à la tête de son pays.
Fondée par les investisseurs privés, Anglais, Américains, Français, Britanniques, Japonais, Nigérians, Sud-Africains, Sénégalais, Ivoiriens et Ghanéens, cette Fondation dont l’objectif est l’amélioration des conditions des vies des africains, vise à révolutionner le numérique sur le continent. Elle a également pour mission de sensibiliser l’Afrique sur la nécessité d’accélérer les réformes économiques, politiques et sociales afin que tous les pays puissent tirer un grand profit de leurs richesses.
La Fondation vise à mettre en place en Afrique une plateforme régionale et continentale relative aux TIC, à travers deux axes : l’adoption des politiques nationales pour faire de la maîtrise de l’outil informatique une exigence basique pour tous les citoyens africains, l’adoption de la certification (113), une norme métrique internationale dans le domaine des TIC comme norme en Afrique.
Benin: Les béninois perdent patience malgré la bonne volonté du gou...
Written by 24haubeninDepuis l’arrivée au Pouvoir du Président Patrice Talon, le 06 avril 2016, des crises socio-économiques se multiplient et se développent comme des champignons. Les mesures prises par le gouvernement tardent à porter leurs fruits. Les populations perdent patience.
Selon les béninois, le Gouvernement du Président Patrice Talon peine à trouver des solutions appropriées à la crise socio-économique que traverse le pays. Pour les population, au lieu d’atténuer les tensions, le pouvoir les aggrave. La première illustration ; est le développement de la crise à l’université d’Abomey-Calavi. Pour nos concitoyens le régime de la rupture a laissé pourrir la situation. La polémique autour du système Lmd (Licence master doctorat) se posait depuis le temps de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, François Abiola. Ce dernier, avec l’appui du Chef de l’Etat d’alors, Boni Yayi, trouvait une solution consensuelle au différend entre enseignants et étudiants sur ledit campus.
On se souvient que l’ancien régime avait obtenu l’organisation de la session de rattrapage à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) après négociations avec les enseignants. La tension entre enseignants et étudiants a baissé. Mais, à l’ère de la Rupture et du Nouveau départ, rien n’a été fait de manière concrète pour solutionner le problème. Il y a eu assez de soulèvements sur le campus.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Odile Athanasso est restée inactive. La crise s’est amplifiée avec comme effet la bastonnade des étudiants devant la bourse du travail à Cotonou sous prétexte qu’ils ont violé des lignes rouges du Préfet du Littoral, Modeste Toboula. La suite, c’est le renvoi de 21 responsables d’étudiants des universités publiques du Bénin pour cinq ans. Qu’est-ce qu’il faut faire pour corriger la situation ? Toujours rien du côté du Gouvernement. Après, on assiste à l’escalade de la violation au campus d’Abomey-Calavi. Face à l’ampleur d