«Nous avons arrêté six hommes qui arrêtaient des femmes et les déshabillaient. Ils ne sont pas supposés faire appliquer la loi antipornographie, c'est à l'Etat de faire cela», a déclaré une porte-parole de la police, Judith Nabakooba.«Nous allons les déférer devant la justice», a-t-elle ajouté, déconseillant «à la population de se faire justice soi-même».
Vêtements «provocants» interdits par la loi antipornographie
Outre l'exhibition des organes sexuels, mais aussi des cuisses, seins et fesses et les «attitudes suscitant l'excitation sexuelle», cette loi antipornographie prohibe notamment les vêtements jugés «provocants» et interdit d'antenne les artistes trop légèrement vêtus.
Lundi, le président Museveni a en outre promulgué une loi durcissant la répression déjà sévère de l'homosexualité, laissant craindre, selon certains défenseurs de la cause homosexuelle une augmentation du harcèlement et des violences dont sont déjà largement victimes les homosexuels en Ouganda, où l'homophobie est alimentée par les puissantes Églises évangéliques.Cette loi a suscité de nombreuses critiques, notamment parmi les partenaires occidentaux de l'Ouganda. AFP