L’enquête, qui a fait l’état de la corruption en Afrique, conformément à une préoccupation des chefs d’Etats de cette partie du monde, indique que « l’homme qui avait compromis les chances de son pays de prendre la présidence de la commission de l’UA, traine des casseroles de son passage en Afrique centrale, notamment au Gabon et au Congo où il avait exercé en tant qu’envoyé de l’ancien secrétaire général de l’ONU ».
« Empochant la coquette somme de 200 000 euros des mains du président Gabonais, Ali Bongo, l’ancien diplomate a tenu sa langue face à tout ce qui se passait dans le pays, notamment durant la période post-électorale. À ces 200 000 euros s’ajoute une autre somme de 50 000 euros cette fois », poursuit le journal en ligne. « Selon les sources d’AfriqueConfidentielle, précise-t-on, le diplomate a su convaincre un homme d’affaires sénégalais basé à Libreville de lui remettre la somme en contrepartie d’une protection et d’une garantie d’exfiltration en cas d’événements violents dans un pays en ébullition à l’époque ».
Dakaractu