La Diaspora dit non !
Le Président Jean PING a été élu par le peuple Gabonais au terme du scrutin du 27 août 2016. Les Gabonais le savent, toute la Communauté internationale le sait. C’est donc une victoire incontestable.
Depuis le coup d’état militaro-électoral qui l’empêche jusqu’à présent d’exercer le pouvoir, et au peuple de jouir de sa souveraineté, le Président élu est resté fidèle au contrat de confiance et de non-violence avec les concitoyens.
Sur la révision de la Constitution initiée en toute illégalité, qui vient d’être adoptée honteusement par l’assemblée nationale aux ordres du régime dictatorial, en vertu des alinéas 7 à 10 de l’article 116 de la Loi Fondamentale, le Président Jean PING a fixé l’opinion dans sa Déclaration sur la sauvegarde de la démocratie et de la République, du 4 novembre dernier.
Renouvelant son accord, sa totale communion avec le peuple gabonais qui l’a massivement élu, il rappelle dans son propos « qu’une seule question commande toutes les préoccupations. Cette question c’est celle de la reconnaissance du choix du peuple, et donc de la vérité des urnes. Cette question c’est celle de la fin de la dictature, celle du départ de l’usurpateur et de la fin du régime Bongo-PDG ».
Tout débat d’actualité avec le régime issu de ce coup d’état étant exclu, la finalité ultime et légitime étant l’exercice du pouvoir par celui qui a été élu par la majorité des gabonais.
La Révision de la Constitution est une des tentatives de distraire et de décourager les gabonais du combat qui l’engage comme jamais.
La durée de la résistance et son expression au-delà du territoire gabonais en est l’illustration la plus convaincante.
L’autre tentative de distraire les résistants est la question des législatives. Elle est en débat dans les différents partis politiques de la Coalition qui comprend aussi un large front d’associations représentant la société civile.
Interrogé de toute part, le peuple Gabonais en Résistance et confronté à la réalité insupportable du maintien par la force d’un régime rejeté, ne veut pas entendre parler de législatives avant l’investissement du Président qu’il a élu le 27 août 2016.
Des partis politiques se réclamant parfois du Président Jean PING et de la Coalition et qui sillonnent le pays, sans un mot d’ordre commun, à ce jour, avalisé par le Président élu, font l’objet de questions sur l’opportunité de parler des législatives, sans avoir achevé le combat pour la vérité des urnes, après le scrutin du 27 août 2016.
La sortie maladroite de Casimir Oyé-Mba à TV+ ne doit pas nous distraire ; lui qui n’a jamais été véritablement élu. N’eût été l’appui des institutions qu’il a servies et asservies, Casimir Oyé-Mba n’aurait jamais été élu dans son patelin de Zam’Aligue, près de Ntoum. Les archives du Ministère de l’Intérieur sont bien conservées. Cet homme qui aurait pu incarner l’alternance en 2009 préférait trahir les gabonais en baissant son froc.
Casimir Oyé Mba doit sa résurrection politique à celui qu’il tente de discréditer aujourd’hui et que le peuple gabonais a élu, Jean Ping.
Le moment est plus qu’opportun pour la diaspora de réaffirmer sa détermination à ne laisser aucune place aux manœuvres de détournement de la vérité par le régime et ses complices transfuges.
La diaspora reste fidèle à son mot d’ordre « NOUS IRONS JUSQU’AU BOUT » tant que le choix du peuple sera occulté aussi bien par le régime Bongo-PDG que par certains « opposants » dont les orientations ont toujours fluctué. Non aux législatives pilotées par un régime illégal et illégitime.
L’installation de la Nouvelle République elle seule garantira de l’élection d’une Assemblée Nationale souveraine dans un Gabon libre et à l’abri de toute perversion.
Pas de reconnaissance de la vérité des urnes, pas de législatives au Gabon. Que cela soit bien compris par tous !
La Résistance pour le Peuple souverain.
Conseil Gabonais de la Résistance France - Benelux