Pour éviter le pire, il a lancé aux organisateurs, un appel à la retenue. « Nous voulons appeler les organisateurs de cette marche à la retenue et à surseoir à cette marche parce que la paix n’a pas de prix. Entre Togolais, il faut que les problèmes se règlent de façon pacifique », a-t-il déclaré.
Selon lui, au cours des manifestations de ce jour, les forces de l’ordre et de sécurité ont usé des « moyens légaux » pour disperser les manifestants. Il parle de grenades lacrymogènes et de fourgons à eau. Et pourtant, à Sokodé, deux (2) manifestants sont morts, dont un (1) par balle, selon le bilan officiel encore réitéré par le DG de la police. Qui a tiré ?
Il n’a pas manqué à l’occasion de présenter le bilan exhaustif de la manifestation de ce jour dans les 5 villes. C’est seulement à Bafilo qu’il n’y a pas eu d’heurts entre les manifestants et les forces de l’ordre et de sécurité. Les manifestants ont évolué du point de départ au point de chute, a-t-il fait savoir.
Sur le plan humain, en plus des 2 morts, il y a, selon M. Koudouovor, une quarantaine de force de l’ordre et de sécurité et des militaires qui sont blessés et une quarantaine de personnes interpelées.
Le bilan matériel fait état de deux (2) bureaux de police brûlés, de 2 armes de guerre, notamment 1 FAC avec des munitions de 7,62 mm et un pistolet automatique (PA) avec des munitions de 9mm ont été emportées par les manifestants, souligne le responsable de la police nationale.
On note aussi, a-t-il relevé, des munitions emportées, un véhicule de la gendarmerie nationale brûlé, une voiture Hunday en fourrière et 11 motos des agents parties en feux.
Pour rappel, le président national du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam parle de sept (7) manifestants morts. Il a lancé un appel aux manifestants à descendre encore dans les rues ce dimanche pour exiger la libération de ceux qui sont arrêtés et le retour à la Constitution de 1992.