Lesotho: l'épouse du Danois accusé d'avoir mutilé des fem...
Written by AdministratorL'epouse d'un Danois poursuivi en Afrique du Sud pour agression sexuelle après la découverte de 21 organes génitaux féminins dans son congélateur a été tuée par balles au Lesotho, a indiqué la police jeudi.
Anna Matseliso Molise, 28 ans, "a été blessée par balles mardi soir entre 19 et 20 heures devant sa maison" à Maseru, la capitale du Lesotho, a expliqué un porte-parole de la police du Lesotho, Clifford Molefe.
Elle raccompagnait un ami à une station de taxi, quand des assaillants non identifiés lui ont tiré dessus, a-t-il précisé.
Elle "a été transportée d'urgence au Queen Mamohato Memorial Hospital (à Maseru) où elle a été déclarée morte", a-t-il ajouté.
"Nous ne sommes pas en mesure de confirmer s'il s'agit ou non s'agit d'un crime commandité", a ajouté Clifford Molefe.
La police sud-africaine avait proposé de fournir une protection à la jeune femme, mais elle avait refusé, a précisé un porte-parole de la police sud-africaine Hangwani Mulaudzi. Aucun suspect n'a été arrêté, a-t-il ajouté, refusant de spéculer sur le ou les auteurs de ce crime.
Anna Matseliso Molise, originaire du Lesotho, était "un témoin clé" dans le procès de son mari, qui est en détention provisoire depuis fin septembre. Elle avait elle-même été "victime" d'agression sexuelle de la part de son époux, a ajouté le brigadier Mulaudzi, refusant de donner des précisions.
Ce dernier, âgé de 58 ans, doit comparaître le 4 novembre à Bloemfontein, dans le centre de l'Afrique du Sud, pour demander sa libération sous caution, selon la police sud-africaine.
Vingt-et-un morceaux d'organes génitaux féminins avaient été retrouvés dans son congélateur. Des anesthésiants et du matériel chirurgical ont également été découverts au domicile de ce propriétaire d'armureries à Bloemfontein.
Selon la législation sud-africaine, son identité ne peut pas être divulguée avant que l'accusé plaide coupable ou non coupable
Au Congo, la «pire journée» depuis la guerre civile de 1997..Quatre...
Written by ERIC K. ALOVORLe Congo est au bord de l'abîme. Mardi 20 octobre, les forces de l'ordre congolaises ont, selon l'agence de presse Reuters, tué quatre opposants au projet de réforme de la Constitution, qui doit être validée par référendum dimanche 25 octobre, et permettre au chef d'Etat Denis Sassou Nguesso de briguer un nouveau mandat présidentiel.
Des centaines de manifestants ont bravé l'interdiction de défiler dans les rues mardi 20 octobre pour protester contre le «coup d'Etat constitutionnel» de Sassou Nguesso. La police a d'abord tirée en l'air puis lancée des bombes lacrymogènes sur la foule, avant de tirer à balles réelles sur celle-ci et de provoquer la mort de quatre personnes.
Des habitants de Brazzaville ont raconté à Reuters qu'ils ont été témoins des pires violences commises depuis la guerre civile de 1997, qui est toujours un traumatisme dans le pays. Des manifestations ont également eu lieu dans la ville côtière de Pointe-Noire, où le réseau internet et de téléphonie était bloqué.
Une photo de manifestants à Brazzaville, mardi 20 octobre. Crédit photo: DR
«La désobeissance civile s'installe», a affirmé à Slate Afrique Andrea Papus Ngombet Malewa, un opposant en exil à Paris. «Le président Sassou Nguesso organise un coup d'Etat constitutionnel» a par ailleurs affirmé à Reuters, Paulin Makaya, le leader du parti d'opposition Unis pour le Congo, qui appelle les pays occidentaux à intervenir. «La réponse brutale des forces de sécurité bafoue les droits des manifestants à la liberté d'expression et de réunion pacifique, et risque d'embraser une situation déjà tendue», a déclaré Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur l'Afrique centrale à Amnesty International.
Selon le ministre de l’Intérieur congolais Raymond Mboulou, cité par l'AFP, seize personnes ont été interpellées à Brazzaville et «seront mises à la disposition des juridictions compétentes pour répondre de leurs actes».
Le bilan de la bousculade de La Mecque approche les 2.000 morts
Written by ERIC K. ALOVORLe bilan de la bousculade au pèlerinage de La Mecque s'est encore alourdi mardi, atteignant au moins 1.958 morts, selon des chiffres officiels donnés par 34 pays, ce qui en fait la catastrophe la plus meurtrière de l'histoire moderne du hajj.
Depuis un bilan officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après le drame, les autorités saoudiennes n'ont plus donné de nouveaux chiffres.
Le nombre de pèlerins tués a toutefois nettement plus que doublé par rapport aux chiffres officiels saoudiens, selon des gouvernements et des commissions nationales du pèlerinage.
Des pèlerins sont toujours portés disparus depuis la bousculade qui a eu lieu lors du rituel de la lapidation symbolique de Satan à Mina, près de La Mecque, dans l'ouest du royaume saoudien.
La précédente catastrophe la plus grave survenue lors du grand pèlerinage musulman remonte au 2 juillet 1990 quand une bousculade dans un tunnel de Mina avait fait 1.426 morts parmi des pèlerins, asiatiques pour la plupart.
Voici un décompte établi par l'AFP sur la base de bilans donnés par les pays concernés:
- Iran: 464 morts
- Nigeria: 199 morts
- Egypte: 182 morts
- Bangladesh: 137 morts
- Indonésie: 129 morts
- Inde: 116 morts
- Pakistan: 89 morts
- Cameroun: 76 morts
- Niger: 72 morts
- Sénégal: 61 morts
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- Mali: 60 morts
- Tchad: 52 morts
- Côte d'Ivoire: 52 morts
- Bénin: 52 morts
- Maroc: 36 morts
- Ethiopie: 31 morts
- Soudan: 30 morts
- Algérie: 28 morts
- Burkina Faso: 22 morts
- Ghana: 17 morts
- Libye: 10 morts
- Somalie: 8 morts
- Tunisie: 7 morts
- Kenya: 6 morts
- Maurice: 5 morts
- Tanzanie: 4 morts
- Chine: 4 morts
- Afghanistan: 3 morts
- Burundi: 1 mort
- Irak: 1 mort
- Jordanie: 1 mort
- Oman: 1 mort
- Pays-Bas: 1 mort
- Malaisie: 1 mort
Burkina Faso: CDP : Le parti se tient à la disposition des instances ...
Written by AdministratorLe Bureau exécutif national (BEN) du CDP s’est réuni en session ordinaire le samedi 17 octobre 2015 autour des points relatifs à la situation nationale et à la vie du parti
Avant le début des travaux une minute de silence a été observée en mémoire des victimes du putsch du 16 septembre 2015.
DE L’ANALYSE DE LA SITUATION NATIONALE
Le coup de force du 16 septembre 2015 a une fois de plus endeuillé des familles, porté atteinte à l’intégrité physique et/ou morale de certains compatriotes et causé d’énormes pertes matérielles et financières. Le parti exprime ses profonds regrets et présente au nom de ses instances et de l’ensemble de ses militants ses sincères condoléances aux familles éplorées et à la nation entière.
Si pour nombre d’observateurs ce coup de force ne pouvait que bénéficier politiquement au parti et à ses alliés compte tenu des points soulevés par ses auteurs et qui se trouvent être certaines préoccupations toujours soulevées et reprises par la communauté internationale, force est de reconnaitre que le CDP en tant que parti social-démocrate républicain ne saurait s’associer à une prise du pouvoir par des voies et moyens autres que ceux des urnes.
C’est pourquoi, le Bureau exécutif national condamne sans réserve ce coup de force qui a eu des conséquences néfastes incalculables et qui a porté un coup d’arrêt au processus électoral en cours dont l’un des corollaires est le report de la date des élections initialement prévues le 11 octobre.
Depuis ces événements malheureux et suivant les procédures judiciaires en cours, plusieurs militants du parti ont été interpellés pour des raisons diverses .certains toujours détenus et d’autres relâchés.
Mais le parti réaffirme qu’il n’est ni de près ni de loin mêlé aux événements qui ont secoué le pays ces derniers jours et ne saurait être associé à de tels actes antirépublicains sur la base de déclarations individuelles et personnelles de certains militants quel que soit leur rang.
Pour ce faire, le parti se tient à la disposition des instances judiciaires et de la commission d’enquête mise sur pied par les autorités pour toutes fins utiles.
En outre le parti souhaite que tirant leçons de ces douloureuses épreuves, les enfants de la nation entière puisse se pardonner mutuellement les uns les autres pour toutes les interprétations et intentions que les uns ont pu nourrir ou prêter aux autres à tort ou à raison et suggère vivement que la recherche de la vérité et la réconciliation nationale ou des cœurs puissent prendre le pas sur nos légitimes et profondes blessures.
Le parti tout en appréciant positivement le fait d’avoir été associé à certaines concertations, souhaite néanmoins que des réponses soient apportées à des points d’inquiétudes qui se résument à :
la sécurisation du territoire (biens et personnes) compte tenu des récents événements ;
la suite à donner à la découverte de cartes électorales contrefaites ;
l’audit du processus électoral suite à la découverte de cartes d’électeurs contrefaites pour éviter des contestations au soir du scrutin ;
l’élargissement de la concertation à tous les partis politiques non signataires de la charte ;
l’instauration d’un dialogue inclusif entre tous les acteurs politiques afin d’évoquer la question de la violence en politique (atteinte aux biens publics et privés)
plus d’équité dans le traitement des partis politiques surtout en ce qui concerne l’accès aux médias
Œuvrer à un apaisement du climat social,
Le parti prend acte de la date fixée par son excellence monsieur le président de la transition, président du Faso et entérinée par le conseil des ministres en date du 14 octobre mais exprime ses regrets de n’avoir pas pris part à la concertation initiée par son excellence monsieur le président du Faso.
DE LA VIE DU PARTI
Après les échanges sur la vie du parti, il ressort que :
le BEN a donné mandat au secrétariat permanent de finaliser les listes de candidatures pour une participation effective du parti aux élections du 29 novembre 2015 conformément à ses délibérations du 16 septembre.
Le parti prend acte des démissions de certains camarades.
Le CDP dans l’humilité et le respect des dispositions garantissant la sécurité et l’application du code de bonne conduite des partis politiques reste engagé dans le processus électoral. C’est pourquoi, Le BEN demande aux militants de rester mobilisés comme à l’accoutumée et à chaque fois que cela le leur a été demandé pour une forte participation aux élections afin d’assurer une victoire éclatante du parti le soir du scrutin. Il rassure par ailleurs tous les militants que des dispositions seront bientôt prises pour plus d’innovations dans le parti.
En temps opportun, le parti exprimera son soutien à un des candidats aux élections présidentielles du 29 novembre.
Aux autorités de la transition, le parti exprime tout son engagement et sa détermination à œuvrer pour une issue heureuse de cette mission à elles confiées par le peuple.
Le parti exprime toute sa gratitude à sa majesté le Mogho Naba Baongo pour son sens élevé de la responsabilité et son implication sans limite pour la résolution de la crise née du coup d’Etat. Une fois de plus cet illustre personnage vient apporter la preuve aux acteurs politiques que seul l’intérêt supérieur de la nation est sa raison d’être.
Le BEN manifeste toute sa reconnaissance au gouvernement de transition et particulièrement à son excellence monsieur le premier ministre pour sa constante disponibilité et son sens de l’écoute
Enfin, le parti adresse ses vifs remerciements à tous ceux qui ont contribué à une sortie heureuse de crise et notamment aux forces de défense et de sécurité qui ont su éviter à notre nation un épisode tragique.
Pour un avenir radieux de notre chère Faso, donnons-nous la main.
Dieu bénisse notre pays,
Dieu bénisse le peuple burkinabè
Courage aux militantes et militants du parti
Démocratie –progrès-justice
Pour Le Bureau exécutif national
Le secrétariat permanent
Burundi : RFI et l'AFP portent plainte pour les tortures infligé...
Written by AdministratorLa radio RFI et l'Agence France-Presse ont porté plainte contre X au Burundi après la violente agression dont a été victime leur correspondant, Esdras Ndikumana, le 2 août à Bujumbura, ont annoncé les deux groupes lundi.
Le journaliste avait été arrêté par les forces de sécurité gouvernementales dans la capitale burundaise, alors qu'il prenait des photos sur les lieux de l'attaque à la roquette contre le général Adolphe Nshimirimana, un proche du président Pierre Nkurunziza.
Retenu deux heures dans leurs locaux, il a rapporté avoir été violemment frappé au dos, aux jambes et sur la plante des pieds, avant d'être relâché puis hospitalisé.
"Un de ceux qui me torturaient a voulu prendre mon alliance. J'ai protesté un peu. Quelqu'un m'a attrapé la main. Ils m'ont frappé avec une barre de fer qui m'a cassé un doigt et ils ont pris l'alliance", a-t-il raconté dans une interview à l'AFP-TV ce lundi.
Ce journaliste expérimenté, considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de la région, a dû rapidement quitter le pays, par crainte pour sa sécurité. Plus de deux mois après son agression, il continue de recevoir des soins à l'étranger.
Les deux sociétés de médias françaises avaient immédiatement condamné cette agression dans un communiqué de presse et dans un courrier adressé au président de la République burundaise.
Ce dernier avait, onze jours plus tard, condamné par un communiqué "le comportement violent et inacceptable dans un Etat de droit" des agents du Service National de Renseignements (SNR) et demandé à "l'Administrateur Général du SNR de déterminer d'urgence les circonstances de ces actes "afin que les auteurs soient poursuivis et châtiés conformément à la loi".
Faute de sanctions après cette déclaration, RFI et l'AFP avaient de nouveau écrit au président Nkurunziza le 22 septembre, sans obtenir de réponse.
"Ce silence des autorités du Burundi a conduit l'AFP et RFI à saisir la justice burundaise aux côtés de leur correspondant, dans une plainte déposée lundi" auprès de la Cour Suprême de Justice à Bujumbura.
Pour RFI et l'AFP, "l'aboutissement rapide de l'enquête est une condition impérieuse au rétablissement de la confiance dans le respect de l'Etat de droit et de la liberté d'expression au Burundi.
"Seules la poursuite et la condamnation des auteurs de l'agression apporteront à Esdras Ndikumana, qui, plus de deux mois après son agression, continue de recevoir des soins à l'étranger, le minimum d'assurance qu'il peut retourner dans son pays exercer sa profession, sans craindre pour son intégrité physique", ont indiqué les deux médias.
"Il y a un avocat qui est allé déposer aujourd'hui une plainte à mon nom, une autre plainte au nom de RFI et l'AFP, en tant que mes employeurs. On a porté plainte, je porte plainte parce qu'il y a ces actes intolérables qui me sont arrivés, parce que je n'avais commis aucune faute, je faisais mon travail. Ce qui est arrivé, on ne peut pas l'accepter. Je ne peux pas accepter une telle impunité", a déclaré le journaliste.
Le Burundi a plongé dans une grave crise politique depuis l'annonce fin avril de la candidature controversée du président Nkurunziza à un troisième mandat. Depuis sa réélection en juillet, les violences se sont intensifiées, avec des assassinats de personnalités des deux camps, des attaques contre la police et des exécutions sommaires.
La semaine dernière, un journaliste de la Radio-télévision nationale burundaise (RTNB), sa femme et deux de leurs enfants ont été tués lors d'une opération des forces de l'ordre dans un quartier contestataire de Bujumbura.
Burkina-Faso : L’épouse du Général Diendéré (actuellemnet réf...
Written by AdministratorDans le cadre des enquêtes visant les présumés auteurs ou complices du putsch du 17 septembre dernier, un mandat d’arrêt a été lancé contre Fatou Diendéré, l’épouse du général meneur du putsch du mois dernier.
Les interpellations dans le dossier du coup d’État manqué de septembre dernier, se poursuivent. Fatou Diendéré, l’épouse du Général Gilbert Diendéré est à son tour sous le coup d’un mandat d’arrêt international
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Nigeria: le président Buhari finalise son gouvernement, 5 mois après...
Written by AdministratorBaba go slow" ou "le Vieux va lentement": ce sobriquet, le président nigérian Muhammadu Buhari le doit au temps qu'il a mis à se doter d'un gouvernement, qui devrait enfin être nommé cette semaine, cinq mois après son arrivée au pouvoir.
La chambre haute du Parlement doit passer au crible à partir de mardi les 36 hommes et femmes de la liste proposée par le président de la première économie africaine, avant d'en confirmer les nominations. Les ministères seront alors attribués par M. Buhari.
Le président Buhari, qui a pris ses fonctions le 29 mai après avoir été élu en mars, avait soumis une première liste - partielle - de noms au parlement le 30 septembre. Depuis, la spéculation va bon train sur l'affectation que recevrait chacun.
Ibe Kachikwu, nouveau président de la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC), devrait devenir secrétaire d'Etat en charge de gérer au quotidien les affaires du secteur pétrolier. M. Buhari avait annoncé qu'il allait prendre en charge lui-même le portefeuille clé du pétrole au sein du gouvernement.
L'ancien chef de l'armée Abdulrahman Dambazau prendrait la tête du ministère de la Défense, chargé de mettre un terme à l'insurrection du groupe islamiste Boko Haram qui sévit depuis six ans dans le nord-est du pays.
Lai Mohammed, porte-parole du Congrès progressiste (APC, au pouvoir), pourrait devenir ministre de la Communication.
- 'Règlement de dette politique' -
Depuis son investiture, Muhammadu Buhari dirige le pays accompagné de hauts fonctionnaires secrétaires permanents, laissant la porte ouverte aux accusations d'autocratie.
Mais l'ancien général de 72 ans, qui a dirigé le pays dans les années 80 à la suite d'un coup d'Etat militaire, se défend: les notes de passation de fonctions ont été reçues trop tardivement pour effectuer les nominations en temps voulu.
Pour le commentateur politique Chris Ngwodo, outre les "allers retours politiques" sur les possibles nominations, le chef de l'Etat a tenté une refonte des administrations gouvernementales, inefficaces.
"Il voulait finir tout ça. Il voulait être capable de mener un audit de la bureaucratie fédérale avant d'avoir des ministres", a indiqué à l'AFP M. Ngwodo.
Pour ce qui est des candidats, M. Buhari est obligé par la Constitution de nommer des candidats provenant des chacun des 36 Etats du pays.
"La liste contient beaucoup d'éléments louables et beaucoup qui donnent matière à réflexion", considère l'historien Max Siollun. "Il s'agit d'une liste pragmatique qui combine le talent technocratique au besoin d'un équilibre ethno-régional prudent".
Qui plus est, M. Buhari ne pouvaient pas nommer que des "réformateurs d'avant-garde", analyse l'auteur de "Pétrole, politique et violence: la culture du coup d'Etat militaire au Nigeria (1966-1976)".
"Il a dû prendre les intérêts personnels de certains en compte et inclure des ministres qui n'auraient pas été son premier choix, mais qui sont alliés à des politiciens qui l'ont aidé à se faire élire", estime Max Siollun.
L'éventuelle nomination de personnalités comme l'ancien gouverneur de l'Etat de Lagos Babatunde Fashola et son homologue de l'Etat pétrolier de Rivers Rotimi Amaechi, constituent ainsi un "règlement de dette politique", analyse M. Ngwodo.
Avant son élection, M. Buhari le jurait: "La corruption n'aura plus sa place et les corrompus ne seront pas nommés dans mon gouvernement".
Il a déjà commencé à purger la NNPC, en nommant M. Kachikwu à sa tête et en ordonnant un audit de ses pratiques financières opaques afin de récupérer les fonds détournés.
Dans le même temps, l'ex-ministre nigériane du Pétrole, Diezani Alison-Madueke a été arrêtée à Londres dans le cadre d'une enquête britannique sur des soupçons de corruption et de blanchiment d'argent, et son domicile d'Abuja mis sous scellés par la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria.
Dix footballeurs érythréens demandent asile au Botswana après un ma...
Written by AdministratorLes joueurs ont fait défection et refusent de rentrer en Érythrée, où la dictature fait fuir des centaines de milliers de personnes
La défection de 10 joueurs de l'équipe nationale d'Erythrée qui disputait un match éliminatoire de la Coupe du monde 2018 au Botswana mercredi 14 octobre, n'est pas une première. Ces dernières années, de nombreux footballeurs du pays d'Issayas Afewerki ont profité de déplacement à l'étranger pour fuir et faire une demande d'asile. Comme le rappelle le quotidien britannique The Guardian, des Erythréens avaient déjà fait défection lors d'un match au Kenya en 2009, en Tanzanie en 2011 et en Ouganda en 2012.