L’organisation de défense des droits de l’homme se fait ainsi l’écho des nombreux Togolais et étrangers réclamant depuis cette date toute la lumière sur les circonstances extrêmement troubles de la mort de l’ancien ministre et président du Mouvement pour le développement national (MODENA).Nonobstant la volonté manifeste de la famille de collaborer avec les autorités policières et judiciaires togolaises, ces dernières n’ont à ce jour nullement démontré leur désir de voir cette mort élucidée, bien au contraire. Pour preuve, les résultats des analyses toxicologiques confiées à un laboratoire bordelais par le procureur de la République, Robert Bakaï, depuis le mois de septembre 2008 n’ont toujours pas été communiqués aux parties civiles tout comme d’autres éléments essentiels de l’investigation.
Pour nous, seule une commission d’enquête internationale sous l’égide d’un organisme du système des Nations unies pourra éclaircir les nombreuses zones d’ombre et vérifier les faits et les déclarations troublantes entourant la mort d’Atsutsè Kokouvi Agbobli.
Pour l’Association pour la Mémoire d’Atsutsè Kokouvi Agbobli
Le président
Ayaovi Agbobli