Dans un amphithéâtre d’une capacité de 500 places assises, conférenciers et étudiants ont échangé sur les finances publiques et les politiques publiques.
Une série des conférences débat sur les finances publiques initiée par le ministère du budget dans les universités de Conakry a débuté ce jeudi 9 novembre 2017 à UGLC de sonfonia. Les politiques publiques et les finances publiques ont été expliqués dans toutes ses formes aux étudiants de la faculté des sciences économiques et de gestions et des sciences juridiques et politiques.
Pour le conférencier Sanni Yaya professeur à l’université Ottawa au Canada cette conférence n’était pas de donner un cours magistral aux étudiants, mais de débattre sur les politiques publiques en général « les finances publiques est un instrument par lequel les pouvoir publics vont agir sur la qualité des vies de la population tant de la reformulation, de la conception et la mise en œuvre de l’évaluation de cette politique». L’efficacité des politiques publiques, l’équité étaient tout de même aborder par cet expert en économie ; en parlant de l’équité, Yaya sanni ajoute « l’équité est un concept qu’on a tendance à perdre de vue dans les pays sous-développés, donc la population guinéenne n’est pas homogène il y a des enfants, des vieux, des jeunes, des commerçants des agriculteurs, lorsqu’on y est dans cette place des politiques publiques il faut être capable de penser à cette dimension d’équité, parce que cela va affecté très différemment les populations, selon leurs statut sociale ,leurs activité professionnelles, et leur origine. Il faut que les étudiants et les décideurs publiques puissent intégrer ce principe-là dans la formulation et dans l’évaluation des politiques publiques».
Professeur Mamady kourouma le recteur de l’université général lansana conté n’a pas caché sa satisfaction pour la tenue de cette conférence dans son université « La nécessité pour nos pays de maintenir le rythme de croissance de leurs économies a édifié l’auditoire davantage à travers la qualité du conférencier, car la croissance des économies africaines bénéficie depuis quelques années de la hausse des cours des matières premières elle n’en demeure pas moins caractérisée par une instabilité potentielle des recettes d’exportations ». a expliqué le recteur de l’université général lansana conté de sonfonia