Pertes auditives : le début de la démence
Selon un travail américain, des troubles mineurs de la mémoire pourraient être associés à un déficit auditif. Faut-il en conclure que les pertes auditives seraient les premiers signes d’une démence ? Les auteurs n’apportent pour le moment aucune réponse. Ils constatent simplement les faits, recommandant aux professionnels de procéder systématiquement à des tests auditifs chez les personnes âgées.
Ils ont suivi 313 personnes de plus de 80 ans, qui toutes participaient à un programme de surveillance des maladies neuro-dégénératives. Au premier rang desquelles bien sûr, la maladie d’Alzheimer. Parmi les sujets, 232 ne présentaient aucun trouble de la mémoire (groupe contrôle), 17 étaient diagnostiqués comme déments, et 64 souffraient d’une légère perte de mémoire. Tous ont subi une mesure de leur audition. Les patients atteints de démence et de troubles de la mémoire ont obtenu les scores les plus faibles, traduisant une perte auditive. Reste maintenant, à savoir pourquoi….
Des lunettes en silicone à 1 dollar !
Des lunettes bon marché pour corriger soi-même ses troubles de la vue, ça c’est une trouvaille ! La Banque mondiale annonce le lancement de ce projet, pour sortir du flou un milliard de personnes qui, dans les pays démunis souffrent de problèmes visuels. Particularité de ces lunettes : elles recourent en guise de verres correcteurs, à deux membranes flexibles qui renferment de l’huile de silicone. A l’aide de deux petits flacons installés sur les branches des lunettes, les porteurs peuvent pomper la silicone pour les ajuster à leur vision. Les verres deviennent alors plus convexes ou concaves, selon que la personne est presbyte ou myope précise la Banque mondiale. Et une fois les « verres » réglés, il suffit de retirer les flacons des branches.
Cette idée qui a mûri dans les laboratoires de l’Université d’Oxford en Angleterre, est le fruit d’une collaboration entre la Banque mondiale et l’ONG britannique Adaptive Eyecare Limited. Les lunettes seront vendues au prix unitaire d’un dollar.
Avec un optométriste (autrement dit un spécialiste non-médecin du système visuel) pour un million d’habitants, l’Afrique pourrait connaître un bouleversement spectaculaire avec l’arrivée de ces lunettes. A l’instar du Ghana, où un projet pilote a déjà permis d’en distribuer 10 000 paires. Soixante-dix pour cent des personnes qui ont reçu ces lunettes ont pu corriger elles-mêmes leur vision au moins aussi bien, sinon mieux qu’un optométriste professionnel, se réjouit la Banque mondiale. Voici donc un bel exemple de projet à la fois peu onéreux et simple à mettre en œuvre, susceptible de faire avancer concrètement l’alphabétisation dans les pays les plus pauvres. Et partant, le progrès social et économique.
La stérilisation des biberons, c’est tout un art
Jusqu’à quel âge faut-il stériliser les biberons de Bébé ? Idéalement, le plus longtemps possible ! Et bannissez l’idée selon laquelle à partir de six mois, il n’est plus utile de stériliser sous prétexte que Bébé porte tout à la bouche… Non, c’est au contraire une bonne raison pour redoubler de vigilance. Par ailleurs, c’est justement à six mois que le taux d’anticorps de l’enfant est au plus bas. Voilà donc au moins deux excellents motifs pour continuer à stériliser ses biberons au-delà de cette échéance.
Est-il utile de préciser qu’avant de stériliser le biberon, il convient de le… laver ? Oui, c’est utile car apparemment, tout le monde n’y pense pas ! Pour cela pas d’échappatoire : de l’eau chaude, du liquide vaisselle et l’indispensable goupillon. Vous les entreposerez ensuite dans un endroit… propre. Sinon, tout ce que vous aurez fait n’aura strictement servi à rien !
Chocolat : pourquoi ils deviennent accros…
D’après un chercheur américain de l’Université de San Diego en Californie, la consommation de chocolat entraînerait la sécrétion de substances qui imitent les effets du cannabis. Voilà donc pourquoi peut-être, les consommateurs de chocolat peuvent s’accoutumer à ce dernier. Et devenir en quelque sorte, « accros au cacao »... Par ailleurs, il serait « théoriquement » possible de se droguer au chocolat. Une éventuelle réglementation de la vente des précieuses fèves de cacao n’est cependant pas à l’ordre du jour. Car il faudrait 11 kg de chocolat pour obtenir des effets vraiment marqués chez un individu de 60 kg... Lequel, soit dit en passant, ne conserverait pas longtemps son poids d’origine !
L’estomac, une machine à digérer
Quoi de plus essentiel pour notre existence que l’estomac ? C’est en effet un organe central, à l’intérieur duquel la digestion des aliments passe à la vitesse supérieure. Et qui dit digestion dit énergie, base indispensable pour toute vie.
C’est donc dans l’estomac que le bol alimentaire est transformé en une bouillie crémeuse, le chyme. L’estomac est une poche qui fait immédiatement suite à l’oesophage. Il se situe sur le côté gauche de l’abdomen, entre le foie et le diaphragme. Placé juste avant l’intestin grêle, il mesure environ 25 cm à vide. Mais il est très élastique, et sa contenance peut atteindre 4 litres !
Cet organe poursuit le travail de dégradation des aliments entamé dans la bouche. A la fois physiquement, et chimiquement. Pour l’aspect mécanique de la digestion, l’estomac dispose d’une couche de muscles unique en son genre. Assez épaisse, elle est constituée de muscles lisses et obliques qui assurent le brassage des aliments avec une fréquence de 3 contractions par minute en moyenne. Quant au volet chimique, c’est l’affaire du suc gastrique. Sécrété par les glandes gastriques, cet acide composé d’enzymes est acheminé dans l’estomac par des orifices qui tapissent la muqueuse de l’organe. Résultat, la nourriture est broyée par les muscles, dégradée par le suc. L’intestin peut enfin prendre la relève.
L’estomac se vidange généralement moins de 4 heures après un repas. Mais tout dépend de votre assiette. Si vous mangez très gras, la vidange peut prendre jusqu’à 6 heures. Car les lipides sont digérés plus lentement par les enzymes intestinales.