Crise au Togo: La peur gagne les cœurs, et la foule monstre des réce...
Written by ERIC K. ALOVORÀ Lomé, les Togolais vivent toujours dans l’incertitude. Aux alentours du palais présidentiel de Lomé II, au nord-Est de la capitale Lomé, ce lundi, le dispositif de sécurité n'a pas changé avec des éléments de la garde rapprochée du chef de l’État perchée sur les murs de la bâtisse construite par les Chinois au goût du fils du « timonier » il y a quelques années.
Seul bémol, le maître des lieux n’est plus présent à son bureau comme dans les semaines précédentes.
Retranché dans son domicile privé depuis vendredi, Faure Gnassingbé a reçu plusieurs hauts dignitaires du parti Union pour la République (UNIR) et des diplomates étrangers en poste à Lomé, renseigne ses proches collaborateurs.
Une loi d’amnistie serait proposée au chef de l’État pour négocier son départ, confie un habitué du palais.
Entre réseaux sociaux et blog fictifs, la communication présidentielle a du plomb dans l’aile.
Dans les couloirs de la présidence, les tractations continuent pour redorer l’image du Chef de l’État togolais. Plusieurs envoyées spéciales de médias étrangers séjournent dans la capitale togolaise avec des reportages et articles commandés pour intoxiquer l’opinion.
Plusieurs cellules sont mises en places avec plusieurs plumes d’étudiants et jeunes journalistes mises à contribution, rapporte notre correspondant à Lomé. Objectif : discréditer l’opposition, corriger l’image du chef de l’État, équilibrer le débat sur internet, les médias et surtout les réseaux sociaux.
Les jours à venir s’annoncent très difficiles pour le pouvoir de Lomé qui vacille entre propagation de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux et navigation à vue à l’hémicycle.
Nous y reviendrons.
Crise au Togo: Blaise Compaoré a Lome dans les prochains jours ..? Se...
Written by ERIC K. ALOVORDepuis le 19 août dernier, date de la marche sauvagement réprimée par les forces armées Togolaises, la crise politique au Togo a pris une nouvelle dimension. L’opposition désormais en position de force tente d’exiger le retour à l’ordre constitutionnel de 1992 et le départ de Faure Gnassingbé à la tête du pays depuis la mort de son père 2005.
Pour tenter de ramener le calme et la quiétude dans le pays en proie depuis plusieurs semaines à de violentes manifestations, plusieurs médiations se succèdent dont la dernière est celle de la Commission de la CEDEAO, présidée par le Béninois Marcel de Souza.
Blaise Compaoré chassé du pouvoir le 31 octobre 2015 par une insurrection populaire semblable à celui du Togo, bénéficie d’un exil doré en Côte d’Ivoire.
Ayant été plusieurs fois médiateur dans plusieurs crises en Afrique alors qu’il était président, Blaise Compaoré l’homme qui connait bien la classe politique togolaise, selon plusieurs observateurs.
Au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1960, l’étau semble se resserrer de plus en plus autour de la dynastie Gnassingbé. Faure ayant succédé à son père suite à son décès, le 05 février 2005 bénéficie de moins en moins du soutien de ses pairs.
Après l’invite de l’ancien Chef d’État ghanéen Jerry Rawlings à éviter une nouvelle guerre civile au Togo et l’appel de l’ancien Chef d’État nigérian Olusegun Obassanjo de quitter le pouvoir avant que le pouvoir ne le quitte, c’est au tour du président ivoirien Alassane Ouattara de lui faire un appel de pieds. « Je voudrais dire à mes frères présidents des autres pays que l’alternance est inévitable en Afrique et en Afrique de l’Ouest », a laissé entendre le Chef de l’État ivoirien.
Pour rappel, Blaise Compaoré est l’artisan du dialogue inter togolais qui a abouti à la signature de l’Accord politique global (APG) le 20 août 2006.
[Exclusif] Togo: Le service secret israélien (MOSSAD) a décidé de ...
Written by ERIC K. ALOVOREn effet, d’après plusieurs informations parvenues à notre rédaction, ces agents secrets qui étaient au Togo pour assurer la sécurité du pays avant et au cours du sommet se dissimulaient au sein de la population pour collecter les informations, prendre des images et collaborer avec l’Agence National de renseignement (ANR).
Selon plusieurs sources, dont la lettre du Continent, ces espions [israéliens] qui ont débarqué à Lomé depuis des mois ont procédé à des fouilles clandestines [à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema et au port Autonome de Lomé] de biens appartenant à des personnes qu’ils jugeaient suspectes, en violation du droit togolais.
Ils ont passé également au peigne fin les dossiers les plus sensibles liés à la sécurité nationale et aux opposants jugés proche de réseaux extrémistes.
Évènement annulé, ils vont donc quitter le Togo dans les jours à venir. Mais […], leurs ancêtres eux y resteront.
Il faut noter que les hommes clés de la galaxie sécuritaire de Faure Gnassingbé ne sont pas Togolais. Mais plutôt des Israéliens depuis son avènement pouvoir. Ces hommes qui le suivent comme son ombre, eux resterons à Lomé, renseigne un habitué du Palais.
Il faut aussi dire que l’initiative de ce rendez-vous diplomatique, initialement prévu pour se tenir en octobre à Lomé, n’a pas fait l’unanimité sur le continent. Les pays arabes s’y étaient opposés.
Cette décision d’annulation du sommet vient en effet brouiller les discours optimistes et satisfaits de Benyamin Nétanyahou depuis l’été 2016. Le premier ministre met à son propre crédit un rapprochement inédit avec de nombreux pays du continent africain, battant en brèche l’idée de leur alignement systématique derrière la cause palestinienne.
Le Togo, petit pays d’Afrique de l’Ouest vient donc de porter un coup sur la diplomatie israélienne. Mais d’un autre côté, le Togo cherche à apaiser son climat sociopolitique. Car, sans calme, l’Israël ne pourrait risquer d’organiser ce sommet au Togo.
Alert! La source à l’ARCEP n’écarte pas l’hypothèse selon la...
Written by ERIC K. ALOVORUne source au sein de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), informe que le gouvernement va à nouveau bloquer l’accès à l’Internet en réponse aux nouvelles manifestations antigouvernementales qu’organise l’opposition.
Les internautes Togolais pourraient être privés totalement d’Internet en fin de journée de ce mardi 12 septembre et encore à la veille des deux grandes marches suivies de sit-in de l’opposition qui auront lieu les 21 et 22 septembre sur toute l’étendue du territoire national.
Ces marches selon l’opposition ont pour objectif de maintenir la pression sur le gouvernement et l’amener à opter pour le retour à la constitution de 1992.
Pour rappel, l’Internet avait été bloqué au Togo dans la nuit du 05 au 06 septembre derniers et avait été rétabli cinq jours plus tard sans que le gouvernement n’avance aucune raison pour justifier cette coupure que Gerry Taama, un leader de l’opposition, président du Nouvel Engagement Togolais (NET), qualifie de « honte pour le Togo ».
Depuis le 19 aout dernier, le Togo vit une crise politique suite à l’appel à manifester de Tikpi Atchadam, leader du Parti National Panafricain (PNP).
Le Mouvenment Y-en-a-marre du Senegal soutien le peuple Togolais mobil...
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Written by Bill Emile DavolkCrise au Togo: Lome est " Haute Surveillance Militaire" et P...
Written by ERIC K. ALOVORLomé vit sous la panique depuis la fin des manifestations lancées par les leaders de l'opposition pour réclamer une avalanche de demandes, notamment l'alternance politique au sommet de l'État, le retour à la constitution de 1992, le scrutin uninominal à deux tours et le vote de la diaspora.
Depuis la fin de ces manifestations, plusieurs quartiers de la capitale togolaise ont été quadrillés par un imposant dispositif des forces armées et de sécurité. Ce dimanche particulièrement, fait inhabituel, plusieurs check-point militaires ont été mis en place.
Des militaires sont postés à chaque deux kilomètres de la nationale N°1 et les contrôles ont été renforcés aux frontières ainsi qu'aux niveaux des divers points d’entrées et de sorties du pays.
Pour le moment aucun incident n'est signalé. Mais clandestinement, les arrestations se poursuivent et alourdissent le climat de peur qui s'est installé depuis que les forces de l'ordre et de sécurité ont usé de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants à Lomé, dans les quartiers de Deckon, Amoutievé, Doulassamé et Lycée-Tokoin, dans la nuit du 07 septembre.
Dans les autres villes à l'intérieur du pays, la vie reprend peu à peu son cours normal. Mais la peur n'a pas définitivement quitté les manifestants. Ces derniers sont toujours en colère et réclament le départ du chef de l’État Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005 après la mort de son père qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 38 ans.