Ceci est un appel que lance le Pr Etienne Traoré aux soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Depuis un certain temps, vous êtes au centre de débats politiques nationaux. Savez vous pourquoi? C’est à cause de votre responsabilité politique dans la protection de Blaise COMPAORE, protection, avec toutes les tueries que cela a nécessité!
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Written by Bill Emile DavolkLa Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, qui effectuait depuis quelques jours une visite de travail aux Etats-Unis, a rencontré des Ivoiriennes vivant sur la côte Est, à savoir Maryland, Virginie, New York, New Jersey, Delaware et Philadelphie.
Voici les preuves que le Togo peut quadrupler les salaires des fonctio...
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Dans cet article, nous n’allons pas comptabiliser les milliards de fcfa que le régime du Prince-héritier engage maladroitement pour huiler les réseaux mafieux, envoyer des griots en Europe et dans des milieux diplomatiques pour défendre sa cause quasi-perdue.
Nous n’allons pas non plus recenser des centaines de fois où le Prince et ses collaborateurs grugent le trésor public pour leurs voyages de villégiature, pour des soins dans des hôpitaux chics à l’étranger ou pour l’entretien des multiples copines et maitresses aussi bien à Lomé que de par le monde.
Encore loin de nous l’idée de mentionner dans cet article, les milliards du contribuable togolais que le pouvoir du Prince utilise pour la propagande politique, l’intoxication du peuple et les marches puériles de soutien à ce régime moribond.
Nous allons juste citer des cas amplement avérés et chiffrés qui illustrent parfaitement le gangstérisme économique dont ce régime est désormais passé maître et qui explique justement la paupérisation aussi avancée de l’écrasante majorité du peuple togolais.
Déjà en 2006, sur un coup de tête irréfléchi, le pouvoir du Prince avait abusivement rompu un contrat de prestation avec le groupe Elliot représenté au Togo par Togo-Electricité. La sanction est tombée nette, 29 milliards de fcfa que le Togo est en train de payer à ce groupe depuis qu’il a perdu son procès.
Imaginons simplement à quoi peuvent servir 29 milliards dans le panier de la ménagère au Togo et sur combien d’années….
Sans trop aller dans d’autres détails, nous rappelons simplement que la GFI a déjà rapporté qu’entre 2005 et 2011, au moins 8.235 milliards de fcfa sont sortis illicitement du Togo ce qui représente au moins le double de l’ensemble des budgets annuels élaborés par notre pays sur les 6 ans.
L’on nous dira que cet argent n’appartient pas directement au trésor public, mais il demeure que c’est sous le régime du Prince que cet argent est sorti illicitement du pays alors qu’il a déjà dit à tous les togolais qu’il a mis en place des mécanismes de contrôle des flux financiers dans le pays.
Comment peut-il expliquer aux togolais ces flux illicites d’argent qui échappent au fisc ? C’est aussi dans cette période que la plupart des sociétés d’Etat sont tombés en faillite au Togo sans doute pour des raisons de détournements massifs d’argent ou simplement de très mauvaise gestion des ressources.
Comment le Prince peut-il empêcher les togolais de faire le lien entre ces flux illicites d’argent et les immenses ressources qui se sont évaporées des caisses de ces sociétés d’Etat ?
Mais passons. Dans son obsession à museler son frère et à lui prouver à tout prix qu’il est le plus fort, le Prince a été amené à laisser ses services de renseignement poser des actes ignobles, complètement inhumains à l’égard de Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés.
Conséquence, plus de 532 millions de fcfa ont été débloqués du trésor public pour les dédommager suite à un arrêt rendu par la Cour de Justice de la CEDEAO établissant clairement les violations des droits de ceux-ci.
Il en a été de même pour les 9 députés de l’ANC lâchement chassés du parlement et à qui l’Etat du Togo a dû reverser des centaines de millions de fcfa de dédommagement.
En 2013, du fait de son désir à rester absolument opaque, le Prince a grugé le trésor public pour organiser à coût de milliards, les élections législatives qu’il dit avoir remportées avec 62 députés sur 91 que compte l’actuel parlement. Et pourtant, les partenaires étaient tous disposés à financer ces élections pour peu que le Togo accepte d’y mettre un peu de transparence et d’équité.
En 2015, la même dérive revient en force. Le Togo dit organiser l’élection présidentielle sur fonds propre soit avec 12 milliards de fcfa au moment où les travailleurs demandent le minimum vital pour vivre et travailler dans l’intérêt bien compris du Togo et des togolais.
Nos autorités ont vite fait d’oublier que les milliards qu’ils sont en train de dilapider pour des fins futiles ou dans leur seul intérêt sont générés par les travailleurs qu’ils négligent et vilipendent avec autant d’aversion et de mépris aujourd’hui.
Qui peut comprendre la logique du Prince et de son régime ? C’est aussi sous Faure Gnassingbé qu’il nous a été annoncé un investissement de 10 milliards de fcfa dans le secteur de la santé sur le projet BIDC.
Au final, il s’avère que l’argent a été géré de façon opaque où l’on a plutôt acheté du matériel désuet… Conséquence, les centres hospitaliers et les hôpitaux sont restés dans leur état piteux et exsangue sans que personne ne lève le petit doigt pour réclamer des comptes.
C’est d’ailleurs avec beaucoup d’étonnement que l’on a entendu le Premier Ministre s’interroger mercredi sur le triste sort réservé aux centres hospitaliers du Togo qui ne disposent pas de chirurgiens, de sages-femmes en nombre suffisant ou d’équipements adéquats pour prendre en charge les milliers de patients qu’accueillent ces centres.
A qui pose-t-il ce genre de questions ? Au Prince, à lui-même ou peuple togolais ? En sa qualité de ministre de la santé, a-t-il cherché un seul instant à voir clair dans la gestion des 10 milliards du projet BIDC ?
Comprend-il que depuis près de 50 ans le Togo n’est dirigé que par la famille de son mentor actuel ? A qui pose-t-il alors ces questions naïves qui frisent une forme d’hypocrisie et de fuite en avant ?
Ahoomey-Zunu serait conséquent avec lui-même qu’il se serait rendu directement au palais de la Marina pour interroger son mentor sur cette situation catastrophique que connaissent les centres de santé au Togo dès lors qu’il a la preuve manifeste que toute la responsabilité de cette situation alarmante incombe sans ambages à ce Prince et à sa famille qui s’accrochent au pouvoir depuis bientôt 50 ans.
Quelle a été leur prouesse à l’égard du peuple togolais pour qu’ils soient encore tentés de continuer à s’accrocher indéfiniment à ce fauteuil ? Voilà la vraie question que le PM doit se poser et poser aux Gnassingbé.
Aujourd’hui, le Premier Ministre en personne navigue à vue avec une argumentation bancale qui voudrait que les syndicats réclament les équipements collectifs, le plateau technique etc. alors même qu’il a oublié que plus de 10 milliards avaient déjà été mobilisés à cet effet et qu’ils ont été dilapidés ou gérés de façon artisanale sans un minimum de contrôle.
Comment Ahoomey-Zunu peut s’expliquer que le gouvernement qu’il dirige est prêt à débloquer 168 millions de fcfa pour un colloque qui se tient en 2 jours au Togo alors que ce même gouvernement s’avoue incapable de payer 909 millions de fcfa dus aux fonctionnaires en une tranche ?
Voilà par où il doit en principe commencer sa recherche de “la franchise” et de la cohérence qu’il tente de marteler à chacun de ses discours propagandistes.
L’heure de la masturbation intellectuelle est finie. Les beaux discours pieux sont révolus. Il est question maintenant pour nos dirigeants d’agir en hommes de pensées et de penser en homme d’action.
Aujourd’hui plus que jamais, il est clairement établi que plus de 87 milliards ont été dilapidés à la BTCI, plus de 60 milliards à Togotelecom, autant d’autres milliards à la SNPT, à la nouvelle société cotonnière du Togo etc.
Qui a levé son petit doigt pour demander des comptes ? A quoi ont servi ces milliards détournés ici et là et dans l’intérêt de qui ?
Personne n’en parle, personne non plus n’est puni pour ces détournements de taille qui ne sont rien d’autre que de vrais crimes économiques qui compromettent non seulement l’avenir de ces sociétés mais encore le devenir de tout un peuple.
Comment le Prince et son PM peuvent-ils nous expliquer que le Togo manque d’argent pour s’occuper de ses travailleurs, des hôpitaux, des écoles etc. ?
Même en prenant le budget 2015 qui est évalué à 803 milliards de fcfa, l’on constate qu’il prévoit une mobilisation interne de plus de 700 milliards de fcfa.
Sur les 700 milliards plus de 240 milliards sont engagés dans l’investissement alors même que la masse salariale représente largement moins d’1/5 de cet investissement. Quelle place l’être humain, le citoyen togolais occupe-t-il dans la vision du Prince et de son régime ?
Le Togo compte à peine 52 000 agents de l’administration publique et parmi eux à peine 10% sont des cadres dont le salaire dépasse 150.000fcfa.
Quelle alchimie faut-il à ce régime pour prendre convenablement en charge cette masse salariale ? Rien d’extraordinaire ou à la limite rien de conséquent.
Et pourtant, il suffit simplement de faire le cumul de tous ces fonds mal gérés, dilapidés, pillés ou mal orientés et l’on se rendra compte que le Togo a la possibilité de quadrupler amplement les salaires des fonctionnaires togolais sans que cela n’entache le fonctionnement normal de l’Etat.
Finalement, il s’établit clairement que le régime du Prince exagère dans son cynisme et son sadisme à l’égard du peuple togolais et principalement des travailleurs de l’administration publique dans notre pays.
Il urge donc de rectifier le tir. Les mensonges qu’ils ont toujours servis au peuple ne peuvent plus tenir. Tout se sait.
Source: togoinfos
Côte d’Ivoire : De la situation socio-politique aux enjeux des futu...
Written by Bill Emile DavolkLe Mouvement pour la Renaissance de l’Afrique (MORAF) et la radio panafricaine « Radio Campus / Sous l'Arbre à Palabres », ont le plaisir de vous convier à la conférence – débat, précédée d’une dédicace, sur le thème :
Alerte Info: Le Togo a un nouveau Premier Ministre:Komi Klassou Selom
Written by AdministratorFaure Gnassingbé vient de nommer Komi Klassou Selom Premier Ministre. Mr Klassou, un cacique du régime RPT-UNIR était avant sa nomination le vice président de l'Assemblée Nationale.
Nous y reviendrons.
Culture: Adossa-Gadao en Allemagne c'était aussi le concert anim...
Written by Bill Emile DavolkEn marge de sa tournée en Allemagne Bibi Reine : Lauréate 2013 de la chanson togolaise version traditionnelle était en concert à Nuremberg le samedi 23 Mai 2015. C’était à l’occasion de la fête d’Adossa-gadao que la diaspora tem en Europe organise chaque année.
Capitalisme et Développement : Mythe ou Réalité ?
Written by Dr. Mehenou AmouzouAu regard de la situation socio-économique mondiale, un constat s’impose : les gouvernements de par leurs politiques ne contribuent pas au bien-être de leurs citoyens. De plus en plus agressifs, les gouvernements ont, de nos jours facilement recours à leur puissance militaire, à des politiques de financement nuisibles, à l’oppression et à l’invasion d’autres pays jugés faibles. Tout cela pour dissimuler l’échec de leurs politiques défaillantes.
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Au Togo, alors qu’au CAP 2015, on se mobilise pour faire échec à toute poursuite des affaires par l’administration Faure Gnassingbé, on s’attèle du côté du pouvoir à se mettre dans un confort politique qui consiste à faire avancer rapidement les choses. Proclamation des résultats définitifs, prestations de serments, le train du 3è mandat est en marche et va être couronné dans les prochains jours par une investiture qui se prépare en pompe. Déjà des tractations. Ahoomey Zunu qui vient de totaliser trois ans à la tête de la Primature a remis sa démission. Le stratégique ministère de l’économie et des finances dans sa particularité nous intéresse dans ce dossier. Son porteur, Adji Otheth AYASSOR est au centre des intrigues et de toutes les polémiques. Le prochain gouvernement est décisif pour l’homme de Défalé : continuer à régner sur un ministère qu’il a érigé en empire ou céder pour laisser place à une chute fatale d’un château construit sur du sable….
FIFA: Joseph Blatter et l’argent envolé des programmes de développ...
Le président suisse de la Fédération internationale de football a consolidé son pouvoir en distribuant des subventions importantes aux dirigeants des fédérations de pays en développement, notamment en Afrique.
La Fédération internationale de football (Fifa) a été frappée en son cœur à Zurich, où se situe son siège, mercredi 27 mai. Régulièrement accusés de corruption, les dirigeants de la Fifa, qui baignent dans une opulence et un sentiment d’impunité souvent affiché au grand jour, ont cette fois été secoués par la justice. À la demande des autorités américaines, sept responsables de l’organisation soupçonnés de corruption ont été arrêtés, tandis que, dans une procédure distincte mais coordonnée, le parquet suisse a annoncé avoir saisi des documents électroniques au siège de la Fifa dans le cadre d'une procédure pénale contre X pour soupçon «de blanchiment d'argent et gestion déloyale».
Cette secousse a lieu deux jours avant l’élection générale de la Fifa, où l’inamovible Joseph Blatter, 79 ans, semble assuré d’une nouvelle réélection malgré les scandales qui entourent sa présidence, parmi lesquels les accusations de fraudes autour du vote pour désigner le Qatar comme pays organisateur de la Coupe du monde 2022. Le seul concurrent du Suisse pour la présidence, le prince jordanien Ali Bin al-Hussein, ancien vice-président de la Fifa, a déclaré que c’était «un jour triste pour le football. L'affaire connaît ses développements actuellement, des détails émergent, il ne serait pas approprié de faire d'autres commentaires pour l'heure».
>>À lire aussi: John Oliver explique ce qu'est la Fifa. Et ce n'est pas beau à voir
Joseph Blatter ne semble, lui, pas inquiété par cette procédure judiciaire. Le porte-parole de la Fifa a même déclaré mercredi que «Sepp Blatter est assez détendu, parce qu’il n’est pas impliqué là-dedans. Bien sûr, il ne danse pas sur la table. Il n’est pas heureux, mais il sait que ce sont les conséquences de ce que nous avons initié».
Mais dans le monde du football, personne n’est dupe des stratégies politiques dont a usé Joseph Blatter pendant sa longue carrière à la tête de la Fifa pour garder le pouvoir entre ses mains. Et si la majorité des dirigeants de l’organisation arrêtés mercredi matin sont originaires d’Amérique centrale et latine, c’est en Afrique que pèsent les plus forts soupçons sur les pratiques du Suisse, avec notamment le cas du programme Goal, créé par Blatter lui-même pour développer les infrastructures liées au football dans les pays en développement.
L'Afrique, base électorale
«L’Afrique est à l’aise avec vous. L’Afrique restera avec vous.» Ces mots, sans équivoques, ont été prononcés par le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, lors du congrès annuel de l’organisation qui s’est tenu au Caire le 7 avril 2015. L’homme fort du football africain a ainsi rappelé son soutien sans faille au président de la Fifa dans sa quête d’un cinquième mandat.
Lors de l’élection pour la présidence de la Fifa, chacun des 209 pays membres dispose d’une voix. Et, à ce jeu-là, l’Afrique est la confédération qui pèse le plus lourd avec 54 membres, soit 25,8% des votes. Un sacré réservoir pour Joseph Blatter, qui, depuis le début de sa carrière au sein de la Fifa, a noué des liens étroits avec les décideurs du football africain. Le 29 mai, il devrait encore rafler une bonne partie des votes africains, même si les présidents de fédérations n’ont aucune obligation de suivre les consignes de vote données par Issa Hayatou au Caire.
Dès sa première élection à la tête de la Fifa en 1998, qu’il avait remportée contre toute attente face au Suédois Lennart Johansson, Joseph Blatter s’était appuyé sur la Confédération africaine de football pour remporter le scrutin. Lennart Johansson et le vice-président de la Confédération africaine de l’époque, Farah Addo, avaient dénoncé dès 2002 des achats de voix de dirigeants africains par Joseph Blatter lors de cette élection. Fin mars, Lennart Johansson s’est exprimé à propos du scrutin du 29 mai en déclarant à l’agence de presse Reuters que «l’Afrique et ne votera pas pour un Européen. Et Blatter n’en est pas un à leurs yeux. Il est la Fifa».
Lors de sa première réélection en 2002, Joseph Blatter avait battu Issa Hayatou, déjà leader de la CAF à l’époque et candidat à la présidence mondiale, en rassemblant notamment près de la moitié des votes des fédérations africaines. Une victoire qui a marqué les esprits en Afrique.
«Aucune traçabilité des fonds»
L’histoire d’amour entre le président de la Fifa et le continent africain remonte à très loin. À un voyage initiatique réalisé à Addis Abeba, en Éthiopie, en 1976. Dans le numéro de mai du magazine So Foot, un long dossier, avec comme titre évocateur «Le parrain», est consacré à la carrière de Joseph Blatter. L'actuel conseiller à la Fifa, Walter Gagg, y raconte les premiers pas du dirigeant suisse en Afrique.
«Tout a commencé en Éthiopie. C’était un des premiers programmes de développement. La Fifa avait apporté sur place un technicien, un administrateur, un arbitre, un médecin. C’est là-bas que Sepp Blatter a pris conscience de l’Afrique.»
Depuis l’accession de Blatter à la présidence de la Fifa, l’organisation a fait de son programme de développement Goal, lancé en 1999, un élément central de sa stratégie. Entre 2015 et 2018, 900 millions de dollars seront consacrés par la Fifa à des programmes de développement locaux du football, dont la majorité en Afrique.
«Blatter a beaucoup fait pour le continent, a affirmé Kwesi Nyantakyi, le président de la Fédération ghanéenne de Football, lors du congrès annuel de la CAF au Caire.C’est lui qui a mis en place les programmes d'aide financière et qui, à travers le projet Goal, a construit des infrastructures dans tous les pays africains.»
Mais pour Andrew Jennings, célèbre journaliste d’investigation écossais auteur du livreThe Secret World of Fifa, l’argent de ces programmes de développement a d’abord une visée électorale.
«L’argent des programmes Goal est sans cesse volé. Personne ne sait où il disparaît en Afrique, il n’y a aucune traçabilité des fonds, nous confie-t-il au téléphone. Les Confédérations asiatiques ou d’Amérique centrale bénéficient aussi des largesses de la Fifa, mais la confédération africaine est particulièrement corrompue.»
Andrew Jennings nous raconte ainsi lors d'un entretien téléphonique une histoire de valise déposée par une délégation de la Fifa au président de la Fédération du Zimbabwe lors d’une visite récente. Des pratiques impossibles à vérifier mais qui collent à la peau des dirigeants de l’organisation.
En 2011, Jack Warner, un ancien vice-président de la Fifa qui avait été suspendu de ses fonctions pour une affaire de corruption, avait ensuite accusé Blatter d’avoir fait un «don» d'un million de dollars à la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes. Le président de la Fifa avait trouvé la parade en évoquant la création de deux programmes Goal de 500.000 dollars chacun.
René Taelman, l’ancien sélectionneur du Bénin entre 2001 et 2003, évoquait lui dans les colonnes du magazine So Foot le manque de suivi criant des programmes Goal en Afrique:
«Le Bénin n’est pas le seul pays où le projet n’est pas allé au bout sans que la Fifa ne le dénonce.»
Pourquoi les dirigeants africains maintiennent leur confiance à Josep...
Deux jours après l'inculpation de 14 membres de la Fifa, l'élection du président de la Fédération internationale de football a lieu ce vendredi 29 mai.
Le scandale qui frappe la Fifa depuis l'inculpation de 14 de ses haut représentants par la justice américaine mercredi 27 mai ne semble pas perturber Joseph Blatter. Le président suisse de l'organisation qui régente le football mondial se représente pour un cinquième mandat lors de l'élection générale qui se déroule ce vendredi 29 mai à Zurich. Et malgré les scandales de corruption, Joseph Blatter est quasiment assuré d'être réélu. Il ne lui faut en effet obtenir les voix de 105 des 209 pays membres de la Fifa pour garder sa place. Et il a déjà le soutient assuré des principales confédérations dont celles de l'Asie, de l'Amérique du Sud et de l'Afrique. Cette dernière compte à elle seule pour 54 voix (une par fédération).
>>À lire aussi: Joseph Blatter et l'argent envolé des programmes de développement de la Fifa
Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, a ainsi rappelé quelques heures à peine après le coup de filet de la justice américaine qu'il continuait à soutenir Joseph Blatter en appelant les dirigeants des fédérations africaines à en faire de même. "Joseph Blatter bénéficie ici d'un arrangement ancien avec Issa Hayatou, inamovible patron du continent noir depuis 1988 et nommé opportunément en septembre dernier... à la tête de la commission des finances de la Fifa",analyse l'hebdomadaire française L'Express.
Dans une interview accordée à la BBC, le président de la fédération congolais de football, Constant Omari, explique les raisons qui poussent bon nombre de dirigeants africains à maintenir leur confiance au Suisse, plutôt que de voter pour le président de la fédération jordanienne, le Prince Ali, seul adversaire de Blatter. "L'Afrique a voté depuis trois ans le soutien de Blatter. Je suppose que chacun d'entre-nous en Afrique va respecter cet accord. La presse occidentale a tapé sur Blatter alors qu'il n'est pas inculpé. Et qui est le Prince Ali? Qu'est-ce qu'il a fait pour le football mondial? Il n'y a que l'UEFA (la confédération européenne), qui représente une confédération sur cinq, qui soutient Ali. Même avec la fédération congolaise, je gère une fédération plus importante que la fédération jordanienne que dirige Ali."
Attention, les populations de Lomé sous surveillance !
Written by AdministratorCommunications téléphoniques sur écoute, internet et correspondances postales sous surveillance ; les Togolais en sont presque habitués, même si ces dispositifs sont contraire à la loi.
Cependant, on assiste ces dernières semaines à une nouvelle forme de surveillance des populations. Ce sont ces caméras de surveillance installées un peu partout dans les rues de Lomé, surtout au niveau des grands carrefours.
Carrefour 3K, GTA, à l’entrée de la résidence de la caisse en face de l’Université de Lomé, carrefour douane d’Adidogomé, carrefour Limousine, carrefour Bodjona et carrefour Hôtel de la Paix ; voilà, entre autres, les lieux où on peut retrouver facilement ces caméras.
On les retrouve accrochées aux poteaux électriques ou posées sur des panneaux de publicité qui, selon des indiscrétions, appartiennent à des proches du régime en place.
Qui a installé ces caméras ? A quelle fin ? Quel est la portée de ces caméras ? Voilà des interrogations qui brûlent les lèvres des observateurs avertis, surtout que la population n’a aucunement été avertie.
Ces caméras installées dans les rues peuvent avoir leur champ jusque dans les maisons des riverains. Là, c’est une violation de l’espace privé du citoyen. Ce qui est contraire à la Constitution qui dispose dans son article 20 : « « Nul ne peut être soumis à des mesures de contrôle ou de sûreté en dehors des cas prévus par la loi ».
Elle continue en son article 28, alinéa 2 : « « Tout citoyen a droit au respect de sa vie privée, de son honneur, de sa dignité et de son image ».
Certes, aucune disposition ne prévoit l’installation des caméras de surveillance au Togo. Mais ces textes de la loi fondamentale montre suffisamment que l’installation de ces caméras à l’insu des Togolais est une violation de leurs droits, puisque même dans les véhicules, le citoyen est contrôlé, du moment où il s’arrête à un carrefour ou devant les feux tricolores.
Même en France, ces caméras de surveillance qui écument les rues sont, elles aussi, surveillée. Puisque nul n’a le droit de s’introduire dans la vie privé des autres.
Il est temps que ceux qui ont installé ces caméras de surveillance informent les populations et leur dire l’objectif pour lequel elles sont là.