Guinée : Le fils d’un homme d’affaires kidnappé à Conakry : ses ravisseurs demandent 200 000 dollars
L’information a été révélée ce matin du 3 octobre 2017 dans l’émission d’une Radio de la place . Abdoulaye Djibril Barry, fils d’un des grands hommes d’affaires de la Guinée a été enlevé il y a de cela 72 heures dans le quartier Kipé. Les ravisseurs conditionneraient sa libération au paiement de la somme 200 000 dollars.
Les enquêtes sont en cours en vue de libérer Barry, selon le commandant Mamadou Alpha Barry, porte-parole de la gendarmerie, qui a d’ailleurs évité de rentrer dans les détails de cette enquête. Convaincu que les ravisseurs l’écoutent, il leur a adressé : » libérez Abdoulaye Barry, on sait où vous êtes « .
Selon le porte-parole de la gendarmerie, les ravisseurs utilisent le numéro de téléphone de leur victime pour réclamer leur rançon.
La police s’est aussi impliquée dans l’enquête, et son porte-parole, le commissaire Boubacar Kassé, a promis que tout sera fait en vue de libérer Abdoulaye Djibril Barry.
Musique : La renaissance de Maate Keita de l’ensemble koteba Maate Keita l’une des gos de koteba refait surface sur scène, dans un entretien accordé a FMLiberte, elle nous parle de sa carrière musicale et ses projets
Fmlibete: Maate Keita est danseuse, chorégraphe, comédienne, musicienne, chanteuse, compositeur et interprète. Dites-nous comment t’as appris tous ces traits culturels ?
Maate : C’est auprès de de Souleymane Koli paix à son âme, il était le directeur et fondateur du l’ensemble koteba, je suis rentrée dans cette compagnie à l’âge de 13 ans et demi, j’ai appris tout ce que tu viens de citer avec lui, même à lire et à écrire, parce que je suis autodidacte, quand on a un bon formateur il arrive à mettre en exerce tout ce que tu as comme qualité, je suis arrivé à koteba en tant que danseuse, il m’a fait travailler et je me suis perfectionné.
Fmlibete : Les « gos de koteba» comment est née ce trio ?
Maate : ce trio est né de façon spontané, je suis la première a arrivée, ensuite Niama est venu et Awa a suivi après, donc le boss a décidé de mettre ce groupe musical en place, d’abord il voulait donner le nom du groupe comme « djindjan » mais finalement les « Gos de koteba » c’est de là le groupe est née.
Fmlibete : Vous avez fait 5 albums avec les gos de koteba, quel est le titre qui vous plaisait beaucoup ?
Maate : « Rire » ce n’est pas facile mais j’aime beaucoup le titre ‘Bara’ parce que c’était une façon de pousser les gens a aimer le métier
Fmlibete : Qu’Est-ce que vous a beaucoup marqué dans votre carrière musicale ?
Maate : une fois on est allé jouer à Djibouti dans un pays africain, nous avons pu dominer le découragement, on s’est donné à fond, quand on a fini le public a resté 5mn entrain d’applaudir, nous l’avons vécu aux états unis mais mon rêve était que de revivre cette réalité dans un pays de l’Afrique donc cela m’a beaucoup marqué
Fmlibete : Maate Keita se fait très rare sur les grandes scènes qu’est ce passe-t-il ?
Maate : La mort de Souleymane Koli a été un coup dure pour moi, il était comme un père pour moi depuis l’âge de 13 ans j’étais dans ses mains donc il me manque, c’est ce qui a mis tout ce temps-là, mais je suis en studio j’ai presque fini Dieu voulant en novembre je vais sortir mon premier single dénommé « Ayaya » qui veut dire pardon ou pardonnez, c’est un album de 10 titres mais j’envi de lancer ce titre-là, parce que pour une renaissance il est bien de nettoyer devant pour venir dans un environnement saint, pour moi demander pardon à son prochain c’est important parce qu’on peut offenser quelqu’un sans s’en rendre compte, sans le vouloir .
Fmlibete : Etant une doyenne qu’est-ce que vous avez entrepris comme projet pour la promotion de la culture en générale ?
Maate : je suis dans cette dynamique de formation, la Guinée est bourrée de talents, présentement j’ai une structure qui s’appelle « ka Wa gnéfé » qui veut dire la continuité, le plus jeune doit avoir 25 ans, c’est une façon d’apporter une éducation a la jeunesse en tant que femme ou mère, c’est vrai que notre milieu est pourrie si on peut le dire ainsi, je les partage mon expérience, je les donne d’espoir , je leur dit qu’ils peuvent, que c’est possible même si à l’horizon ça n’en a pas l’air mais c’est possible, parce que c’est la formation, la Guinée de demain leur appartienne, s’ils ne sont pas formés la fondation n’est pas solide et ce n’est pas bon.
Fmlibete: Quel regard portez-vous sur la musique guinéenne dans sa globalité ?
Maate : je vais être très directe, la musique est une culture au choix en Afrique, parlant des griots qui détiennent l’histoire qui nous rappel d’où nous venons, d’où nous sommes, quand on dit mamaya les gens pensent que c’est péjoratif, non, c’est un type de music de chez nous, mais on est en train de faire l’amalgame entre les artistes et les griots. Nous sommes des citoyens, les artistes ne vivent pas sur la planète mars, on a des enfants à scolariser, des voitures à carburer, on a le loyer à payer, ce qui veut dire qu’on a besoin de vivre et si toi artiste tu ne tiens pas tu risques de basculer vers les griots, parce que il faut qu’on chante quelqu’un pour qu’on puisse vivre, non, nous sommes en train de mener ce combat. Tu es un millionnaire ou milliardaire, ta posé quoi comme acte dans ta région natale pour qu’on te chante, si les artistes chantent les richards, les griots vont chanter qui ? Laissez les faire leur rôle, ça c’est de père à fils et nous nous sommes des artistes on dénonce ce qui ne va pas à travers notre mélodie, à travers notre musique. Il y a beaucoup de talents, ça nous manque la direction artistique, l’orientation artistique, parce qu’on peut avoir du talent mais si tu n’es pas bien orienté ce n’est pas bon, on n’a pas à aller loin pour fouiller c’est là, c’est le quotidien. On a une fibroïne une grosse fibroïne qui est là mais personne n’ose prendre l’aiguille piquer pour que le puit sort. Nous sommes la voix du peuple, j’interpelle les artistes parce que c’est eux qui composent leur musique, voilà le regard que je porte sur la musique guinéenne.
Fmlibete : Quel est l’artiste guinéen que vous appréciez soit mamaya ou rap ?
Maate : J’apprécie beaucoup Soul bangs, les thèmes qu’il aborde sont important et Banlieues zart aussi voici les artistes que j’écoute beaucoup, ces deux groupes m’ont attiré l’attention ; En ce qui concerne la mamaya je n’ai pas écoutée beaucoup mais la qualité vocale y en a, mais l’inspiration il faut aller chercher et ce n’est pas loin c’est dans la cours, on passe tout le temps à mentir, si tu ne mens pas tu ne peux pas avoir dommage.
Fmlibete : votre mot de la fin
Maate : la formation de jeunes c’est très important, à Dubreka y a plus rien, y a plus de professeurs à l’ISAG, donc la formation de la jeune génération, le talent y en a, mais nous n’avons pas une bonne école de musique en tant que telle en guinée, il nous faut une bonne école pour la formation des jeunes artistes.
Saidou Diallo
Guinee: Une fête nationale qui passe inaperçu dans le pays du président actuel de l’union africaine Alpha condé.
Guinée : Trois cent soixante-quinze dossiers ont été adressés au médiateur de la république depuis janvier 2017, dont deux cent vingt-huit recevables et dix-neuf traités.
Docteur Mohamed Naby Cissé Directeur de la communication du médiateur de la république de Guinée parle du rôle et la mission de cette institution, dans un entretien accordé à notre site d’information.
Lisez !
Fmliberte : Quelle est la mission du médiateur de la république
Naby Cissé : La mission du médiateur de la république est de régler les altercations qui se posent entre l’administration et l’administré. Parce que l’administration se croit plus fort que les citoyens, Comme dans beaucoup des pays du monde, cette institution est créée pour la bonne gouvernance et l’état des droits
Fmliberte : Quelles sont les activités menées par le médiateur de la république depuis sa mise en place ?
Naby Cissé : Les activités sont d’abord, après la nomination du médiateur, il fallait un siège et les équipements et des cadres, après sa prestation de serment, il s’est lancé à la connaissance du médiateur de la république au près des citoyens qui doivent connaitre ce que le médiateur de la république fait. Toujours avec les activités menées , le médiateur de la république a organisé des tournées dans les différentes régions administratives du pays pour présenter l’institution du médiateur de la république a l’administration locale de ces régions , il a fait des tournées dans les départements ministériels pour présenter également le médiateur de la république a l’administration, le médiateur de la république a passé dans les universités pour faire connaitre cette institution aux étudiants, aussi dans les cinq communes de la capitale, des journalistes ont été édifier sur le rôle et la mission du médiateur à travers une formation.
Fmliberte : Comment est composée cette institution ?
Naby Cissé : L’institution du médiateur de la république est composé d’abord par le médiateur lui-même, son directeur de cabinet, son secrétaire général, il y a huit directions, notamment la communication, du protocole, affaire juridique, affaire financière, affaire culture entre autres et six conseillés. Nous avons aussi les représentants du médiateur de la république dans les différentes régions administratives du pays qui ne sont pas encore installés faute des moyens.
Fmliberte : Qui peut saisir le médiateur de la république pour une situation donnée ?
Naby Cissé : Tout le monde peut saisir le médiateur de la république, nous recevons toutes sortes de réclamations dans cette institution, et si ces réclamations vont dans notre compétence nous traitons le dossier, mais si ça ne va pas dans notre compétence nous orientons l’intéressé, si c’est auprès de la justice ou on lui montre la voie sur laquelle il peut trouver solution, mais nous n’abandonnons pas les citoyens.
Fmliberte : Est-ce que le médiateur de la république peut autosaisir à un dossier ou à une situation ?
Naby Cissé : bien sûr ! La situation qui se passe à Boké le médiateur peut s’autosaisir, nous sommes en train d’étudier la situation pour que le médiateur puisse avoir toutes les informations afin de régler ces contradictoires qui se posent entre l’administration et les administrés, l’Etat a signé des contrats avec les sociétés minières sans impliqué les citoyens.
Fmliberte : Est-ce que le médiateur de la république peut intervenir entre l’opposition et la mouvance présidentielle ?
Naby Cissé : C’est un peu mal compris par certains guinéens, le médiateur peut s’inter saisir entre l’Etat et les forces vives de la nation, mais le médiateur ne peut pas intervenir dans la situation politique tant que le gouvernement, l’assemblée nationale ou le président de la république ne le font appel, ce sont eux qui autorisent le médiateur de la république d’intervenir entre l’Etat et les hommes politiques, le médiateur n’est pas le médiateur des crises politiques et sociales.
Fmliberte : Quelle est la politique du médiateur de la république pour informer les citoyens sur son rôle et mission ?
Naby Cissé : A travers les interviews, les tournées, et les formations à l’intention des journalistes, les Guinéens ont commencés à comprendre la mission du médiateur, nous sommes en perspective, nous irons auprès des citoyens expliquer ce quoi le médiateur de la république, quelle est sa mission, qu’est ce qu’ils peuvent attendre du médiateur qu’est-ce que le médiateur peut attendre d’eux, dans les différentes langues nationales du pays, on est en train de finaliser ce dossier.
Fmliberte : Combien des dossiers le médiateur de la république a reçu depuis le début de l’année 2017 ?
Naby Cissé : De janvier jusqu’aujourd’hui trois cent soixante-quinze dossiers ont été adressés au médiateur de la république parmi lesquels deux cent vingt-huit dossiers étaient recevables donc sur ce, dix-neuf dossiers ont été traités, les intéressés ont eu satisfaction à leur problèmes, les autres dossiers sont en attente, mais c’est un succès pour l’année 2017.
Fmliberte : Quelles sont les difficultés ?
Naby Cissé : Les difficultés ont nombreuses, nous voulons notre propre locale « siège » pour permettre au médiateur de bien fonctionner, secundo, le budget du médiateur c’est à dire les quatre milliards allouée à cette institution par an sont insuffisant pour répondre au besoin des citoyens dans tout le pays.
Saidou Diallo
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