Musique (45)
Musique: « En guinée on ne s’aime pas dixit l’artiste Koundou W...
Written by Saidou DIALLO - FMLiberte Conakry, Freetown, MonroviaLors de la présentation de son nouvel album dénommé « la haine de l’autre », Abraham sonti Koundou waka, n’a pas emprunté les quatre chemins pour expliquer le titre de son 5ème Album qu’il va bientôt déverser sur le marché du disque Guinéen.
Pour cet artiste de la musique populaire guinéenne, on se hait sans raison en Guinée. On peut détester quelqu’un en guinée à cause de ce qu’il est.
« Aujourd’hui, la haine est devenue pour les guinéens une culture. Je suis dans tous les milieux, j’ai observé les gens, quand tu regardes dans le milieu artistique, politique, et footballistique. Je sens qu’en Guinée personne n’aime son prochain. On peut te détester même si tu n’a rien fait, dès que tu as quelque chose dans ce pays, t’a une renommée, t’as l’argent ou tu es intellectuel, on est contre ta personne » a déploré l’artiste
« C’est en Guinée seulement que je vois que personne ne veut accompagner son prochain dans ce qu’il fait. C’est pourquoi, je sens la haine en nous .Personne ne veut voir son prochain progresser, évoluer dans le bon sens » martèle Koundou Waka
« Regardez le Sénégal, les gens de là-bas vendent leurs artistes sur le plan national et international, mais pourquoi pas chez nous en Guinée ? C’est parce que les guinéens ne s’aiment pas entre eux. Mais ils font semblant de s’aimer, chacun a la haine de l’autre. »
Musique: 20 ans dejas, Fela Anikulapo Kuti (2 Août 1997 – 2 Août 2...
Written by ERIC K. ALOVORFela Anikulapo Kuti (connu aussi simplement sous le nom de Fela), né le 15 octobre 1938 à Abeokuta (Nigeria) et mort le 2 août 1997 à Lagos (Nigeria), est un chanteur, saxophoniste, chef d’orchestre et homme politique nigérian.
Fondateur de l’organisation République de Kalakuta au Nigeria, il est considéré comme l’inventeur de l’afrobeat, fusion des éléments afro-américains du funk, du jazz, de la musique d’Afrique occidentale, de la musique traditionnelle nigériane et des rythmes yorubas.
Dans un Nigéria à peine sorti de la guerre du Biafra, propulsé en quelques mois au rang des plus grands exportateurs de pétrole, Fela Kuti figurait comme un artiste engagé contre la corruption, la dictature et le pouvoir des multinationales dans son pays.
Populaire auprès des laissés-pour-compte des ghettos de Lagos, le Black President se sert de la musique comme d’une arme pour brosser un sombre tableau des mœurs socio-politiques. Ses morceaux, qui durent en moyenne un quart d’heure sont accompagnées de paroles en pidgin — l’anglais du petit peuple — contre la dictature militaire, la corruption qui gangrène les élites et décrivent aussi la misère de la rue. Au-delà de ces tableaux sombres, Fela Kuti suggère aussi aux Africains de conquérir leur liberté par un retour aux sources qui leur rendra leur identité et leur vérité.
Fela Kuti allie le jazz et la soul aux rythmes locaux, le ju-ju et le highlife qui donnent naissance à l’afrobeat. Sa popularité s’étend bientôt au-delà même des frontières du pays. Mais très vite, il va s’attirer les foudres du pouvoir militaire qui supporte très mal ses satires. Après la sortie de son album antimilitariste Zombie (1976), sa propriété baptisée Kalakuta Republic est entièrement rasée dans un raid militaire au cours de laquelle sa mère âgée de 78 ans est défenestrée. Elle succombera quelques mois plus tard des suites de ses blessures. Fela Kuti est plusieurs fois jeté en prison et torturé
Fela Kuti — de son vrai nom Fela Hildegart Ransome — est issu d’une famille bourgeoise yoruba et grandit dans un univers familial engagé entre son père, le pasteur Ransome-Kuti, qui l’initie très tôt au piano, et sa mère Funmilayo Ransome-Kuti, nationaliste activiste, qui influence son militantisme. Il devient célèbre dans sa ville.
1958 : Fela s’envole pour Londres pour des études. Mais au lieu d’étudier la médecine comme ses deux frères l’avaient fait avant lui, il choisit la musique. Au Trinity College of Music, il fait ses premières armes sur scène. Très influencé par le jazz, il forme un groupe avec des amis nigérians et antillais, le Koola Lobitos. Dans des cafés, le groupe reprend quelques classiques de jazz en y ajoutant une pincée de highlife, alors en vogue en Afrique. C’est alors qu’il rencontre une jeune métisse nigériano-américaine, Remilekun Taylor avec qui il se marie et avec qui il aura un enfant : Femi Kuti. Rentrés au Nigeria en 1963, le diplôme en poche, Fela Kuti a du mal à trouver sa voie entre un boulot de producteur et sa carrière de musicien qui ne décolle pas. C’est finalement en 1969, lors d’une tournée aux États-Unis que le déclic se produit : il rencontre Sandra Smith, une militante noire des Black Panthers qui lui expose les idées de Malcolm X. De retour au pays, l’homme n’est plus le même.
Il commence par changer le nom de son groupe de Koola Lobitos pour Africa 70. Il décide d’imposer un rythme moins jazz et plus proche des rythmes africains : l’afrobeat est né
Désormais Fela ne chante plus en yoruba, mais en pidgin, de manière à être accessible à une bonne partie du public africain. Il se convertit à l’animisme et prend le patronyme d’Anikulapo — celui qui porte la mort dans sa gibecière — Kuti — qui ne peut être tué par la main de l’homme. Ses concerts sont ponctués de discours enflammés sous une impressionnante orchestration rythmique assurée par de puissantes percussions, des cuivres envoûtants, très souvent ponctuée de grandes envolées au saxophone. Bien que censuré par les médias d’État, il collectionne les succès en même temps que grandit sa popularité.
Le 30 avril 1974, il est arrêté pour détention de cannabis et détournement de mineures2. Il s’isole alors dans une véritable forteresse nommée Kalakuta où il continue de composer2.
Alors que le pays connaît un véritable boom pétrolier, une fracture sociale s’amorce entre, d’un côté l’élite corrompue, et de l’autre la grande majorité d’anciens paysans qui, attirés par le mirage pétrolier ont déserté leurs champs pour tenter leur chance à Lagos. La musique de Fela est le cri de cœur de ces millions d’exclus.
À nouveau arrêté pour son penchant narcotique, il ingurgite l’objet du délit, avant de se faire battre jusqu’à la libération de celui-ci par les voies naturelles. L’épisode donnera son nom à l’un de ses plus fameux morceaux, Expensive Shit2.
Janvier 1977 : Festival mondial des arts nègres à Lagos. Non seulement Fela boycotte la rencontre, mais il organise aussi une série de concerts gratuits qui attirent l’attention sur lui. Les journalistes et les artistes présents dans la capitale nigériane n’ont de mots que pour ce rebelle qui critique ouvertement l’establishment corrompu. Aussitôt les articles et les reportages sur l’homme affluent des médias américains et européens. Pour le conseil militaire que dirige le général Obasanjo, Fela Kuti est un agitateur.
Quelques jours après la fin du festival, un régiment entier de militaires prend d’assaut la Kalakuta Republic. L’action judiciaire qu’il engage contre les autorités se solde par un non-lieu, le coup étant imputé à « des soldats inconnus au bataillon ». Fela Kuti décrira cet événement dans Unknown soldier — le soldat inconnu.
Harcelé par la police, il doit s’exiler au Ghana. Il en est chassé l’année suivante pour avoir soutenu une violente manifestation d’étudiants qui ont trouvé en : « Zombie, oh zombie… » leur cri de ralliement contre la junte du dictateur ghanéen. De retour au pays, il épouse les vingt-sept femmes de son groupe et se remarie avec sa première épouse dans une cérémonie vaudou dirigée par un prêtre ifa.
Les tournées qui le mènent un peu partout en Afrique, en Europe, aux États-Unis, rencontrent partout un accueil triomphal et lui confèrent une notoriété mondiale.
1979 voit le retour d’un gouvernement civil au Nigeria. Il fonde alors son parti, le Movement of the People (MOP) et se déclare candidat aux élections de 1983. Mais le chemin vers la présidence est enrayé lorsqu’en 1981, les autorités l’enferment pour possession de cannabis et interdisent dans la foulée son parti et sa branche culturelle, les YAP — Young African Pioneers. Il réplique en sortant Army Arrangement qui met en lumière un scandale financier impliquant la junte au pouvoir. Alors qu’il s’apprête à se rendre à New York où il doit enregistrer son nouvel album, il est de nouveau arrêté à l’aéroport de Lagos pour exportation illégale de devises qui le conduira cinq ans en prison. Le juge avouera plus tard avoir subi des pressions gouvernementales. La pression économique des bailleurs de fonds, la mobilisation générale des artistes qui organisent des concerts de soutien en Europe, le renversement de la dictature du général Buhari aboutissent finalement à sa libération en 1986.
Il entre alors dans une semi-retraite que seuls quelques concerts dans sa boîte privée, le Shrine, et la sortie de Beasts of no nation, viennent troubler. Underground System (1993) est le dernier album original publié du vivant de Fela2. Il laisse le devant de la scène à son fils aîné et digne successeur, Femi Kuti. Le rebelle flamboyant semble avoir perdu sa verve contestataire. Même au plus fort de la dictature du général Abacha, l’emprisonnement de son frère, Beko Ransome Kuti, président de la Ligue Nigériane des Droits de l’Homme, le laisse sans réaction. L’homme se bat depuis des mois contre le Sida, la maladie affecte d’autant plus gravement son corps que les nombreux sévices subis en prison l’ont affaibli.
Il s’éteint finalement le 2 août 1997. Malgré les tensions entre les gouvernements militaires successifs et l’artiste, les autorités militaires avouent avoir perdu « l’un des hommes les plus valeureux de l’histoire du pays » et décrètent quatre jours de deuil national. Le 12 août, près d’un million de Lagossiens sortent massivement dans la rue pour le célébrer3.
Conformément à son testament, Fela est inhumé à son domicile de Gbemisola, Ikeja à côté de la tombe de sa mère, Funmilayo Ransome Kuti.
Fela Kuti est resté un artiste très populaire au Nigeria. Un exemple de cette popularité est l’organisation d’une série d’événement appelés Felebration, qui – chaque année, le jour anniversaire de sa naissance – rendent hommage à l’artiste.
En janvier 2012, le nom de Fela Kuti a été invoquée plusieurs fois durant les grèves nationales qui ont secoué le pays pour protester contre la hausse des prix du carburant.
Comme pour réparer les erreurs de l’Histoire, le gouvernement de l’État de Lagos a octroyé 40 millions de nairas (environ 200 000 euros) pour que la famille de Fela Kuti puisse créer un musée en son honneur près de sa sépulture4.
Bernard Lavilliers le cite dans sa chanson Noir et Blanc, qui évoque les artistes victimes des dictatures (album Voleur de feu).
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Written by Moise AGBEGNIGANBurkina: une ancienne ministre de Blaise Compaoré sort un album music...
Written by ERIC K. ALOVORL’ancienne ministre burkinabè Nestorine Sangaré/Compaoré, qui avait en charge le département de la Promotion de la femme et du genre dans le dernier gouvernement de Blaise Compaoré, vient de sortir un album musical, a-t-on appris dimanche de source médiatique.La nouvelle est divulguée dans plusieurs médias burkinabè mais aussi sur les réseaux sociaux: «l’ancienne ministre Sangaré est devenue chanteuse».
Selon le journal en ligne, Burkina24, «discrète depuis la chute du gouvernement de Blaise Compaoré en octobre 2014, elle (Nestorine Sangaré) a fait une apparition scénique et publique lors d’un concert pendant lequel elle a chanté».
La même source précise qu’aperçue lors de ce concert le dimanche 4 juin 2017, elle a présenté un titre du nouvel album de louanges : «Un père fidèle».
L’œuvre musicale serait un album de dix titres dans lequel l’ancienne ministre magnifie Dieu à travers des chansons mélodieuses, aux rythmes du Jazz, gospel, slow, reggae, musique tradi-moderne, etc.
A en croire imatin.net, un autre journal en ligne, la sortie officielle de l’album musical est prévue pour le 21 juin prochain.
Nestorine Sangaré née Compaoré a été ministre de la Promotion de la femme de 2011 à 2014, dans les différents gouvernements du Premier ministre Luc Adolphe Tiao, sous Blaise Compaoré.
A l’instar des autres ministres de l’équipe gouvernementale dont elle était membre, Mme Sangaré est restée discrète depuis la chute de Blaise Compaoré, en fin octobre 2014, suite à l’insurrection populaire.
Bilan «13ème Apôtre» : Koffi Olomide se défend mais sans convainc...
Written by Jordache DialaAfrique du Sud:Google débarque à son tour sur le juteux marché du s...
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Ou va Apple, suivra Google», écrit le site Quartz à propos de l'arrivée de Google sur le marché sud-africain de la musique en ligne.
Pour l'entreprise californienne, le choix de l'Afrique du Sud n'est pas un hasard. Il s'agit du marché numérique le plus développé en Afrique subsaharienne, et le secteur de la musique en ligne n'échappe pas à cette réalité. Apple Music s'est lancé sur place en juin au prix de 59,99 rand par mois, l'équivalent de quatre dollars. Le service français de streaming Deezer y est également, tout comme son concurrent LINE, souligne Quartz. Mais le leader du marché sud-africain est Simfy Africa, un service local de streaming.
À lire aussi: Google apporte le haut-débit à l'Afrique, et ce n'est évidemment pas dénué d'intérêt
«À partir d'aujourd'hui, les fans locaux de musique auront un accès illimité à notre énorme base de données musicale, qui est compatible avec tous les appareils et issue de tous les labels, des majors aux indépendants», a annoncé la section sud-africaine de Google.
Selon Quartz, la multiplication de plateformes de streaming musical démontre que les firmes du secteur ont compris que ce marché était profitable et en plein boom en Afrique, notamment grâce à la croissance rapide d'utilisateurs de smartphones. Selon un rapport de l'International data corporation (IDC), il va se vendre plus de smartphones que de téléphones portables «première génération» en Afrique en 2016. Une première sur le continent. Et Google profite très largement de cet engouement, puisque lors des trois premiers mois de l'année 2015, 89% des smartphones vendus en Afrique étaient des Android, le système d'exploitation de Google.
Google Play Music est donc un moyen parmi d'autres de monétiser ce monopole
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Kigali,Rwanda:Le chanteur belge d'origine Rwandaise Stromae "...
Written by AdministratorLe chanteur belge d'origine rwandaise Stromae s'est dit "ravi" d'être à Kigali pour clore sa tournée africaine avec un concert au Rwanda très attendu et hautement symbolique, le père de l'auteur de "Papaoutai" ayant été assassiné pendant le génocide de 1994.
"Je suis évidemment ravi d'être là, surtout avec les problèmes de santé que j'ai eus et l'annulation qu'on a dû faire. Mais je suis super heureux d'être là et ça me fait bizarre de voir des têtes qui me ressemblent, enfin auxquelles je ressemble", a déclaré Stromae, alias Paul Van Haver, lors d'une conférence de presse à Kigali avant son concert, provoquant quelques rires dans la salle.
"C'est un sentiment agréable, mais particulier", a-t-il assuré.
Côte d’Ivoire : Clash Arafat-Asalfo: Yves Zogbo dit tout sur l’a...
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Cité comme le principal organisateur du jubilé d’or de la Bad à Abidjan ( Akwaba La Bad ) par l’artiste Asalfo accusé lui même par Arafat DJ de l’avoir exclu de la liste des artistes retenus , Yves Zogbo Junior explique comment les choses se sont réellement passées.
«D’abord, je vous dis qu’il n’y avait pas de liste d’artistes préétablie. Ça c’est d’abord un, et de deux, Asalfo n’a rien avoir avec cet événement. C’est moi qui ai approché deux sociétés afin qu’elles m’accompagnent dans la réussite de cet événement. Il s’agit d’Ariel et de Gaou production à qui j’ai demandé de me faire des propositions budgétaires et vu leur proposition, j’ai constaté que c’était au-dessus de mes prévisions. C’est alors que pour éviter des brouilles, j’ai décidé qu’Ariel fasse uniquement la partie technique et que Gaou production se consacre à la participation du groupe Magic System lors du dîner gala. La Bad, ce n’est pas qu’ivoirien, c’est africain ! C’est donc Youssou N’dour du Sénégal, J Martins du Nigeria, Zahara de l’Afrique du sud, Gnawa du Maroc, Magic System, Nayanka Bell et le Ballet national pour la Côte d’Ivoire qui sont à l’affiche du diner-gala des chefs d’Etats prévu le mardi 26 mai 2015. Maintenant, la commission technique chargée de l’organisation du cinquantenaire de la Bad est pilotée par le directeur de cabinet adjoint du ministre Mabri qui dirige ma commission à moi. Donc, lorsqu’on fait des propositions, c’est une cinquantaine de personnes qui vous écoute.