Maître Sidiki KABA dresse un tableau très sombre de la situation des droits de l’homme sur le continent.L’Avocat international sénégalais de la FIDH tient pour responsables les dirigeants africains qui,à trop vouloir installer leur pouvoir dans la durée par des coups d’Etat constitutionnels et des fraudes électorales,provoquent de sanglantes et meurtrières violences inter-ethniques.

Paul Biya avoue sa démission
Accélération de la croissance, amélioration des conditions d’existence des citoyens, poursuite de la lutte contre la corruption… L’intégralité du message à la nation, prononcé par le président de la République, Paul Biya, le 31 décembre 2007.

Objet : Je refuse vos vœux

Excellence,
Comme la minorité des camerounais qui ont pu avoir l’électricité le 31 décembre 2007 à 20h00, je suis resté scotché à mon téléviseur pour suivre votre traditionnel discours de fin d’année. Comme la plupart des citoyens camerounais qui vivent au Cameroun

Je ne sais pas si la figure de l'intellectuel est partout la même, et si partout aussi être un intellectuel requiert les mêmes qualités et les mêmes aptitudes. J'emploie ici le terme qualité dans son vieux sens de vertu.

J'ignore si être un intellectuel sous une brutale dictature est différent d'être un intellectuel dans une société ordonnée. J'ai vécu dans ces deux sociétés. Mon métier fut de signaler qu'il y a un lien entre la condition de vie des gens et la manière dont ils sont dirigés.

Mais que ces gens demeurent responsables, à tout coup, de leur destin. Il arrive que les victimes soient la cause de leur propre drame – et cela aussi, il faut l'écrire. Celui qui ne prête allégeance ni au prince, ni même au peuple, c'est l'intellectuel.