Un nouveau dopant à Pékin ?
L’EPO ? En comparaison avec un nouveau produit dopant qui pourrait déjà
circuler dans les milieux sportifs, c’est vraiment de la préhistoire ! Le
nom de code du petit nouveau ? GW1516. Selon une étude américaine publiée
récemment par la revue spécialisée Cell, il augmenterait la vitesse moyenne
d’un coureur de …68%, là où la célèbre érythropoïétine (l’EPO donc) ne
promet que 10%. Pour l’heure précisons-le, le coureur n’est autre qu’une
souris. Au départ, ce dopant est un médicament expérimental prévu pour
traiter le syndrome métabolique. Une expression qui regroupe une nébuleuse
de troubles plus ou moins associés, parmi lesquels l’obésité, le diabète de
type 2 et la tension artérielle.
Testé depuis 2004, le GW1516 augmente artificiellement l’activité d’un gène
qui contrôle la croissance cellulaire dans les muscles. Et il inhibe en
plus, le stockage des graisses. Administrée à des souris, cette substance a
transformé ces dernières en marathoniennes en l’espace de 4 semaines,
constatent les auteurs. Les « super souris » ont augmenté leur endurance de
70%, comparées à des congénères sous placebo. Et leur performance à la
course donc, a été améliorée de 68%.
On comprend aisément l’intérêt que ce produit pourrait susciter parmi des
athlètes ou des entraîneurs peu scrupuleux. Il est testé en laboratoire
depuis plusieurs années, et les chercheurs n’excluent pas qu’il ait pu
parvenir entre des mains inappropriées. D’autant plus qu’aucun test de
contrôle n’est aujourd’hui disponible…
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VIH/SIDA : la pandémie marque le pas -
Le nombre de nouvelles infections à VIH a baissé, passant de 3 millions en
2001 à 2,7 millions en 2007, constate l’ONUSIDA dans son dernier rapport.
Près de 33 millions de personnes vivent aujourd’hui avec le VIH dans le
monde. Et 2 millions de personnes en sont mortes, contre 2,2 millions en
2006. Malgré le caractère dramatique de ces chiffres, il existe quelques
motifs d’espoir. De 2005 à 2007 par exemple, le pourcentage de femmes
enceintes séropositives qui reçoivent un traitement préventif de la
transmission mère-enfant est passé de 14% à 33%. Au cours de la même
période, le nombre de nouvelles infections chez les enfants a chuté de 410
000 à 370 000.
Dans les pays les plus atteints, le recours au préservatif augmente
nettement parmi les jeunes à partenaires multiples. L’augmentation de l’âge
aux premiers rapports constitue un autre signe encourageant, précise le
rapport. Au Cameroun, le pourcentage de jeunes ayant eu des rapports sexuels
avant l’âge de 15 ans est ainsi passé de 35% à 14%
L’accès aux traitements progresse lui aussi. Lentement, mais il progresse.
Dans les pays à revenus faibles ou moyens, trois millions de séropositifs
reçoivent désormais un traitement antirétroviral. En Namibie, 1% des
patients étaient traités en 2001, ils étaient 88% en 2007. Mais beaucoup
reste à faire. Le SIDA demeure la cause majeure de mortalité en Afrique, où
se trouvent 67% des personnes vivant avec le VIH.
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Buvez ! De l’eau bien évidemment !
Boire, boire et encore boire. De l’eau bien évidemment. Notre corps a besoin
chaque jour d’environ 2,5 litres d’eau pour fonctionner normalement. Et pour
satisfaire à ses besoins, notre organisme dispose de trois sources d’
approvisionnement.
· Tout d’abord directement sous forme liquide. Nous en absorbons environ 1,2
à 1,3 litre : au cours du petit déjeuner, les boissons pendant et entre les
repas, le café, la tisane, la soupe… la liste est longue ;
· Ensuite l’eau contenue dans les aliments, surtout dans les légumes et les
fruits. Elle nous apporte environ 1 litre ;
· Enfin dernière source d’approvisionnement : la transformation à l’
intérieur de notre organisme des protides, des lipides et des glucides qui
constituent nos aliments. Cette transformation produit 0,3 à 0,4 litre d’eau
par 24 heures. Un apport non négligeable.
Les variations d’un individu à l’autre peuvent être importantes : certaines
personnes ne boivent pratiquement rien dans la journée, d’autres ont
facilement soif. Le climat, les habitudes familiales ou sociales entrent
aussi en jeu. Mais l’équilibre hydrique est indispensable à la vie : on
connaît la gravité de la déshydratation chez le petit enfant et la tendance
des personnes âgées à ne pas boire assez. Alors un conseil, buvez
régulièrement !
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L’IMC, vous connaissez ?
Ne vous torturez plus à calculer votre poids idéal… et faites donc confiance
à l’IMC – ou Indice de masse Corporelle - comme juge de paix. Depuis
plusieurs années déjà, l’OMS cherche à favoriser l’utilisation par le grand
public de cette formule. Parce qu’elle est un excellent indicateur de l'état
de santé d'une personne, par comparaison de son poids et de sa taille. L’IMC
représente en quelque sorte, votre poids au mètre carré. Il est calculé en
divisant votre poids en kilos par le carré de votre taille en mètres. Un
beau gaillard de 100 kg pour 2 mètres a donc un IMC de 25, puisqu’il suffit
de diviser 100 par 4.
A ce niveau de poids et pour sa taille, il se trouve à la limite de la
normale, située entre 20 et 25. Dès que ce chiffre est dépassé il y a
surpoids, et même obésité à partir de 30 ! Un traitement devient alors
nécessaire, car le seul retour à une meilleure hygiène alimentaire ne
suffira probablement pas à inverser la tendance.
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Attention à vos yeux !
Négligé, un glaucome peut vous coûter la vue. Caractérisé par une
augmentation de la pression dans l’œil, il peut être déclenché ou aggravé
par un médicament. Voilà pourquoi l’automédication constitue un réel
danger. Même avec des médicaments en vente libre.
La forme la plus fréquente de cette maladie, le glaucome primitif à angle
ouvert, peut conduire à une réduction progressive du champ visuel. Dans sa
forme la plus aiguë le glaucome par fermeture de l’angle, l’œil devient
rouge, dur, très douloureux et l’acuité visuelle baisse rapidement. C’est
une véritable urgence, qui relève de la chirurgie et peut-être provoquée par
certains médicaments. A l’inverse, le glaucome chronique nécessite un
traitement continu et à vie.
Certaines spécialités pharmaceutiques sont susceptibles de déclencher une
crise aiguë ! Signalons d’abord les solutions pour déboucher le nez, ainsi
que certains collyres destinés à traiter des rougeurs oculaires. Tous ces
médicaments renferment de l’éphédrine.
Mais il y en a bien d’autres dans ce cas : certains antispasmodiques, les
médicaments pour le mal d’estomac qu’on appelle des antisécrétoires, mais
aussi les sédatifs, les antidépresseurs et les somnifères. Sans oublier les
anti-allergiques, les broncho-dilatateurs et les comprimés contre le rhume
ou la grippe. Ouf… !
Alors n’oubliez pas à partir de 40 ans, de vous faire systématiquement
examiner une fois par an. Et utilisez donc les médicaments avec prudence, qu
’ils soient puisés dans la pharmacie domestique ou achetés librement en
officine !
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