Lu Pour Vous (41)
Agoe, Lome: Traditionnellement acquis au pouvoir, l’arrivée de l’...
Written by ERIC K. ALOVORDans le nord de la capitale togolaise, traditionnellement acquis au pouvoir, l’arrivée de l’opposant Tikpi Atchadam bouscule l’échiquier politique.
Faure Gnassingbé, président togolais bien installé sur son siège depuis douze ans, n’a probablement jamais entendu parler d’Abakar M., honorable chauffeur routier de 42 ans et père de deux enfants : « Plus, c’est embêtant, question de moyens. ». Il tire donc le diable par la queue dans le quartier d’Agoé, à la sortie de Lomé. Le chef de l’Etat devrait pourtant s’en méfier. Abakar appartient à cette communauté grandissante à Lomé et dans le nord du pays d’anciens électeurs acquis au pouvoir qui ont brusquement rejoint les rangs de l’opposition, convertis par les discours de Tikpi Atchadam. Le fondateur en 2014 du Parti national panafricain (PNP) peut potentiellement chambouler la scène politique togolaise.
Assis derrière une bière à la terrasse d’une buvette dressée dans une rue sablonneuse d’Agoé, Abakar, musulman à ses heures perdues, se prépare à rejoindre le 21 septembre le défilé du PNP. Ce jour-là, comme la veille, comme les 6 et 7 septembre, quatorze partis d’opposition déboulaient dans les rues de Lomé pour demander le départ de Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis la mort de son père, Eyadéma Gnassingbé, indéboulonnable et inflexible chef de l’Etat togolais de 1967 à 2005. « Cinquante ans sous le joug d’une même famille, c’est trop long ! », répète Abakar. Le slogan est en vogue. Mais ce qu’Abakar critique, c’est de se contenter d’un salaire mensuel de 30 000 francs CFA (environ 45 euros). « C’est après avoir mangé qu’on pense à s’habiller, résume-t-il. C’est de pire en pire. »
« Piétiner les plates-bandes du parti au pouvoir »
Un demi-siècle de pouvoir sans guère de partage – seule la Corée du Nord fait mieux –, ça use nécessairement. L’argument, d’un simplisme fédérateur pour l’opposition, a fait descendre des dizaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale et d’ailleurs depuis le début de l’été. En 2015 pourtant, Abakar avait voté pour Faure Gnassingbé et son parti, l’Union pour la République (UNIR). Et la famille régnait déjà depuis un bail. Ça ne dérangeait pas Abakar. « Faure est mon frère du Nord, explique-t-il. Son père nous expliquait que, si on ne soutenait pas le pouvoir, les gens du Sud nous chasseraient d’ici. C’était un vrai chef, il savait taper du poing sur la table. Faure, on ne le voit pas, on ne l’entend pas, on ne sait même pas de quelle religion il est. »
Le quartier d’Agoé a accueilli l’exode rural d’une population du Nord choyée dans les mots par le pouvoir mais délaissée dans les faits. Abakar y est chez lui depuis trente ans. Et soudain, Agoé se rebelle. « Mécaniquement, les gens d’ici votaient pour le président. C’est l’un des rares quartiers de la capitale où le parti au pouvoir concurrençait l’opposition », explique Abel Klussey, né à Agoé et jeune diplômé en sciences politiques. « Mais c’était avant l’arrivée de Tikpi Atchadam. Il a trouvé les mots pour parler de la crise économique et sociale », ajoute-t-il.
Originaire de la région de Sokodé (centre nord), Tikpi Atchadam n’est pas un nouveau venu sur la scène politique. Il a fait ses armes dans le syndicalisme étudiant dans les années 1980, puis travaillé une dizaine d’années comme secrétaire général de préfecture. Mais, dernièrement, il a brusquement donné un coup de vieux à l’opposition historique enlisée depuis des années dans une lutte vaine menée par l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre. « Il fait bouger les lignes à partir des gens de sa région. C’est la première fois qu’un leader du Nord piétine les plates-bandes du parti au pouvoir », reconnaît, presque à regret, Isabelle Ameganvi, présidente du groupe parlementaire ANC. Est-ce une comète ou une étoile durablement installée dans le ciel togolais ?
« Tikpi ou rien »
Les 20 et 21 septembre, les militants de l’ANC et de ses alliés – qui fournissent toujours l’essentiel des manifestants dans les rues de la capitale – ne se sont pas vraiment mélangés. « Il y a une unité d’action, un objectif commun, mais pas de coalition », nous a expliqué Tikpi Atchadam, rencontré dans sa villa d’Agoé, où depuis une dizaine de jours il se fait discret, craignant, dit-il, « pour [sa] sécurité ». A moins qu’il ne cherche là à peaufiner une image construite sur le souvenir des martyrs politiques togolais. Tel Tavio Amorin, jeune et bouillant leader panafricain assassiné il y a vingt-cinq ans et auquel Tikpi Atchadam ne manque jamais de se référer. « En ce moment, pense Isabelle Ameganvi, il est intouchable. »
Au-delà des accointances idéologiques, la référence à Tavio Amorin vise à casser les critiques du pouvoir et de l’opposition qui aimeraient enfermer son mouvement dans la seule défense, ethnique et religieuse, de sa communauté musulmane, les Tem. La propagande du pouvoir va même plus loin en dépeignant le PNP d’Atchadam comme un creuset islamiste. « Le PNP s’est arrogé les symboles guerriers tem : la couleur rouge et le cheval. Et c’est la première fois que j’entends des manifestants crier : “Allahou akbar”. Il ne faut pas mélanger politique et religion, c’est dangereux », s’inquiète le colonel Damehame Yark, ministre de la sécurité, qui insinue que le parti bénéficierait de financements de pays du Golfe. La ficelle n’est-elle pas trop grosse ?
« Tikpi Atchadam a élargi son audience. Les trois quarts des membres du PNP sont tem, mais ils ne représentent probablement pas plus du tiers de ses sympathisants convaincus par son discours social. Il touche aussi des intellectuels, même si aucun ne l’a encore assumé publiquement », précise Abel Klussey. Emmanuel, mécanicien, n’est ni intello ni musulman. Il est catholique, originaire d’une région méridionale frontalière du Bénin. « Pour moi, avant, c’était l’ANC ou rien. Maintenant, c’est Tikpi ou rien. Jean-Pierre Fabre n’a rien obtenu depuis tant de temps passé à manifester, lui aussi est usé », justifie-t-il.
« On ne veut pas couper la tête de Faure »
Des rubans rouges coloraient les manifestations de septembre à Agoé. Mais il n’y avait là aucun signe ostentatoire de radicalisme religieux, de propos haineux, ni d’argent d’ailleurs. Quasiment pas de tee-shirts ou de casquettes ornés d’un cheval. Ni drapeaux. Ni banderoles. Ni drones ou sonos hurlantes comme on en voit à chaque défilé du parti présidentiel. Le parti affirme vivre des cotisations volontaires de ses sympathisants. Samedi 23 septembre, à l’issue de la réunion hebdomadaire du PNP tenue dans une petite rue d’Agoé, le millier de personnes venu écouter Tchatikpi Ouro-Djikpa, l’un des adjoints du chef du PNP, a mis la main à la poche pour finalement réunir 290 000 francs CFA (environ 440 euros), une annonce saluée par une rumeur de satisfaction.
Une réunion très calme et sereine malgré l’agitation des derniers jours. « On ne veut pas couper la tête de Faure, c’est un frère, insiste Abakar. Il peut rester dans le pays, on a besoin de l’expérience d’un ancien président. Mais il doit quitter le pouvoir. Depuis douze ans, il n’a pas fait de réformes, pourquoi il en ferait maintenant ? On ne le croit plus. »
Le chef de l’Etat a certes lancé un processus de révision constitutionnelle qu’il dit répondre aux exigences de l’opposition. Elles réintroduisent des dispositions de la Constitution de 1992 – le Graal de la contestation – telles que le scrutin présidentiel uninominal à deux tours et la limitation à deux du nombre de mandats pour la même personne. Là où le bât blesse les attentes démocratiques des opposants – leaders et gens de la rue – c’est que le nouveau texte fondamental n’interdirait pas au président actuel de briguer un nouveau mandat de cinq ans en 2020, voire en 2025. Il sera probablement soumis à référendum dans les prochains mois. « Si le régime le fait, c’est qu’il garde une astuce sous la table », énonce Emmanuel qui, comme tant d’autres, ne croit plus à la transparence des élections.
La rue gronde
Il ne s’agit là que de théorie. Apparemment, le pouvoir contrôle tous les leviers : sécuritaire, économique, politique, législatif et judiciaire. Mais la rue togolaise gronde. Un communiquant de la présidence reconnaît que « le produit Faure Gnassingbé, un peu autiste, n’est pas le plus facile à vendre ». Ni dans son pays et ni chez les voisins d’Afrique de l’Ouest où la longévité de son régime est devenue l’exception. Mais il s’accroche. Et l’opposition, lassée des dialogues et autres « accords politiques globaux » sans lendemain, certes soutenue par l’Eglise, ne semble disposer à ce jour que d’une seule arme dans ses mains : la rue. Avec tous les risques de dérapages que cela induit.
Ces derniers jours, quatre personnes ont été tuées lors des manifestations, ou en marge de celles-ci, dans le nord du pays. C’est la hantise du pouvoir qui, pour corrompu et autocratique qu’il soit, a plutôt rompu avec les méthodes expéditives du père. Abakar n’a participé qu’à une des deux journées de contestation organisées les 20 et 21 septembre à Lomé. Pas par peur d’y perdre la vie. « Si cela peut servir mes enfants, alors que je meurs sous les balles de la police », dit-il. Non. Le premier jour, il se démenait pour ramener 3 000 francs CFA (environ 5 euros) à la maison « de quoi tenir deux jours et pouvoir manifester le lendemain ». « Vraiment, on les a aimés nos frères du Nord, mais Faure doit partir, lance-t-il comme une supplique. Je ne viendrai pas non plus ici tous les jours. » C’est probablement ce sur quoi compte la présidence. La lassitude. Jusqu’à quand ? Tant que la pauvreté persiste et qu’une « minorité s’est accaparée les richesses », comme l’a reconnu lui-même, en 2014, le président dans l’une de ses rares interventions publiques.
Crise au Togo: Étant observateur des droits de l'homme, jouant a...
Written by ERIC K. ALOVOREn mission d'observation hier 20 septembre 2017 à Bafilo. Tout est parti d'une dispute entre les forces de l'ordre qui demande aux organisateurs d'avoir la lettre autorisant la manifestation à Bafilo. Étant observateur des droits de l'homme, jouant au même titre le rôle de facilitateur entre les forces de l'ordre et les manifestants, j'ai appelé madame brigitte ADJAMANGBO et je l'ai mis en communication avec les forces de l’ordre à ce sujet. Par après les forces de l'ordre m'ont donné le numéro du prefet que j'ai remis à Madame adjamagbo. Elle m'a envoyé après un texto qu'elle a appelé le préfet et que la marche n'est pas interdite. Moi Moi même j'ai appelé le préfet pour lui faire part de la préoccupation des forces de l'ordre.Le préfet m'a dit qu'il va appeler les forces de l'ordre. Par après, les forces de l'ordre m'ont demandé ce que le préfet a dit et je leur ai dit qu'il m'a dit qu'il va les appeler. après quelques minutes, un autre dispositif des forces de l'ordre, qui n'encadrait pas la marche et qui est stationné vers la voie qui mène vers le contournement, a commencé par lancer des gaz lacrymogène à fragmentation faisant 77 blessés dont 6 cas très graves, évacués dans la soirée sur Sokodé. les 6 sont depuis hier soir au CHR de Sokodé sous soins intenses.
TOGO: Si les militaires avaient riposté, le bilan aurait été lourd....
Written by ERIC K. ALOVORQue s'est-il passé le 19 août dernier lorsque deux personnes ont trouvé la mort ? Des caches d'armes existent-elles ? Quel est le dispositif de sécurité prévu pour les manifestations des 20 et 21 août ? Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Jeune Afrique : L’opposition prévoit des manifestations les 20 et 21 septembre à Lomé et dans plusieurs villes du pays. Pouvez-vous assurer qu’il n’y aura pas de répression, comme cela a été le cas le 19 août, quand la dispersion d’une manifestation de l’opposition à Lomé a provoqué la mort de deux personnes ?
Yark Damehane : Le 19 août dernier, deux personnes ont été présentées comme ayant succombé lors de la marche de l’opposition. Personnellement, j’ai mis un point d’interrogation sur la cause réelle de leur mort. En effet, le premier mort, selon les images que nous avons vues, présentait des blessures causées sans doute par des balles. Mais des balles tirées par qui ? Dans quelles circonstances et où ? Quant à la seconde personne présentée par l’opposition, il s’agissait d’un accidenté. Où a eu lieu l’accident ? Dans quelles circonstances ? Était-ce en rapport avec l’opération de maintien de l’ordre ? Je rappelle que les organisateurs de la manifestation ont enlevé les corps, avant même qu’une équipe n’arrive sur les lieux, pour commencer des formalités d’identification des corps. Il n’y a donc pas eu d’autopsie sur les corps, de sorte que je continue à m’interroger.
Que s’est-il passé le 19 août, pour qu’une marche encadrée par les forces régaliennes dégénère en affrontements ?
Au moment de commencer la marche, les éléments envoyés sur les lieux ont échangé avec les organisateurs sur l’itinéraire qui avait été arrêté. Les organisateurs étaient d’accord avec cet itinéraire et les éléments envoyés sur place les ont assurés de l’encadrement de la marche. Celle-ci a bien commencé, les manifestants sont partis en suivant l’itinéraire. Alors que la tête de la marche suivait l’itinéraire, une partie des marcheurs a voulu s’engager vers la voie nationale numéro un, la voie internationale la plus importante du pays, sans doute, pour perturber, voire bloquer le trafic. Ils ont tenté de forcer un barrage formé par des éléments. C’est à partir de ce moment que les problèmes ont commencé.
Si les militaires avaient riposté, le bilan aurait été lourd
Des manifestants ont fait irruption dans un commissariat situé non loin de là, ils ont emporté un pistolet et un AK47 et brûlé deux autres. Ils s’en sont aussi pris à deux militaires qui étaient postés devant une banque et qui n’avaient rien à voir avec le maintien de l’ordre, ce jour-là. Nous rendons grâce à Dieu parce que, contrairement à ce qu’on a voulu faire croire, si les militaires avaient riposté, le bilan aurait été lourd. En effet, quand un militaire armé se sent menacé par des civils ou quand sa propre sécurité est directement menacée, beaucoup de choses peuvent arriver. Ils ont fait preuve de sang-froid, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils ont été désarmés par les manifestants qui ont emporté leurs armes.
Les armes emportées auraient été par la suite rendues…
Seule une arme sur les trois arrachées aux militaires a été retrouvée. Le pistolet volé au commissariat a été ramené par un religieux et les deux AK47 enterrées quelque part, par ceux qui les ont volées, ont été retrouvées grâce à un appel anonyme. Je vous apprends qu’après ces vols d’armes par des manifestants nous avons lancé une opération de recherche et de contrôles d’armes qui a abouti à la découverte de deux AK47 qui sont totalement différentes des armes conventionnelles utilisées par les militaires. Cela soulève des questions.
Soupçonnez-vous l’existence de caches d’armes à Lomé ?
Il y a deux hypothèses qui se dégagent. Soit ces armes appartiennent à un gang qui les utilise pour opérer des braquages, soit leurs détenteurs ont des intentions inavouées. Cela est d’autant plus curieux qu’à Lomé, les manifestants demandaient qu’on les laisse aller au grand carrefour GTA, qui n’est pas loin de la présidence, ce que nous ne pouvions pas accepter. Le jour de la manifestation, quoique cette destination ne fût pas sur l’itinéraire validé d’un commun accord, certains manifestants ont toutefois tenté de se rendre à la présidence. L’organisateur (Tikpi Atchadam, NDLR) a le schéma du Burkina Faso en tête.
Qu’est-ce qui vous porte à le croire ?
C’est lui-même qui l’a dit. À la veille de son meeting, un journaliste l’a interviewé et il a dit que la révolution a été possible au Burkina Faso seulement quand les villes de l’intérieur du pays sont entrées en contestation, au même moment qu’à Ouagadougou, la capitale. C’est le sens qu’il donnait aux manifestations du 19 août 2017. Nous avons le choix entre le laisser faire et réagir pour éviter des affrontements. Le laisser faire, c’est laisser les manifestants prendre la direction de la présidence. Nous avons clairement dit qu’il faut éviter que les manifestants se dirigent vers la présidence ou vers le siège des institutions de la République. Pour les manifestations des 20 et 21 septembre, certains veulent aller à la place de l’Indépendance, non loin de l’Assemblée nationale. Alors que cette place ne peut pas contenir 3 000 personnes. Le but de leur jeu, qui s’apparente à des techniques de provocation, est de montrer des images de dispersion de leurs manifestations, avec des bombes lacrymogènes. Ce genre d’image fait toujours sensation, nous l’avons bien compris.
Notre rôle est de ne pas permettre que des fous mettent à mal la sécurité des biens et des personnes
Qu’allez-vous faire pour éviter les incidents ?
Devons-nous laisser les manifestants dicter leur propre loi et accepter, dans ce cas, qu’ils mettent la République à terre, ou devons-nous définir avec les organisateurs un itinéraire bien clair qui sera encadré ? C’est nous qui avons intérêt à ce que les choses soient calmes. Ils doivent le comprendre. Ils demandent souvent des choses impossibles, mais nous faisons des concessions. Unir (Union pour la République, parti présidentiel) compte aussi marcher les 20 et 21 septembre. Devons-nous laisser tous les marcheurs, qu’ils soient proches de l’opposition ou proches du pouvoir, faire ce qu’ils veulent ? Dans tous les camps, il y a des fous. Notre rôle est de ne pas permettre que des fous mettent à mal la sécurité des biens et des personnes. Là-dessus, je reste très ferme.
SOURCE: jeuneafrique
TOGO/Exclusif: Un deal est conclu et Pacôme promit à Emmanuel ?? Pa...
Written by ERIC K. ALOVORQuand un régime bâtard et sanguinaire est aux abois, il ne fait qu’appel à un enfant bâtard pour lui venir au secours. Ici nous allons fait cas d’un certain Pacôme Adjourouvi d’un père inconnu et d’une mère togolaise originaire de la ville de Noèpé.
Pour la petite histoire, le sieur Pacome Yawovi Adjourouvi ne connait pas son vrai père. Sa mère revendeuse de sel à Lomé, tombe enceinte d’un individu d’origine béninoise. Ce dernier a disparu quand on lui apprend la nouvelle. Et c’est le petit frère de l’auteur de la grossesse, qui vivait à l’époque dans le quartier Tokoin-Soted à Lomé, pas loin du camp militaire (RIT), qui avait pris en charge sur tous les plans la femme enceinte jusqu’à la naissance de Pacôme. L’enfant bâtard a grandi dans la misère et a connu une enfance et une jeunesse très difficile et misérable à Lomé, dans la maison de son oncle pas loin du Camp RIT. Aujourd’hui l’oncle en question vit à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Par chance, Pacôme Yawovi Adjourouvi quitte Lomé pour atterrir à Ivry, une banlieue parisienne en France, pour se chercher et continuer ses études. Devenu un sans domicile fixe (SDF) et dormant sur le trottoir en Ivry, Pacôme a été sauvé et aidé par la communauté togolaise très solidaire de cette ville.
Après ses études, il devient un avocat et ouvre son cabinet, toujours à Ivry, et habitait à l’époque dans le même immeuble avec le couple Emmanuel Valls. C’est là où ils se sont connus et familiarisés. Devenu Adjoint au maire de la ville d’Ivry par la force des choses, Pacôme Adjourouvi a complètement oublié la communauté africaine et surtout togolaise qui l’avait sauvé de la misère et lui avait permis d’être à cette place qu’il occupe aujourd’hui à la mairie. Son cabinet d’avocat ne marche plus et il a des difficultés financières. Son ami d’immeuble Emmanuel Valls, fut entre-temps nommé Premier ministre. Il ne calculait pas Pacôme Adjourouvi, mais c’est au moment où l’ancien PM a eu l’idée d’être candidat pour les élections présidentielles et souhaitait se rendre dans quelques pays en Afrique, y compris le Togo, c’est là qu’il a fait appel à Pacôme Adjourouvi, pour que ce dernier l’aide et l’introduise auprès du pouvoir en place, dans le but de rencontrer Faure Gnassingbé, chef de l’Etat togolais, afin d’avoir de l’argent pour sa campagne présidentielle en France. Puisque quand les deux se côtoyaient dans l’immeuble par le passé, Pacôme disait à Valls qu’il avait fréquenté avec Faure Gnassingbé, et que c’est son ami personnel.
Le deal est conclu et Pacôme promit à Emmanuel qu’il fera tout pour qu’il rencontre le chef de l’Etat togolais pour avoir l’argent qu’il lui faut. Mais à condition qu’il ait une commission, et dès qu’il est élu président de la République française, de faire tout pour que lui il soit nommé Premier ministre au Togo.
Pacôme Adjourouvi, multiplie les contacts et arrive à avoir le rendez-vous avec Faure Gnassingbé pour la rencontre et la visite d’Emmanuel Valls à Lomé. Au cours de sa visite à Lomé, l’ex-Premier ministre français reçoit 5 milliards FCFA auprès de Faure Gnassingbé, pour sa campagne en France. Et c’est Pacôme Adjourouvi qui est chargé de faire cette transaction. Pacôme prend sa commission comme conclu au départ.
Emmanuel Valls éliminé aux primaires des Socialistes pour l’élection présidentielle, l’espoir de Faure Gnassingbé tombe dans à l’eau, ainsi que la nomination de Pacôme Adjourouvi au poste de Premier ministre au Togo. Pour sauver la face, le Chef de l’Etat togolais nomme le sieur Pacôme Yawovi Adjourouvi comme son conseiller, avec la promesse de faire de lui par la suite ministre de la Justice où Directeur général de Togo Télécom – aujourd’hui en voie de transformation.
C’est à ces fins que Pacôme Yawovi Adjourouvi multiplie les sorties médiatiques sur les chaines françaises pour dédouaner et sauver le régime dictatorial de Faure Gnassingbé, dans l’espoir d’une suite favorable auprès du fils de Sabine et Etienne.
Pour rappel, Pacôme Yawovi Adjourouvi est propriétaire d’une maison dans la ville de Noèpé pas loin de celle de feu Atsu Koffi Améga, ancien Président la Cour constitutionnelle. C’est là que vit sa mère et lui-même passe les vacances quand il est au Togo.
D’après nos investigations, depuis que Pacôme Adjourouvi roule pour le régime RPT/UNIR, il est logé à Lomé par le régime. C’est la capitale togolaise que ce dernier quitte directement pour aller faire des émissions sur les chaînes françaises à Paris. Et juste après, il revient à Lomé. Tout cela, aux frais du contribuable togolais.
La Nouvelle
Togo: Faure Gnassingbé a passé le reste de sa journée, accroché à...
Written by ERIC K. ALOVORMouvementée, la journée du 6 septembre a vu une marée noire de personnes déferlée dans les rues du Togo. Ce qui était prévu être une manifestation pour exiger un retour à la constitution de 1992 et la libération sans condition des manifestants arrêtés lors de la marche du Parti national panafricain (PNP) s’est plutôt transformé en une demande de départ du président Faure.
Alors que ces milliers de Togolais les mains nues scandaient « Faure démission », que faisait « Hodabalo », le fils du général Eyadema dans son gigantesque palais.
Aucun signe de fébrilité
Le président de la République semblait ne pas s’intéresser à ce qui se passait dans les rues à travers le pays. En effet, l’air serein, calme et d’une manière pragmatique pour laquelle on le connait, l’homme n’a pas réagi jusqu’à la fin de cette journée.
Costume bleu, cravate bleu foncé et un sourire narquois pour lequel on le connait, le Président Faure semblait ne rien craindre de tout ce qui se passait à quelques kilomètres du Palais. Il a reçu en audience l’homme le plus riche d’Afrique, le Nigérian Aliko Dangoté. Les deux personnalités ont discuté sur des questions d’investissement dans le pays. Le Nigérian ces dernières années s’est intéressé au Togo.
Comme aux jours d’audiences habituelles, les protocoles d’usage qui s’y accompagnent n’ont pas dérogé à la règle. Assis sur son fauteuil fétiche en tissu soie rouge, le président n’a montré aucun signe de fébrilité, rapporte un fonctionnaire de la présidence.
Entre WhatsApp, Facebook, Twitter et YouTube (…) voici comment Faure a vécu les manifestations
Connu pour son goût très poussé des réseaux sociaux, Faure Gnassingbé qui semblait minimiser les manifestations de l’opposition, a débuté sa journée de travail tranquillement dans une sérénité qui étonnait son entourage.
Quelques minutes après l’audience avec l’homme d’affaires nigérian, Faure Gnassingbé a passé le reste de sa journée, accroché à son téléphone de marque Vertu (210 240 000 FCFA), pour faire le tour des réseaux sociaux.
Il a passé des heures à lire aussi les sites locaux et aussi le journal de la mi-journée de RFI, rapporte un habitué du palais.
S’il ne montrait pas des signes d’une grande inquiétude, un de ses proches affirme tout de même que le président après avoir visualisé les images des manifestants s’est retiré seul.
Toute porte à croire que le président a pris un coup. Même s’il ne communique pas, son entourage l’a ressenti.
Alors que la marche de l’opposition continue ce jour, le chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre demande au président d’ouvrir un dialogue pour négocier son départ.
Togo: "Du jamais vu" deuxième jour de mobilisation massive ...
Written by AFPUne foule massive a de nouveau répondu à l'appel de l'opposition dans les rues de Lomé et dans d'autres villes du Togo jeudi, deuxième journée de mobilisation pour réclamer une alternance politique et des réformes, après 50 ans de pouvoir de la même famille.
Les manifestants ont marché dans le calme à la mi-journée, utilisant des sifflets et brandissant des drapeaux du Togo, ont constaté des journalistes de l'AFP. Ils protestent contre le régime du président Faure Gnassingbé, qui a succédé il y a douze ans à son père, lui-même resté au pouvoir près de quarante ans.
Les manifestants ont ensuite convergé vers la présidence togolaise, avant d'être bloqués par les forces de l'ordre au niveau du rond-point de la Paix, scandant "Libérez, libérez le Togo !", au lieu de se diriger vers le point de rendez-vous convenu avec les autorités.
Une banderole déployée face aux hommes en armes demandait aux "soldats, policiers et gendarmes de faire allégeance au peuple", alors que la pluie commençait à tomber.
"Nous ne bougerons plus d'ici", a lancé un manifestant, Edem Agbogbo. "Nous attendons le feu vert de nos leaders pour forcer le passage".
Une grande partie de l'opposition togolaise (coalition de cinq partis Cap 2015, le Groupe des six et le Parti National Panafricain - PNP, rejoints par plusieurs partis mineurs), avait appelé à l'unisson à de grandes marches sur deux jours.
Mercredi, une marée humaine (plus de 100.000 selon Amnesty International, un million selon des opposants) avait déjà défilé dans la capitale togolaise, véritable démonstration de force pour une opposition qui a longtemps échoué à parler d'une seule voix.
Ils réclament des réformes constitutionnelles (limitation du mandat présidentiel et scrutin à deux tours) promises par le régime, qui n'ont jamais abouti.
Mais dans la rue, les manifestants réclamaient avant tout "la démission" du chef de l'Etat.
"Du jamais vu"
Le président Gnassingbé ne s'est pas exprimé depuis le début du mouvement, et la présidence, contactée à plusieurs reprises par l'AFP, n'a pas donné suite.
Le gouvernement avait tenté de joué l'apaisement la veille des rassemblements en annonçant une réforme constitutionnelle concernant la "limitation des mandats et le mode de scrutin", mais cela n'a pas suffi à dissuader les manifestants.
"Il y a beaucoup d'électricité dans l'air", a relevé jeudi Adoté Delali, observateur de l'association des droits de l'homme, une ONG locale, affirmant qu'il y avait "beaucoup plus de monde qu'hier".
D'importantes forces de sécurité avaient également été déployées aux carrefours stratégiques de la capitale, certaines s'employant à dégager des barricades de fortune dressées par les manifestants sur leur passage à l'aide de pneus, de pierres et de vieux meubles.
Momoni Abéké, 77 ans, dit manifester dans la rue depuis l'indépendance du Togo. "Je n'ai jamais vu mon peuple se lever comme il le fait aujourd'hui", a confié le vieil homme.
"Nous allons rester dans la rue jusqu'à ce qu'il nous écoute. Nous voulons que Faure (...) s'en aille", a affirmé Jonas Badagbon, 29 ans.
L'opposant historique Jean-Pierre Fabre a défilé à pied au milieu du cortège, encerclé par une chaîne humaine.
"Nous n'écoutons pas assez la population. Aujourd'hui nous demandons de l'écouter et d'écouter ses souffrances", a-t-il déclaré durant la marche.
Selon Aimé Adi, directeur de l'organisation Amnesty International au Togo, des manifestations ont également rassemblé des milliers de personnes dans plusieurs villes du nord, dont Sokodé, Bassar et Bafilo, "où une centaine de manifestants occupent la route principale, bloquant la circulation".
L'internet mobile était toujours coupé jeudi dans le pays, bloquant l'accès aux réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp - tandis que le wifi fonctionnait par intermittence.
Le président Faure Gnassingbé a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma - qui a dirigé sans partage le pays pendant 38 ans - à la présidentielle de 2005 avec l'appui de l'armée, ce qui avait entraîné de violentes manifestations et une féroce répression.
Il a été réélu en 2010 et en 2015 lors de scrutins très contestés par l'opposition.
07/09/2017 17:51:25 - Lomé (AFP) - © 2017 AFP
Afrique du Sud: Lolita épouse sa mère Loreto, "Loreto dit avoi...
Written by ERIC K. ALOVORPour se justifier de ce mariage, elle affire: « Ma mère était là pour moi depuis que je suis née. J’ai grandi sans avoir un père. J’aime tellement ma mère et elle est tout ce que j’ai.
Je ne veux pas rester loin d’elle, c’est pourquoi j’ai choisi de l’épouser afin que nous puissions vivre ensemble. Elle est jeune et elle sait me rendre heureuse au lit ».
Lolita, 26 ans, a célébré son mariage avec sa maman, Loreto 44 ans, à Capetown. Loreto dit avoir été choquée quand sa fille lui a proposé de l’épouser. « Ma fille était prête à quitter la maison si je refusais de l’épouser, j’aime tellement ma fille et je ferais n’importe quoi pour la rendre heureuse.
À propos d’avoir des enfants, nous ne savons pas encore pour l’instant, mais le temps le dira », a-t-elle répondu.
Faut dire qu’en Afrique du Sud ces genres de relations sont interdits. C’est pourquoi, le mariage est gardé secret.
Trombinoscope des personnes qui luttent pour le maintien du système R...
Written by Joel Esso Awade
*Côté civile* Gilbert Bawara, Victoire Dogbe-Tomegah, Cina Lawson, Ingrid Awade et Madougou Reckya ( la béninoise qui est conseillère à la présidence)
C'est eux qui font des pieds et des mains et sont prêts à tout pour sauver le système Rpt Unir.
Ils ont recruté des activistes, des miliciens, des informaticiens qui sont actifs sur les réseaux sociaux , dans les villes et les miliciens pour exécuter les basses besognes et les officiers supérieurs cités plus haut c'est eux qui donnent des ordres pour tirer sur les manifestants pacifiques
En ce qui concerne Reckya Madougou, La béninoise , les Togolais la prie de s'occuper du bas de la ceinture de Faure Gnassingbé et non de se mêler de la politique togolaise en ramenant les activistes béninois au Togo pour foutre du bordel comme elle en a fait de par le passé avec Boni Yayi. Les Togolais aussi aimeraient avoir des anciens présidents vivants comme chez elle au Bénin, Sinon elle risque de créer des tensions entre les deux peuples frères et voisins.
Toutes ces personnes citées ne pensent pas au bonheur du Togo mais elles cherchent partout les moyens à conserver les richesses amassées en très peu de temps.
Et les officiers criminels veulent préserver leur impunité en maintenant le système Rpt Unir ad vitæ eternam.
Nous tenons à montrer à tout le peuple togolais les tronches de la minorité qui s'accapare de la richesse du Togo dont Faure Gnassingbé lui même a évoqué il y a quelques années dans son discours à la nation.
Vous savez ce qui vous reste à faire.
À bon entendeur salut !
Exclusif : Ghana 'ferme' ses frontières terrestres avec le ...
Written by ERIC K. ALOVORFace à la situation sociopolitique qui prévaut actuellement au Togo, le Ghana, son voisin de l’ouest a décidé de renforcer sa sécurité pour se protéger. Ainsi, le Service d’immigration du Ghana (GIS) a pris des dispositions en en mettant sur pied un « gigantesque » arsenal sécuritaire à sa frontière avec le Togo.
L’objectif de cette manœuvre est de limiter l’accès du pays aux Togolais qui face à la suite politique actuelle pourrait s’aventurer à se réfugier au Ghana voisin. Pour rappel en 2005, ils étaient nombreux à fuir le Togo pour le Ghana. Une situation qui n’a pas plus aux populations ghanéennes qui parlaient d’une « invasion ».
Le surintendant en chef, Alex Adu, deuxième commandant en charge du Service dans la région de Volta, a déclaré à l’Agence de presse du Ghana que le personnel militaire va désormais faire des patrouilles le long des frontières du nord au Sud chaque heure pour éviter que des personnes en situation irrégulières entrent illégalement dans le pays.
Le surintendant principal Adu a déclaré que le Service suivait de près l’évolution de la situation au Togo et avait élaboré des stratégies pour gérer « toute situation malheureuse ».
Il a déclaré que le renforcement de la sécurité aux frontières n’était pas contre les réfugiés, mais les « fauteurs de troubles » qui représentaient une menace pour la sécurité au Ghana
Regain de tension au Togo: le Ghana indexé, Atchadam introuvable
Written by ERIC K. ALOVORLa crise politique qui sévit actuellement au Togo ne laisse pas indifférents les pays voisins. En effet, suite aux manifestations synchronisées dans plusieurs villes du Togo et à l’étranger qui ont connu une répression sanglante, le Ghana, pays voisin de l’ouest s’est mis dans la dance.
Ainsi, un parti politique du pays de Nana Akufo — Addo selon les dire de la responsable du CAP 2015 à un journaliste ghanéen de TV3, soutiendrait l’opposition dans leurs revendications. Des revendications qui demandent la mise en œuvre de réformes institutionnelles et constitutionnelles. De facto, un retour à la constitution de 1992.
LIRE AUSSI: Climat de peur au Togo, vers la fin d'un régime de 50 ans?
La déclaration d’Adjamagbo Johnson s’est faite lors de la conférence de presse mardi. Une conférence qui a regroupé le Parti national panafricain (PNP), qui a appelé à la mobilisation du 19 août et le CAP 2015.
La coalition d’opposition appelle à la mise sur pied d’une enquête pour situer les responsabilités lors de la répression sanglante du 19 août qui a fait 2 morts et 77 blessés.
New Patriotic Party, parti au pouvoir ghanéen indexé
Pays frères et liés par l’histoire, les problèmes politiques du Togo ou du Ghana ont toujours affecté l’autre voisin. Ainsi, suite aux évènements qui prévalent actuellement au Togo, les internautes ghanéens craignant une situation de 2005 interpellent et condamnent Nana Akufo-Addo.
En effet, artisan de l’ouverture des frontières 24/24, le président ghanéen a été depuis longtemps critiqué pour son soutien à l’opposition Togolaise.
Sur le Forum de discussion du site d’information Ghanaweb.com , on peut lire des commentaires de frustration et de mise en garde à l’actuel président.
Certains vont même conseiller au président de servir de médiation auprès des différentes parties pour éviter qu’une situation pareille à celle de 2005, qui a connu l’afflux de plusieurs togolais vers le Ghana se répète.
Les internautes ne sont pas les seuls à vouloir une intervention de leur président. En effet, selon le député Samuel Okudzeto Ablakwa, membre de la commission des affaires étrangères, le Ghana risque de payer les conséquences d’un éventuel enlisement de la situation au Togo comme ce fut le cas déjà en 2005. Ce dernier pour éviter tout déboire appelle le président à intervenir tout simplement.
LIRE AUSSI Togo: Atchadam pour le meilleur et pour le pire. Qui est-il vraiment?
Pour l’heure, le CAP 2015 et le NPP ont déclaré la journée de vendredi 25 août comme « journée morte », en mémoire des personnes qui ont perdu la vie et annoncent une forte mobilisation à travers le pays et dans la diaspora.
Quant à Tikpi Atchadam, il est pour le moment introuvable. Certaines sources précisent qu’il aurait quitté le pays. Plusieurs partisans du PNP dont le secrétaire général, sont gardés en prison. Interrogé par la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH), celui affirme avoir subi des violences corporelles.
Source: Cemeroon web
Australie: Deportation d'une famille togolaise en détresse en a...
Written by ERIC K. ALOVORL’affaire fait grand bruit en Australie où elle suscite l’émoi dans la ville d’Adélaïde au Sud du pays. Koku Wotodzo, un enseignant à l’Université de Flinders (Australie), originaire du Togo et sa famille seront déportés ce lundi vers le Togo pour invalidité de titre de séjour.
Arrivés en Australie en 2006 avec un visa étudiant international, Koku Wotodzo et sa femme Eva vivent à Adélaïde où ils essaient depuis trois ans d’obtenir un titre de séjour permanent en vain. Le couple qui a trois enfants tous nés sur le sol australien (Perpetua 11ans, Marcus 7ans et Francis 4 ans) dit craindre pour leur vie s’ils venaient à être déportés au Togo.
« Le Togo est un pays sous-développé. L’Australie dispose de meilleures infrastructures de santé et d’éducation pour assurer l’avenir de nos enfants qui sont nés et qui ont grandi ici. Je crains qu’un changement aussi radical ne nuise à leur bien-être, » a indiqué M. Wotodzo aux médias.
« L’Australie est notre foyer et c’est le seul endroit que mes enfants ont connu. Moi-même je ne suis allé au Togo que deux fois en 21 ans. À part mon frère, je n’ai plus aucune famille au Togo. Si je retourne au Togo je serai comme un étranger dans mon propre pays. Ce sera donc dur à vivre pour ma famille et moi, » a — t — il poursuivit.
Avant d’arriver en Australie, le couple a vécu 10 ans Danemark.
Dans une dernière tentative vendredi, le couple a demandé au ministre adjoint de l’Immigration, Alex Hawker que leur cas soit réexaminé.
Koku Wotodzo a travaillé comme professeur au Business School de Flinders au cours des neuf dernières années tandis que sa femme avait un contrat d’interprète pour ABC International. Un premier recours avait déjà été introduit en 2014 par le couple auprès du ministre de l’Immigration qui a pris deux ans à se décider à ne pas leur accorder la résidence permanente.
« Les services de l’immigration ont ensuite rouvert l’affaire, ce qui nous a donné l’espoir et nous avions pensé que le résultat serait positif. Nous avons juste été surpris et dévastés lorsqu’on nous a annoncé que nous allions être expulsés du pays » raconte-t-il.
Le professeur Phyllis Tharenou de l’Université de Flinders où Koku Wotodzo donne des cours indique que ce dernier est un membre précieux de leur institution.« Nous avons fourni des références et nous avons proposé d’écrire une lettre de soutien au ministre de l’Immigration pour appuyer son souhait de rester en Australie », a déclaré le Professeur Tharenou.
« L’Université Flinders, comme les autres établissements d’enseignement supérieur, souhaite avoir l’opportunité d’exploiter les compétences des meilleurs et des plus brillants, d’où qu’ils viennent » a déclaré le Professeur Tharenou selon qui M. Wotodzo est un atout pour l’Australie.
Explosif !!! Macron habillé pour plusieurs hivers par un ancien camar...
Written by ERIC K. ALOVORUN CAMEROUNAIS ANCIEN CAMARADE DE MACRON LUI REPOND.
Le camerounais Joël Teubissi Noutsa, ancien élève de l’ENA, cette école de laquelle est issu le président français, vient de lui répondre, suite à ses déclarations polémiques lors du récent sommet du G20. Une réponse magistrale qui revient sur des détails qu’a tendance à oublier le jeune chef de l’état français.
Habib Hassan
LETTRE OUVERTE A EMMANUEL MACRON.
Mon cher Emmanuel, J’ai appris avec consternation dans les médias les propos désobligeants, empreints de mépris, de sarcasme et de racisme, que tu as prononcés à l’égard de mon continent. Dois-je te rappeler que lorsque tu sollicitais le suffrage de ton peuple, tu as qualifié le colonialisme de « crime contre l’humanité » lors d’un séjour en Algérie. Certainement dans l’objectif de rallier l’électorat français d’origine maghrébine et africaine. Quoique, entre les deux tours, sachant pertinemment que tu serais élu, tu t’es ravisé en parlant de « crime contre l’humain ». Il me souvient également que tu mettais en avant le choix de l’Ambassade de France au Nigeria comme lieu de stage lors de tes études à l’Ena, comme pour faire croire à cet électorat que tu souhaitais le connaitre, bien avant d’aspirer à la Magistrature suprême.
Cependant, à peine élu, et surtout depuis que tu dînes régulièrement avec le nabot qui nous avait insultés à Dakar, tu es devenu moqueur et véhément à notre égard. Il y a encore quelques semaines tu te moquais de nos frères comoriens, dont la Présidence de la République a qualifié ton écart de langage sur les Kwassa-kwassa « d’inconsidéré (…) et à mettre sur le compte de (ta) jeunesse ». Tes excuses sont d’ailleurs toujours attendues. Aujourd’hui tu expliques à la face du monde, en plein sommet du G20, que le sous-développement de l’Afrique est « civilisationnel ». Que c’est parce que nous sommes « des cultivateurs de chanvre indien ; des guerriers belliqueux, corrompus, incompétents et inaptes à la démocratie … des trafiquants d’êtres humains et de biens culturels … et des fornicateurs invétérés, au point d’avoir entre 7 et 9 enfants par femme… » Mais tu as oublié de te poser les bonnes questions, comme celles de savoir qui sont les plus grands consommateurs de chanvre indien, fabricants d’armes, trafiquants en tout genre, esclavagistes, corrupteurs et exploiteurs ? Mon cher Emmanuel, si le cannabis a d’abord été qualifié de chanvre « indien » et pas « africain », c’est bien qu’il a commencé à être cultivé quelque part, là-bas en Asie. Etant donné que mes ancêtres n’étaient pas de grands navigateurs, on peut subodorer que ce sont les tiens qui l’ont importé sur notre continent. L’histoire nous raconte même que l’opium, son cousin germain, a été implanté en Chine par ta cousine la Grande Bretagne pour fragiliser ce peuple. Tu as bien dit « guerriers belliqueux, corrompus, incompétents et inaptes à la démocratie », dois-je te rappeler que tes aïeux ont instrumentalisé et armé les guerres les plus sanglantes sur mon continent et favorisé la plupart des coups d’état violents.
Qui finance les groupes terroristes, dont AQMI, BOKO HARAM et le MUJAO ? Qui a tué Khadafi, qui était l’ultime rempart de notre sécurité et le moteur de notre développement ? Qui a ourdi l’assassinat des héros de la lutte pour l’indépendance (Um et consorts) et des présidents en exercice (Olympio, Boganda, Tombalbaye, Ngouabi, Sankara, Ntaryamira, Habyarimana, etc.), qui souhaitaient simplement s’affranchir de l’hégémonie de l’Etat français ? Qui a fait partir certains chefs d’Etat du pouvoir, à l’instar des présidents Gbagbo et Lissouba, qui gênaient les intérêts de l’Etat français ? Qui soutient les régimes africains les plus incompétents et dictatoriaux, depuis les années d’indépendance ? Qui, par des accords de défense léonins, a fait main basse sur nos matières premières ? Qui nous rendra les mallettes d’argent qui ont circulé dans les réseaux françafricains ? Pourtant, pour avoir été scolarisé avec des africains, qui sont d’ailleurs membres de ton mouvement En marche, tu es censé connaitre la qualité des hommes de ce continent. Tu nous as qualifiés de « trafiquant d’êtres humains et de biens culturels », j’aimerai que tu me dises le fonds de ta pensée, concernant l’esclavage du peuple noir pendant plus de trois siècles, la colonisation qui a duré près d’un siècle et le néocolonialisme et le paternalisme qui perdurent.
Mes ancêtres n’ont aucun mémorial en France, pas même une stèle ! Alors qu’ils se sont battus pour les idéaux d’égalité et de fraternité que tu foules au pied par tes propos. D’où proviennent les reliques africaines précieusement conservées au Musée du Louvre et dans les musées français, qui en font le rayonnement ? Le comble, c’est quand je t’ai entendu dire que les milliards d’euros que vous déversez chez nous ne changeront rien à notre condition, tant que nos femmes continueront d’avoir entre 7 et 9 Enfants. Cher Emmanuel, pour le coup tes statisticiens se sont fourvoyés car, le taux de fécondité en Afrique s’élevait à 4,7 enfants par femme en 2016. Même en 1950, il était de 6,5 enfants par femme. Ce rappel étant fait, permets-moi de faire deux commentaires à ce sujet. Le premier sur le volume de l’aide internationale et ensuite sur la démographie. Tes prédécesseurs avaient arrêté le seuil annuel de l’aide internationale des pays riches, en faveur des pays pauvres, à 0,7% du Produit national brut (PNB), parce qu’ils estimaient à raison que vous deviez payer pour le tort que vous nous aviez fait subir, en spoliant nos richesses et en nous volant nos valeureux guerriers pendant 400 ans. Que ce soit la France, ou sa cousine la Grande Bretagne, puissances colonisatrices, vous n’avez jamais atteint 0,4% de votre PNB. Et que dire de votre aide, quand elle nous parvient ? Lorsqu’elle est sous la forme d’infrastructures, ce sont vos entreprises qui gagnent les marchés à des prix trois fois supérieurs au coût nécessaire pour les réaliser. Ce sont vos compatriotes qui sont recrutés à des niveaux supérieurs, avec des salaires exorbitants. C’est votre matériel qui est utilisé. Lorsqu’elle est sous la forme de bourses, c’est dans votre économie que les étudiants dépensent l’argent reçu, etc. Je t’aurai bien conseillé quelques études qui mettent en exergue les effets négatifs de l’aide sur nos économies, mais je ne doute pas que tu les ais en ta possession.
Sur le nombre d’enfants, comme je l’ai dit plus haut, tes chiffres sont faux et ton analyse fragile. Tu devrais pourtant savoir, et c’est inscrit dans le séminaire de Géopolitique que tu as dû suivre à l’Ena ou à Sciences po, que la population est un facteur de richesses et fait partie des cinq attributs de la puissance, cf la Chine, l’Inde, le Nigeria, etc. Tu as dû certainement zapper ce cours, trop occupé à faire mumuse avec Brigitte.
Tiens, justement, Brigitte, parlons-en. Personne en Afrique ne te fait le reproche d’avoir cocufié un homme qui avait l’âge d’être ton père ⎼ qui t’a d’ailleurs aimablement accueilli sous son toit ⎼ avec une femme qui a l’âge d’être ta mère ? Certains diront que c’est indécent ou te qualifieront de traitre, mais c’est ton choix et je le respecte ! Des mauvaises langues affirment même qu’elle te servirait de paravent pour, comme Philippot, exprimer tes orientations sexuelles. Certains diront que tu es pervers, ou que cette orientation sexuelle est « civilisationnelle », mais je m’en garderai bien. Que dire donc de ton libre choix de ne pas procréer ? Là encore, je me garderai bien de fouiner dans tes sous-vêtements, mais de grâce, laisses ceux de nos mères tranquilles !!! Le plus drôle dans cette histoire c’est de voir la frénésie avec laquelle certains compatriotes et frères africains se délectent de tes propos condescendants et paternalistes, cherchant à noyer le poisson ou à en minimiser la portée. Certains le faisant naïvement, dans le but de ne pas égratigner leurs amis français, ou le souvenir de leur séjour en France ; tandis que d’autres, plus pervers, réagissent de la sorte de manière à préserver leurs « intérêts ». J’ai des amis français, de très bons amis d’ailleurs et j’ai un souvenir ému de mon court séjour dans ce pays. Donc, je n’ai aucunement de problème ni de haine vis-à-vis des Français, mais plutôt avec l’Etat français dont nous ne supportons plus le mépris et l’inculture de ses dirigeants, notamment en ce qui concerne l’histoire de l’humanité.
Très cher Emmanuel, tu devrais savoir que la pauvreté comme la richesse à l’échelle individuelle, nationale ou continentale sont cycliques ! L’Afrique a un jour régné sur le monde, souviens-toi, et son tour reviendra. Aussi, en toute fraternité, je t’invite à te repentir de tes propos et à nous présenter tes excuses afin que cette génération ne grandisse pas avec pareille humiliation.
En effet, quand notre tour adviendra, il ne plairait à personne que la même graine de revanche, qui a animé tes cousins germains allemands suite à l’humiliation de Nuremberg, n’ait germé dans les consciences de 2 milliards de noirs. Te voilà prévenu !
Bonne fête nationale. Ton condisciple africain
Teubissi Noutsa Joël,
ancien élève de l’ENA
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«Biens mal acquis»: trois ans de prison requis contre Teodorin Obian...
Written by ERIC K. ALOVORTrois ans de prison, 30 millions d’euros d’amende et la confiscation des biens saisis. Voilà ce que requiert le ministère public dans le procès de Teodorin Obiang à Paris. Le vice-président de Guinée équatoriale est jugé en son absence, après des années de bagarres judiciaires. Le réquisitoire n’a pas réellement surpris.
Avec notre envoyé spécial, Franck Alexandre
Le réquisitoire n'est pas vraiment surprenant car c’est un dossier simple, affirme le parquet. « Si Teodorin Obiang est le premier à être jugé dans les affaires de biens mal acquis, ce n’est pas qu’il soit une cible, a précisé le procureur, mais parce que son cas ne présente aucune difficulté pour le délit de blanchiment ».
Une seule question se pose : l’origine des fonds est-elle frauduleuse ? La justice n’a eu aucun mal dans ce dossier à monter les flux financiers. Ces fameux 150 millions d’euros dépensés en France en voitures, en bijoux, en appartements, en vêtements… Ils proviennent des comptes d’une société forestière détenue par le ministre de l’Agriculture, Teodorin Obiang.
« Cette société n’était qu’une coquille vide », dit l’accusation. « A moins d’être l’homme d’affaires le plus performant de la planète, ironise le procureur, cet argent ne peut provenir que d’un détournement massif de fonds publics. »
L’infraction de blanchiment est parfaitement caractérisée, assure-t-il. Jean-Yves Lourgouilloux, le procureur, réclame donc un jugement sévère, car il faut prendre en compte aussi la personnalité du prévenu. Un homme qui à ses yeux est dans la toute-puissance sans limites et qui a du mal à assumer la frustration
RFI
Ghana: A man of 100 children and 12 wives, proposes to her biological ...
Written by ERIC K. ALOVORAn 80-year old farmer, father of over 100 children and married to 12 wives nearly committed incest when he mistakenly proposed marriage to her biological daughter.
Polygamous Togbui Kofi Asilenu from Amakrom, a small community in Eastern Region of Ghana, despite his family size and age, revealed that he is still exploring for more women according to a report on TV3.
If I get a lady today, I will marry her and have more children. As for men, even in old age we can still father children. I’m not impotent,” Asilenu told TV3’s Portia Gabor who spent some time with the family on Father’s Day.
It was revealed that the he gave birth to the over 100 children within 40 years and cannot easily recollect their faces and names for which reason he met her biological daughter and started proposing love to her.
But for the awareness of his daughter, Asilenu would have committed incest by having amorous relationship with her own daughter, unknowingly though.
One of his sons narrated how his father proposed to one of his sisters and the interesting excuse Mr Asilenu gave when it emerged that he is the father of the lady he had expressed love to.
“He [Asilenu] met the lady and said he loved her…..and later on, the lady said she was his daughter,” she told Portia Gabor, adding “he [Asilenu] said his eyes were worrying him, that was why he didn’t notice it was her own daughter and we laughed over it”.
Source: mynewsgh
Cote d' Ivoire: La famille de Cheick Tioté s’entre déchire su...
Written by ERIC K. ALOVORTioté Cheick repose depuis le dimanche 18 Juin au cimetière de Williamsville.
Le footballeur international ivoirien s’en est allé, laissant derrière lui des parents, amis et connaissances inconsolables, mais aussi de nombreux biens matériels. A qui iront-ils? C’est la question que tout le monde se pose aujourd’hui.
Des voitures, des maisons et biens d’autres acquis. Voila ce que laisse Tioté Cheick. Le footballeur ivoirien décédé brutalement le lundi 05 Juin dernier n’a pas eu le temps d’établir un testament qui définirait clairement les bénéficiaires de ses biens. pourtant, une dizaine de jours avant sa mort, dans le message qu’il avait envoyé à certains de ses proches, notamment son coach-formateur Bibo, Tioté évoquait le sujet.
« Mes clés, mes livres, mon sac, mes chaussures, mes vêtements… Avec peu de chance, ma famille donnera tout cela en aumône pour rentre service » peut-on lire dans ce mystérieux message. Si au moment de transmettre cette lettre, Tioté savait ce qui se passerait dix jours plus tard, il aurait pris ses dispositions. Hélas !
Lorsqu’on évoque cette question, les proches du footballeur disparu pensent tout de suite à son épouse, Madah Bitèye. Née à Abidjan d’un père et d’une mère, tous les deux Sénégalais, la jeune dame a passé une bonne partie de sa vie en Côte d’Ivoire. C’est à elle que revient le droit de veiller sur les intérêts de son défunt époux et de les protéger afin que les héritiers légaux et légitimes, leurs enfants, en jouissent.
Le cas Leatitia Doukrou
Pour de nombreuses personnes, Laetitia Doukrou faisait encore partie de la vie de Tioté Cheick avant sa mort. Elle qui a fait un malaise et qui a été admise dans une clinique de la place, lorsqu’elle à appris le décès de son ex. En septembre 2014, la jeune dame et le footballeur s’étaient unis dans le cadre du mariage musulman, dans une mosquée d’Abidjan.
Madah Bitèye avait alors piqué une crise en découvrant sur les réseaux sociaux que son homme avait une autre femme. Mais un an plus tard, le LOve s’est effrité, Cheick Tioté et Latitia sont entrés en conflit. Conséquence : elle a tout perdu de l’ex-milieu de terrain des Eléphants qui lui a même arraché la maison dans laquelle il l’avait logée.
Aujoud’hui, à l’heure ou la question de la redistribution des biens de l’illustre disparu est au centre des conversations, certains s’interrogent sur le sort réservé à Doukrou. Au risque de nous tromper, elle ne devrait pas faire partir de la liste des bénéficiaires. Puisque le mariage célébré en grandes pompes à la mosquée, par des Imams, ne lui confère aucun droit dans la succession de son « mari » Dommage !
Des dissensions au sein de la famille
Tioté Cheick a été inhumé le dimanche 18 Juin au cimetière de Williamsville. Pourtant ce n’est pas le lieu souhaité par la famille du footballeur international. En effet, lors de la visite du Ministre des sports François Albert au domicile du défunt, pour présenter à sa famille, les condoléances du gouvernement, les parents paternels de l’ex-milieu de terrain avaient émis le souhait de voir leur fils être inhumé auprès de son père, à Tiénigboué son village, situé dans le département de Mankono.
Quand du côté de sa mère, originaire de Yamoussoukro, on avait voulu voir le champion d’Afrique 2015 reposer au pied de la Basilique, là où il a passé une longue partie de son enfance. Des dates ont même été avancées. Celle du vendredi 16 Juin avait été retenue, avant que le communiqué de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) ne vienne mettre de l’ordre dans une atmosphère familiale qui se dégradait dangereusement. Car les dissensions entre les deux familles (maternelle et paternelle du footballeur), faisaient qu’elles n’arrivaient pas à s’entendre sur un lieu et une date… L’Etat de Côte d’Ivoir
Kpalime, Togo: Le sieur Winny DOGBATSE, Président de GOMIDO FC et le ...
Written by ERIC K. ALOVOR*L’inconsolable Winny DOGBATSE s’était livré lui-même dans une campagne médiatique sauvage qui frise le ridicule.*
En effet, dans la soirée de la 26ème journée du championnat de D1-FTF, saison 2016-2017, DOGBATSE a été l’artiste d’une émission synchronisée sur les radios de Kpaliné (Radio Maria, Radio Islamique, Radio VGK).
C’est à travers cette émission que l’intoxication de la masse a été lancée et entretenue par le mauvais perdant Winny DOGBATSE et ses accompagnateurs.
En rapprochant le contenu de cette bande en EWE (langue locale de Kpalimé) à la chronique de Rémy N'GONO sur le match GBIKINTI vs MARANATHA dans l’émission Radio Foot sur RFI, on peut déduire sans se tromper que le texte de ce Consultant de la radio internationale a été dicté depuis l’entourage du Président de GOMIDO. Son assistant le journaliste Edem Junior AMENUYAN était d’ailleurs dans les studios cette soirée là.
" l'affaire dû match kotoko contre anges de Notsé est déjà sûr là table de la caf et de la Fifa " à déclaré Dogbatsê dans la Même émission. Est ce à Dogbatsê de nous l'annoncer où le comex ?
Le controversé DOGBATSE, connu dans la gestion des milliards de la CAN-KABINDA 2010 se montre le plus connu de le CAF et de la FIFA. Dans l’entame, DOGBATSE déclare sans preuve que le gardien Bassa-Djéri de GBIKINTI FC a pris la balle depuis sa surface de réparation pour aller marquer un but, après avoir driblé tous les adversaires ! Il a tenu des propos très graves en annonçant avoir été alerté depuis la veille du match des cas de corruptions. Ce type appelle également les populations à affronter le Président de MARANATHA FC, Gabriel AMEYI ! Ces propos devraient susciter l’ouverture d’une enquête de la part des commissions spécialisées de la FTF. Car ce Monsieur est nommé conseiller spécial du Président de la FTF, le Colonel Guy Akpovy.
Les clubs GBIKINTI FC et MARANATHA FC pouvaient aussi porter plainte contre ces allégations de DOGBATSE.
Mais la grande interrogation reste l’emprise de Monsieur DOGBATSE sur le Gendarme Akpovy. Puisque c’est à partir des déclarations mensongères de ce premier que les sanctions dites provisoires ont été signifiées au deux clubs.
Rappelons que le mème Dogbatsê avait déclaré que les comploteurs dans l'attaque de cabinda contre l'équipe togolaise sont les togolais .
*B. Douligna*