Economie (151)
L'Angola, miracle économique qui tourne au cauchemar
Written by La Redaction
Gabon: La version africaine de "Parents, mode d'emploi"...
Written by Eric K. AlovorComment un couple s'en sort-il aujourd'hui avec trois enfants de 8 à 16 ans ? Après le succès en France de "Parents mode d'emploi", la mini-série s'exporte au Gabon... dans une version africaine tout aussi déjantée, où faire de son mieux revient souvent à éviter le pire.
"Papa, maman, vous pouvez m'aider pour les accents s'il vous plaît ?" Réponse hilare de Fatou Ndong, la mère : "Le spécialiste des accents, là, c'est ton père !"
Avec des mimiques grotesques, son mari complice se lance aussitôt dans une caricature délirante : Camerounais, Sénégalais, Nigérians... tous les voisins africains, ou presque, y passent.
"C'est bien mais l'accent grave, l'accent aigu, l'accent circonflexe, c'est qui le spécialiste ?", insiste le fiston de huit ans, cahier de devoirs à la main. - "Heu...." Magloire Ndong est indéniablement un père de famille attentionné. Un imitateur hors pair, aussi. Mais un champion d'orthographe, c'est moins sûr.
Le pilote de la première saison, tournée au mois de novembre à Libreville, reste fidèle aux codes de la version originale. Un format court et rythmé, avec 60 épisodes de 3 minutes entièrement filmés à l'intérieur de la maison familiale, et un jeu d'acteurs drôle et souvent décalé.
Tout comme Isa et Gaby Martinet, héros du programme français, Magloire et Fatou Ndong, couple de quadragénaires et parents de trois enfants dont deux adolescents - Junior, Gladys et Hippolyte - tentent d'être à la hauteur de leur tâche, jonglant comme ils peuvent entre grands principes et contradictions, avec une bonne dose de mauvaise foi.
Beaucoup de ressemblances avec l'originale, donc, mais un gros travail d'adaptation a été fait car le programme s'adresse avant tout aux Africains : la série doit être co-diffusée dès le mois de février par TV5 Monde Afrique et la chaîne privée panafricaine Kanal 7, basée à Libreville.
"Dans la version africaine, nous avons joué sur l'idée qu'il y a une mutation aujourd'hui entre tradition et modernité sur le continent : d'un côté, on a un père très traditionaliste qui vient de Mouila (sud-ouest du Gabon), incarné par Omar Defunzu, et de l'autre une mère qui a fait ses études en France, plus ouverte", explique la réalisatrice franco-gabonaise Samantha Biffot, qui a elle-même grandi entre les deux pays.
La société qu'elle a créée, Princesse M Productions, en collaboration avec une autre société locale, Watara Productions, a obtenu les droits d'adaptation.
- Production 100% gabonaise -
"On essaye de se moquer des travers des deux types d'éducation", s'amuse la jeune femme, lauréate en 2013 du prix de la meilleure série TV au Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le plus prestigieux sur le continent, pour une création propre, "L'½il de la Cité".
Pour son rôle, Omar Defunzu, humoriste très populaire dans ce petit pays d'Afrique centrale, n'hésite pas à grossir les clichés, par exemple lorsqu'il veut à tout prix envoyer son fils de huit ans "au village" pour participer à des rites initiatiques censés faire de lui un homme.
Et quand la mère Fatou tente le dialogue après que l'aîné se soit fait exclure du lycée, lui n'y va pas par quatre chemins, cela mérite des claques, point final.
"La société gabonaise a beaucoup évolué sur les valeurs: les enfants sont plus gâtés aujourd'hui qu'à mon époque, ils vivent en grande majorité à Libreville et parlent à peine les langues locales", regrette Defunzu.
Pour le comédien, "il y a une vraie confrontation dans ce couple qui se bat pour élever ses enfants. Le but est d'essayer de trouver un équilibre. Quand je regarde (l'émission de télé-réalité française) +Pascal le grand frère+, c'est fou, les enfants (occidentaux) qui insultent leurs parents, leur tapent dessus. Heureusement, on ne peut pas voir ça ici!"
Avec 4,5 millions de téléspectateurs au rendez-vous chaque soir, "Parents mode d'emploi" a fait un carton en France. Le format gabonais, réalisé avec un budget modeste d'environ 40.000 euros sera-t-il à la hauteur ?
"C'était un pari intéressant (...) On verra bien comment ce sera accueilli en Afrique", répond Samantha Biffot, fière de porter cette production "100% gabonaise".
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Written by Bill Emile Davolk
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Voici les preuves que le Togo peut quadrupler les salaires des fonctio...
Written by Administrator
Dans cet article, nous n’allons pas comptabiliser les milliards de fcfa que le régime du Prince-héritier engage maladroitement pour huiler les réseaux mafieux, envoyer des griots en Europe et dans des milieux diplomatiques pour défendre sa cause quasi-perdue.
Nous n’allons pas non plus recenser des centaines de fois où le Prince et ses collaborateurs grugent le trésor public pour leurs voyages de villégiature, pour des soins dans des hôpitaux chics à l’étranger ou pour l’entretien des multiples copines et maitresses aussi bien à Lomé que de par le monde.
Encore loin de nous l’idée de mentionner dans cet article, les milliards du contribuable togolais que le pouvoir du Prince utilise pour la propagande politique, l’intoxication du peuple et les marches puériles de soutien à ce régime moribond.
Nous allons juste citer des cas amplement avérés et chiffrés qui illustrent parfaitement le gangstérisme économique dont ce régime est désormais passé maître et qui explique justement la paupérisation aussi avancée de l’écrasante majorité du peuple togolais.
Déjà en 2006, sur un coup de tête irréfléchi, le pouvoir du Prince avait abusivement rompu un contrat de prestation avec le groupe Elliot représenté au Togo par Togo-Electricité. La sanction est tombée nette, 29 milliards de fcfa que le Togo est en train de payer à ce groupe depuis qu’il a perdu son procès.
Imaginons simplement à quoi peuvent servir 29 milliards dans le panier de la ménagère au Togo et sur combien d’années….
Sans trop aller dans d’autres détails, nous rappelons simplement que la GFI a déjà rapporté qu’entre 2005 et 2011, au moins 8.235 milliards de fcfa sont sortis illicitement du Togo ce qui représente au moins le double de l’ensemble des budgets annuels élaborés par notre pays sur les 6 ans.
L’on nous dira que cet argent n’appartient pas directement au trésor public, mais il demeure que c’est sous le régime du Prince que cet argent est sorti illicitement du pays alors qu’il a déjà dit à tous les togolais qu’il a mis en place des mécanismes de contrôle des flux financiers dans le pays.
Comment peut-il expliquer aux togolais ces flux illicites d’argent qui échappent au fisc ? C’est aussi dans cette période que la plupart des sociétés d’Etat sont tombés en faillite au Togo sans doute pour des raisons de détournements massifs d’argent ou simplement de très mauvaise gestion des ressources.
Comment le Prince peut-il empêcher les togolais de faire le lien entre ces flux illicites d’argent et les immenses ressources qui se sont évaporées des caisses de ces sociétés d’Etat ?
Mais passons. Dans son obsession à museler son frère et à lui prouver à tout prix qu’il est le plus fort, le Prince a été amené à laisser ses services de renseignement poser des actes ignobles, complètement inhumains à l’égard de Kpatcha Gnassingbé et ses coaccusés.
Conséquence, plus de 532 millions de fcfa ont été débloqués du trésor public pour les dédommager suite à un arrêt rendu par la Cour de Justice de la CEDEAO établissant clairement les violations des droits de ceux-ci.
Il en a été de même pour les 9 députés de l’ANC lâchement chassés du parlement et à qui l’Etat du Togo a dû reverser des centaines de millions de fcfa de dédommagement.
En 2013, du fait de son désir à rester absolument opaque, le Prince a grugé le trésor public pour organiser à coût de milliards, les élections législatives qu’il dit avoir remportées avec 62 députés sur 91 que compte l’actuel parlement. Et pourtant, les partenaires étaient tous disposés à financer ces élections pour peu que le Togo accepte d’y mettre un peu de transparence et d’équité.
En 2015, la même dérive revient en force. Le Togo dit organiser l’élection présidentielle sur fonds propre soit avec 12 milliards de fcfa au moment où les travailleurs demandent le minimum vital pour vivre et travailler dans l’intérêt bien compris du Togo et des togolais.
Nos autorités ont vite fait d’oublier que les milliards qu’ils sont en train de dilapider pour des fins futiles ou dans leur seul intérêt sont générés par les travailleurs qu’ils négligent et vilipendent avec autant d’aversion et de mépris aujourd’hui.
Qui peut comprendre la logique du Prince et de son régime ? C’est aussi sous Faure Gnassingbé qu’il nous a été annoncé un investissement de 10 milliards de fcfa dans le secteur de la santé sur le projet BIDC.
Au final, il s’avère que l’argent a été géré de façon opaque où l’on a plutôt acheté du matériel désuet… Conséquence, les centres hospitaliers et les hôpitaux sont restés dans leur état piteux et exsangue sans que personne ne lève le petit doigt pour réclamer des comptes.
C’est d’ailleurs avec beaucoup d’étonnement que l’on a entendu le Premier Ministre s’interroger mercredi sur le triste sort réservé aux centres hospitaliers du Togo qui ne disposent pas de chirurgiens, de sages-femmes en nombre suffisant ou d’équipements adéquats pour prendre en charge les milliers de patients qu’accueillent ces centres.
A qui pose-t-il ce genre de questions ? Au Prince, à lui-même ou peuple togolais ? En sa qualité de ministre de la santé, a-t-il cherché un seul instant à voir clair dans la gestion des 10 milliards du projet BIDC ?
Comprend-il que depuis près de 50 ans le Togo n’est dirigé que par la famille de son mentor actuel ? A qui pose-t-il alors ces questions naïves qui frisent une forme d’hypocrisie et de fuite en avant ?
Ahoomey-Zunu serait conséquent avec lui-même qu’il se serait rendu directement au palais de la Marina pour interroger son mentor sur cette situation catastrophique que connaissent les centres de santé au Togo dès lors qu’il a la preuve manifeste que toute la responsabilité de cette situation alarmante incombe sans ambages à ce Prince et à sa famille qui s’accrochent au pouvoir depuis bientôt 50 ans.
Quelle a été leur prouesse à l’égard du peuple togolais pour qu’ils soient encore tentés de continuer à s’accrocher indéfiniment à ce fauteuil ? Voilà la vraie question que le PM doit se poser et poser aux Gnassingbé.
Aujourd’hui, le Premier Ministre en personne navigue à vue avec une argumentation bancale qui voudrait que les syndicats réclament les équipements collectifs, le plateau technique etc. alors même qu’il a oublié que plus de 10 milliards avaient déjà été mobilisés à cet effet et qu’ils ont été dilapidés ou gérés de façon artisanale sans un minimum de contrôle.
Comment Ahoomey-Zunu peut s’expliquer que le gouvernement qu’il dirige est prêt à débloquer 168 millions de fcfa pour un colloque qui se tient en 2 jours au Togo alors que ce même gouvernement s’avoue incapable de payer 909 millions de fcfa dus aux fonctionnaires en une tranche ?
Voilà par où il doit en principe commencer sa recherche de “la franchise” et de la cohérence qu’il tente de marteler à chacun de ses discours propagandistes.
L’heure de la masturbation intellectuelle est finie. Les beaux discours pieux sont révolus. Il est question maintenant pour nos dirigeants d’agir en hommes de pensées et de penser en homme d’action.
Aujourd’hui plus que jamais, il est clairement établi que plus de 87 milliards ont été dilapidés à la BTCI, plus de 60 milliards à Togotelecom, autant d’autres milliards à la SNPT, à la nouvelle société cotonnière du Togo etc.
Qui a levé son petit doigt pour demander des comptes ? A quoi ont servi ces milliards détournés ici et là et dans l’intérêt de qui ?
Personne n’en parle, personne non plus n’est puni pour ces détournements de taille qui ne sont rien d’autre que de vrais crimes économiques qui compromettent non seulement l’avenir de ces sociétés mais encore le devenir de tout un peuple.
Comment le Prince et son PM peuvent-ils nous expliquer que le Togo manque d’argent pour s’occuper de ses travailleurs, des hôpitaux, des écoles etc. ?
Même en prenant le budget 2015 qui est évalué à 803 milliards de fcfa, l’on constate qu’il prévoit une mobilisation interne de plus de 700 milliards de fcfa.
Sur les 700 milliards plus de 240 milliards sont engagés dans l’investissement alors même que la masse salariale représente largement moins d’1/5 de cet investissement. Quelle place l’être humain, le citoyen togolais occupe-t-il dans la vision du Prince et de son régime ?
Le Togo compte à peine 52 000 agents de l’administration publique et parmi eux à peine 10% sont des cadres dont le salaire dépasse 150.000fcfa.
Quelle alchimie faut-il à ce régime pour prendre convenablement en charge cette masse salariale ? Rien d’extraordinaire ou à la limite rien de conséquent.
Et pourtant, il suffit simplement de faire le cumul de tous ces fonds mal gérés, dilapidés, pillés ou mal orientés et l’on se rendra compte que le Togo a la possibilité de quadrupler amplement les salaires des fonctionnaires togolais sans que cela n’entache le fonctionnement normal de l’Etat.
Finalement, il s’établit clairement que le régime du Prince exagère dans son cynisme et son sadisme à l’égard du peuple togolais et principalement des travailleurs de l’administration publique dans notre pays.
Il urge donc de rectifier le tir. Les mensonges qu’ils ont toujours servis au peuple ne peuvent plus tenir. Tout se sait.
Source: togoinfos
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Capitalisme et Développement : Mythe ou Réalité ?
Written by Dr. Mehenou AmouzouAu regard de la situation socio-économique mondiale, un constat s’impose : les gouvernements de par leurs politiques ne contribuent pas au bien-être de leurs citoyens. De plus en plus agressifs, les gouvernements ont, de nos jours facilement recours à leur puissance militaire, à des politiques de financement nuisibles, à l’oppression et à l’invasion d’autres pays jugés faibles. Tout cela pour dissimuler l’échec de leurs politiques défaillantes.
Au Togo, alors qu’au CAP 2015, on se mobilise pour faire échec à toute poursuite des affaires par l’administration Faure Gnassingbé, on s’attèle du côté du pouvoir à se mettre dans un confort politique qui consiste à faire avancer rapidement les choses. Proclamation des résultats définitifs, prestations de serments, le train du 3è mandat est en marche et va être couronné dans les prochains jours par une investiture qui se prépare en pompe. Déjà des tractations. Ahoomey Zunu qui vient de totaliser trois ans à la tête de la Primature a remis sa démission. Le stratégique ministère de l’économie et des finances dans sa particularité nous intéresse dans ce dossier. Son porteur, Adji Otheth AYASSOR est au centre des intrigues et de toutes les polémiques. Le prochain gouvernement est décisif pour l’homme de Défalé : continuer à régner sur un ministère qu’il a érigé en empire ou céder pour laisser place à une chute fatale d’un château construit sur du sable….