"Le pouvoir cherche à me condamner pour m'empêcher de me présenter aux prochaines élections présidentielles car ma candidature hante le sommeil de Macky Sall", a affirmé Karim Wade au cours d'une audience émaillée d'incidents et de suspensions de séance.
Après une déclaration, l'accusé, a affirmé refuser de répondre aux questions du président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) Henri Grégoire Diop tant que l'un de ses coprévenus malade, Ibrahima Bourgi, "ne serait pas soigné et en mesure de comparaître".
La Cour, qui a rejeté la demande de M. Bourgi, également détenteur de la nationalité française, d'aller se faire soigner en France, l'a autorisé à ne comparaître que lorsqu'elle jugerait sa présence absolument nécessaire.
Karim Wade s'est de nouveau décrit comme "un prisonnier politique", dénonçant le "caractère grotesque et fantaisiste de l'accusation", soulignant que la procédure de l'Etat du Sénégal contre lui avait été classée sans suite par la justice française.
Il a nié être le véritable propriétaire des biens que lui impute l'accusation.
En détention préventive depuis avril 2013, il est accusé d'avoir illégalement acquis 178 millions d'euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller puis ministre de son père.
D'après la défense, son patrimoine est d'environ deux millions d'euros, gagnés pour l'essentiel quand il était trader en Europe avant de travailler auprès de son père, au pouvoir de 2000 à 2012. AFP
Le fils de l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade qui comparait pour enrichissement illicite, a accusé mardi l'actuel chef de l'Etat Macky Sall de vouloir le faire condamner pour l'empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle.
"Le pouvoir cherche à me condamner pour m'empêcher de me présenter aux prochaines élections présidentielles car ma candidature hante le sommeil de Macky Sall", a affirmé Karim Wade au cours d'une audience émaillée d'incidents et de suspensions de séance.
Après une déclaration, l'accusé, a affirmé refuser de répondre aux questions du président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) Henri Grégoire Diop tant que l'un de ses coprévenus malade, Ibrahima Bourgi, "ne serait pas soigné et en mesure de comparaître".
La Cour, qui a rejeté la demande de M. Bourgi, également détenteur de la nationalité française, d'aller se faire soigner en France, l'a autorisé à ne comparaître que lorsqu'elle jugerait sa présence absolument nécessaire.
Karim Wade s'est de nouveau décrit comme "un prisonnier politique", dénonçant le "caractère grotesque et fantaisiste de l'accusation", soulignant que la procédure de l'Etat du Sénégal contre lui avait été classée sans suite par la justice française.
Il a nié être le véritable propriétaire des biens que lui impute l'accusation.
En détention préventive depuis avril 2013, il est accusé d'avoir illégalement acquis 178 millions d'euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller puis ministre de son père.
D'après la défense, son patrimoine est d'environ deux millions d'euros, gagnés pour l'essentiel quand il était trader en Europe avant de travailler auprès de son père, au pouvoir de 2000 à 2012.
- See more at: http://fr.africatime.com/benin/articles/senegal-karim-wade-accuse-le-president-de-vouloir-lempecher-de-se-presenter#sthash.z7rlZAHR.dpuf