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L'artiste de la chanson africaine zaga bambo sera notre invité cette semaine dans AFRICA SHOWBIZ sur FM LIBERTE À CHICAGO, la premiere radio de la diaspora africaine. Il nous parlera de son nouveau concept,de ses nouvelles motivations,et devoilera une partie de ses surprises à tous Les melomanes .Restez connectez sur www.fmliberte.com / sur tunein/sur Facebook :radio de la diaspora FM LIBERTE
DECLARATION DE LA LIGUE TOGOLAISE DES DROITS DE L’HOMME (LTDH) ET DE...
Written by ERIC K. ALOVORLa Ligue Togolaise des Droits de l’Homme et l’Association des Victimes de Torture au Togo suivent avec une attention particulière la situation socio politique du Togo et tiennent par la présente à faire part de leurs inquiétudes et aspirations en matière de la protection, la promotion et la défense des droits de l’homme.
En effet, le Parti National Panafricain (PNP) a tenue des manifestations pacifiques synchronisées le 19 Aout 2017 dans certaines villes du Togo et dans la diaspora qui a été dispersée au Togo sous les ordres du Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel Yark Damehane en témoigne ses propos menaçant tenus avec son collègue de l’Administration Territoriale Payadowa Boukpessi le 17 Août 2017. Au cours de cette manifestation, on enregistre des pertes en vies humaines au sein des populations, des dégâts matériels, des blessées et plusieurs arrestations jugées et condamnées à des lourdes peines d’emprisonnement.
Dans la foulée, une coalition de partis Politiques composée de CAP2015, Groupe des 6, le PNP et le CAR a organisée des manifestations les 6 et 7 septembre 2017 pour exiger la libération de toutes personnes arrêtées et détenues abusivement, l’opérationnalisation des réformes préconisées par l’APG, le retour à la constitution originelle de 1992 et le vote de la diaspora.
La manifestation a été empêchée particulièrement à Kara. Dans les autres localités telles que SOKODE, BADOU et Atakpamé, des dispositifs d’intimidation ont été mis en place dans le but de dissuader les populations. Quant aux manifestations tenues à Lomé les mêmes dates, les manifestants en présence des responsables des partis politiques ont été dispersés sur le coup des gaz lacrymogènes, des bastonnades, des balles à caoutchouc dans la soirée de la deuxième journée des manifestations. Les équipes de monitoring de nos organisations et des organisations partenaires relèvent une répression de barbarie avec des blessés graves dont les images illustres parfaitement l’ampleur de la violation, des courses poursuites jusqu’aux derniers retranchements des populations par les agents de la gendarmerie aidés par les milices proches de la mouvance. Dans le rang des victimes de la répression, on note M. ADANLETE Théophile, journaliste à la Radio Victoire Fm, molesté sur le lieu des manifestations bien que muni de gilet de presse et de carte de presse.
La LTDH et l'ASVITTO condamnent avec la dernière énergie la répression aveugle des manifestations et la violation des domiciles des populations dans les quartiers de Dékon, Bè et environs par les forces de l’ordre les 7 et 8 septembre 2017.
Les jours suivants, plusieurs journalistes de presse nationale comme internationale font l’objet des menaces et des convocations tous azimuts. Il s’agit d’autre part de la convocation pour la journée du 15/09/2017 du Directeur de Publication du Correcteur en la personne de Jérôme SOSSOU par le Service de Renseignement et d’Investigation et d’autre part du retrait par la HAAC de la carte d’accréditation de la correspondante des télévisions TV5 Monde et France24 en la personne de Mme SODJI Emmanuelle. Entre temps dans la journée du 7 septembre, la camera du journaliste reporter Sylvio COMBEY du Rendez-vous d’Afrique lui a été arrachée.
En outre, depuis quelques jours, des informations persistantes de sources concordantes font état d’un projet d’arrestation par la gendarmerie du Directeur de Publication du Bihebdomadaire l’Alternative Ferdinand Mensanh AYITE lorsqu'il reviendra de son voyage pour des raisons professionnelles effectué aux USA et dont le retour est prévu pour ce 15 septembre à 17h GMT.
La Ligue Togolaise des Droits de l’Homme et et l’Association des Victimes de Torture au Togo mettent en garde le pouvoir contre ce projet d’arrestation d’un journaliste en cette période de grande tension dans le pays. Elles invitent la HAAC à garantir le libre exercice et la protection de tous les professionnels conformément à la constitution et aux engagements pris par le Togo.
Après analyse de la situation, la LTDH et l’ASVITTO estiment que la violation constante des lois et textes par l’autorité publique ainsi que le harcèlement dont font l’objet actuellement les journalistes ne sont pas de nature à favoriser un climat de paix et de cohésion nationale qui viendront d'une volonté politique pour des changements profonds.
Elles tiendront pour responsable les autorités gouvernementales et militaires pour toutes les conséquences douloureuses qui découlent des atteintes aux libertés fondamentales, au musellement de la presse et aux violations des droits de l’homme.
La Ligue Togolaise des Droits de l’Homme et l’Association des Victimes de Torture au Togo invitent le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme et l'ONG Amnesty international à user de leurs forces pour faire cesser toutes les violations des droits de l’homme, de la liberté de presse et d’expression au Togo. Tout en remerciant les prises de position clairement exprimées par certaines personnalités de l'espace CEDEAO, la LTDH et l'ASVITTO interpellent particulièrement le président français Emmanuel MACRON à la protection des populations togolaises au même titre que les intérêts français au Togo.
Enfin, la LTDH et l'ASVITTO saluent la mobilisation des associations de presse CONAPP, PPT, et l'OTM pour soutenir les journalistes interpellés au SRI ce matin et convient le peuple togolais à se mobiliser pour défendre la cause commune.
Fait à Lomé, le 15 septembre 2017
Pour ASVITTO Pour la LTDH
Le Président Le Président
ATCHOLI M. Kao Me KPANDE-ADZARE NYAMA
Communiqué de presse du PRR du 15 Septembre 2017 : ORAISON FUNEBRE...
Written by ERIC K. ALOVORCrise au Togo: Les députés de l’opposition y compris ceux de l’U...
Written by ERIC K. ALOVORPensant que l’ordre du jour de la cession parlementaire extraordinaire de ce jeudi 14 septembre 2017 tiendra compte des remarques qui ont été faites à la dernière au sujet de l’enrôlement en procédure d’urgence le projet de loi du gouvernement jusqu’alors méconnu des députés de l’opposition, les députés de l’opposition y compris ceux de l’UFC ont déchanté et ont tous vidé l’Assemblée Nationale y compris ceux de l’UFC comme vous pouvez le constater sur ces images.
Pour ceux d’UNIR, ce qui urge dans la situation actuelle, c’est le travail sur le budget comme inscrit à l’ordre du jour minimisant ainsi la tension qui règne dans le pays à propos des reformes constitutionnelles à opérer. Un nouveau blocage vient de naitre étant donné que les députés de l’opposition et ceux de l’UFC ont quitté la salle.
CAP 2015-GROUPE DE SIX-CAR-PNP-SANTE DU PEUPLE COMMUNIQUE No 9
Written by ERIC K. ALOVORLes populations togolaises, lors des manifestations des 6 et 7 septembre 2017, se sont mobilisées pour revendiquer le retour à la constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes électorales et le vote des Togolais de l’étranger, le déverrouillage des Institutions et la libération sans condition des prisonniers politiques.
Malheureusement au lieu de prendre la mesure des aspirations légitimes des populations, le régime en place s’enferme dans un entêtement et dans la diversion comme il en a l’habitude. Pour preuve, à la session extraordinaire de l’Assemblée nationale ouverte la mardi 12 septembre 2017, au lieu d’aller à la priorité du moment, les députés de la majorité parlementaire proposent des sujets en déphasage avec les aspirations profondes des populations. Cette situation montre à suffisance le mépris que ce régime a pour les Togolais.
Tirant les leçons de cette nouvelle donne, les forces démocratiques regroupées dans la coalition CAP2015-Groupes des Six-CAR-PNP-Santé du Peuple décident de surseoir au meeting d’information du vendredi 15 septembre 2017 pour permettre une plus grande mobilisation des populations pour les manifestations pacifiques publiques des mercredi 20 et jeudi 21 septembre 2017.
Les forces démocratiques réitèrent leur engagement à rester mobiliser jusqu’à l’aboutissement des revendications légitimes des populations. Elles invitent en conséquence les populations de Lomé et de l’intérieur à rester mobiliser, à poursuivre le combat engagé et à participer encore plus massivement aux manifestations nationales publiques et pacifiques des mercredi 20 et jeudi 21 septembre 2017 à Lomé et dans toutes les préfectures. Les points de départ à Lomé sont les suivants :
Point de départ 1 : Agoè (carréfour Démakpoè)
Point de départ 2 : Atikoumé Akossombo
Point de départ 3 : Bè Gakpoto
Les itinéraires et les points de chute seront communiqués en temps opportun.
La lutte populaire est invincible.
Fait à Lomé le 13 septembre 2017
Pour la coalition des forces démocratiques,
CAP2015 Groupe de Six PNP SDP CAR
- ADJAMAGBO-JONHSON N. OLYMPIO T. OURO-DJIKPA G. KUESSAN Jean KISSI
Observatoire Togolais des Medias: Communique OTM 009/PT/BE/2017
Written by ERIC K. ALOVORLe sommet Afrique-Israël au Togo, serait reporté et aucune date n’...
Written by Sylvio CombeyLe sommet Afrique-Israël Annoncé trompettes et tambours battants du 23 au 27 Octobre 2017 n’aura plus lieu. Aucune date n’est encore donnée mais on parle d’un report.
Ce report, selon les informations parvenues à notre rédaction, est motivé par le Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé. Ceci dit-on, pour « permettre d’optimiser les préparations et d’assurer la réussite de cet évènement ».
« Dans les semaines à venir, Israel va promouvoir des consultations en Afrique ainsi que dans les forums régionaux africains pour garantir le plein succès du sommet », commente notre source.
Le sommet annoncé pour Octobre 2017 devrait permettre à l’Israël et à l’Afrique « d’unir leurs efforts face à la menace contre la paix et la sécurité qui fragilise la stabilité et retarde le développement du continent ».
Source :africardv
TOGO/Exclusif: Un deal est conclu et Pacôme promit à Emmanuel ?? Pa...
Written by ERIC K. ALOVORQuand un régime bâtard et sanguinaire est aux abois, il ne fait qu’appel à un enfant bâtard pour lui venir au secours. Ici nous allons fait cas d’un certain Pacôme Adjourouvi d’un père inconnu et d’une mère togolaise originaire de la ville de Noèpé.
Pour la petite histoire, le sieur Pacome Yawovi Adjourouvi ne connait pas son vrai père. Sa mère revendeuse de sel à Lomé, tombe enceinte d’un individu d’origine béninoise. Ce dernier a disparu quand on lui apprend la nouvelle. Et c’est le petit frère de l’auteur de la grossesse, qui vivait à l’époque dans le quartier Tokoin-Soted à Lomé, pas loin du camp militaire (RIT), qui avait pris en charge sur tous les plans la femme enceinte jusqu’à la naissance de Pacôme. L’enfant bâtard a grandi dans la misère et a connu une enfance et une jeunesse très difficile et misérable à Lomé, dans la maison de son oncle pas loin du Camp RIT. Aujourd’hui l’oncle en question vit à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Par chance, Pacôme Yawovi Adjourouvi quitte Lomé pour atterrir à Ivry, une banlieue parisienne en France, pour se chercher et continuer ses études. Devenu un sans domicile fixe (SDF) et dormant sur le trottoir en Ivry, Pacôme a été sauvé et aidé par la communauté togolaise très solidaire de cette ville.
Après ses études, il devient un avocat et ouvre son cabinet, toujours à Ivry, et habitait à l’époque dans le même immeuble avec le couple Emmanuel Valls. C’est là où ils se sont connus et familiarisés. Devenu Adjoint au maire de la ville d’Ivry par la force des choses, Pacôme Adjourouvi a complètement oublié la communauté africaine et surtout togolaise qui l’avait sauvé de la misère et lui avait permis d’être à cette place qu’il occupe aujourd’hui à la mairie. Son cabinet d’avocat ne marche plus et il a des difficultés financières. Son ami d’immeuble Emmanuel Valls, fut entre-temps nommé Premier ministre. Il ne calculait pas Pacôme Adjourouvi, mais c’est au moment où l’ancien PM a eu l’idée d’être candidat pour les élections présidentielles et souhaitait se rendre dans quelques pays en Afrique, y compris le Togo, c’est là qu’il a fait appel à Pacôme Adjourouvi, pour que ce dernier l’aide et l’introduise auprès du pouvoir en place, dans le but de rencontrer Faure Gnassingbé, chef de l’Etat togolais, afin d’avoir de l’argent pour sa campagne présidentielle en France. Puisque quand les deux se côtoyaient dans l’immeuble par le passé, Pacôme disait à Valls qu’il avait fréquenté avec Faure Gnassingbé, et que c’est son ami personnel.
Le deal est conclu et Pacôme promit à Emmanuel qu’il fera tout pour qu’il rencontre le chef de l’Etat togolais pour avoir l’argent qu’il lui faut. Mais à condition qu’il ait une commission, et dès qu’il est élu président de la République française, de faire tout pour que lui il soit nommé Premier ministre au Togo.
Pacôme Adjourouvi, multiplie les contacts et arrive à avoir le rendez-vous avec Faure Gnassingbé pour la rencontre et la visite d’Emmanuel Valls à Lomé. Au cours de sa visite à Lomé, l’ex-Premier ministre français reçoit 5 milliards FCFA auprès de Faure Gnassingbé, pour sa campagne en France. Et c’est Pacôme Adjourouvi qui est chargé de faire cette transaction. Pacôme prend sa commission comme conclu au départ.
Emmanuel Valls éliminé aux primaires des Socialistes pour l’élection présidentielle, l’espoir de Faure Gnassingbé tombe dans à l’eau, ainsi que la nomination de Pacôme Adjourouvi au poste de Premier ministre au Togo. Pour sauver la face, le Chef de l’Etat togolais nomme le sieur Pacôme Yawovi Adjourouvi comme son conseiller, avec la promesse de faire de lui par la suite ministre de la Justice où Directeur général de Togo Télécom – aujourd’hui en voie de transformation.
C’est à ces fins que Pacôme Yawovi Adjourouvi multiplie les sorties médiatiques sur les chaines françaises pour dédouaner et sauver le régime dictatorial de Faure Gnassingbé, dans l’espoir d’une suite favorable auprès du fils de Sabine et Etienne.
Pour rappel, Pacôme Yawovi Adjourouvi est propriétaire d’une maison dans la ville de Noèpé pas loin de celle de feu Atsu Koffi Améga, ancien Président la Cour constitutionnelle. C’est là que vit sa mère et lui-même passe les vacances quand il est au Togo.
D’après nos investigations, depuis que Pacôme Adjourouvi roule pour le régime RPT/UNIR, il est logé à Lomé par le régime. C’est la capitale togolaise que ce dernier quitte directement pour aller faire des émissions sur les chaînes françaises à Paris. Et juste après, il revient à Lomé. Tout cela, aux frais du contribuable togolais.
La Nouvelle
7 Jours en AfriK avec Dany Ange tous Les Samedis 14h a chicago et 19h ...
Crise au Togo: LEVEE DE FONDS "Tous ensemble pour un TOGO LIBRE&q...
Written by ERIC K. ALOVORIl urge de soutenir toutes les réclamations légitimes du peuple togolais (Retour de la Constitution de 1992, droit de vote de la Diaspora, Faure MUST GO..Olusegun Obasanjo demande à F. Gnassingbé de démissionner), soigner les blessés lors des manifestations (civiles comme militaires), assister les vicitmes d'arrestations et de détentions arbitraires et aider les familles de ces victimes.
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Washington, DC: Mobilisation demain matin devant l'ambassade du T...
Written by ERIC K. ALOVORDECLARATION: C’est au milieu d’une marée inédite de manifestants...
Written by ERIC K. ALOVOR
Le mouvement de libération de notre pays le Togo, qui est entré dans une phase décisive les 03, 19 et 20 août 2017 et qui s’est amplifié et concrétisé les 06 et 07 septembre 2017 par une mobilisation générale à Lomé et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, est l’expression manifeste de la volonté et de la détermination du peuple Togolais souverain, à mettre un terme à 50 ans de violence et de terreur, d’arrestations arbitraires de torture et d’assassinats, de duplicité, de falsification et de fraude électorale, de corruption, d’achat de conscience et de mensonge, de brutalités policières et coups de force.
Je remercie très vivement les populations togolaises, sur toute l’étendue du territoire et dans la diaspora, pour cette mobilisation historique. Je salue l’unité d’action des forces démocratiques et le caractère pacifique de notre mouvement qui ne peut que monter en puissance au moment où je vous parle.
Je demande solennellement au chef de l’Etat de prendre la pleine mesure des aspirations du peuple togolais souverain qui exige l’ouverture immédiate de discussions relatives aux conditions de son départ. J’invite le chef de l’Etat à prendre les dispositions adéquates pour que la liberté soit restituée au peuple togolais sans qu’aucune goutte de sang ne soit versée.
Je lance un appel aux forces armées togolaises pour qu’elles prennent leur place aux côtés des populations et n’entravent pas la marche de la nation togolaise. Je remercie les officiers supérieurs et les sous-officiers avec qui nous avons échangé. Nous avons compris leurs craintes et leurs appréhensions. Nous prenons l’engagement de garantir leur sécurité, celle de leurs familles ainsi que de l’ensemble de forces armées togolaises L’armée togolaise et le peuple togolais forment un ensemble indivisible. Le peuple est debout, les mains nues, face à une minorité d’inconditionnels, à qui je demande de rejoindre le peuple et de ne point faire usage des armes, conformément à notre constitution, quel que soit l’ordre qui leur sera donné.
En tout état de cause, la sécurité de toutes les Togolaises et de tous les Togolais sera garantie. Il n’y aura pas de chasse aux sorcières. J’en prends l’engagement solennel.
Nous invitons la communauté internationale à faire la bonne lecture de la situation qui prévaut dans notre pays le Togo, et à avoir la bonne compréhension des aspirations légitimes du peuple togolais meurtri et excédé par 50 ans de forfaiture et d’imposture. Un peuple togolais digne, qui n’aspire qu’à la liberté, à la justice, au respect des droits de l’homme et des principes de l’Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Fait à Lomé, le 07 septembre 2017
Pour les forces démocratiques,
Le chef de file de l’opposition
Signé
Jean-Pierre Fabre
Togo: Faure Gnassingbé a passé le reste de sa journée, accroché à...
Written by ERIC K. ALOVORMouvementée, la journée du 6 septembre a vu une marée noire de personnes déferlée dans les rues du Togo. Ce qui était prévu être une manifestation pour exiger un retour à la constitution de 1992 et la libération sans condition des manifestants arrêtés lors de la marche du Parti national panafricain (PNP) s’est plutôt transformé en une demande de départ du président Faure.
Alors que ces milliers de Togolais les mains nues scandaient « Faure démission », que faisait « Hodabalo », le fils du général Eyadema dans son gigantesque palais.
Aucun signe de fébrilité
Le président de la République semblait ne pas s’intéresser à ce qui se passait dans les rues à travers le pays. En effet, l’air serein, calme et d’une manière pragmatique pour laquelle on le connait, l’homme n’a pas réagi jusqu’à la fin de cette journée.
Costume bleu, cravate bleu foncé et un sourire narquois pour lequel on le connait, le Président Faure semblait ne rien craindre de tout ce qui se passait à quelques kilomètres du Palais. Il a reçu en audience l’homme le plus riche d’Afrique, le Nigérian Aliko Dangoté. Les deux personnalités ont discuté sur des questions d’investissement dans le pays. Le Nigérian ces dernières années s’est intéressé au Togo.
Comme aux jours d’audiences habituelles, les protocoles d’usage qui s’y accompagnent n’ont pas dérogé à la règle. Assis sur son fauteuil fétiche en tissu soie rouge, le président n’a montré aucun signe de fébrilité, rapporte un fonctionnaire de la présidence.
Entre WhatsApp, Facebook, Twitter et YouTube (…) voici comment Faure a vécu les manifestations
Connu pour son goût très poussé des réseaux sociaux, Faure Gnassingbé qui semblait minimiser les manifestations de l’opposition, a débuté sa journée de travail tranquillement dans une sérénité qui étonnait son entourage.
Quelques minutes après l’audience avec l’homme d’affaires nigérian, Faure Gnassingbé a passé le reste de sa journée, accroché à son téléphone de marque Vertu (210 240 000 FCFA), pour faire le tour des réseaux sociaux.
Il a passé des heures à lire aussi les sites locaux et aussi le journal de la mi-journée de RFI, rapporte un habitué du palais.
S’il ne montrait pas des signes d’une grande inquiétude, un de ses proches affirme tout de même que le président après avoir visualisé les images des manifestants s’est retiré seul.
Toute porte à croire que le président a pris un coup. Même s’il ne communique pas, son entourage l’a ressenti.
Alors que la marche de l’opposition continue ce jour, le chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre demande au président d’ouvrir un dialogue pour négocier son départ.
Togo: "Du jamais vu" deuxième jour de mobilisation massive ...
Written by AFPUne foule massive a de nouveau répondu à l'appel de l'opposition dans les rues de Lomé et dans d'autres villes du Togo jeudi, deuxième journée de mobilisation pour réclamer une alternance politique et des réformes, après 50 ans de pouvoir de la même famille.
Les manifestants ont marché dans le calme à la mi-journée, utilisant des sifflets et brandissant des drapeaux du Togo, ont constaté des journalistes de l'AFP. Ils protestent contre le régime du président Faure Gnassingbé, qui a succédé il y a douze ans à son père, lui-même resté au pouvoir près de quarante ans.
Les manifestants ont ensuite convergé vers la présidence togolaise, avant d'être bloqués par les forces de l'ordre au niveau du rond-point de la Paix, scandant "Libérez, libérez le Togo !", au lieu de se diriger vers le point de rendez-vous convenu avec les autorités.
Une banderole déployée face aux hommes en armes demandait aux "soldats, policiers et gendarmes de faire allégeance au peuple", alors que la pluie commençait à tomber.
"Nous ne bougerons plus d'ici", a lancé un manifestant, Edem Agbogbo. "Nous attendons le feu vert de nos leaders pour forcer le passage".
Une grande partie de l'opposition togolaise (coalition de cinq partis Cap 2015, le Groupe des six et le Parti National Panafricain - PNP, rejoints par plusieurs partis mineurs), avait appelé à l'unisson à de grandes marches sur deux jours.
Mercredi, une marée humaine (plus de 100.000 selon Amnesty International, un million selon des opposants) avait déjà défilé dans la capitale togolaise, véritable démonstration de force pour une opposition qui a longtemps échoué à parler d'une seule voix.
Ils réclament des réformes constitutionnelles (limitation du mandat présidentiel et scrutin à deux tours) promises par le régime, qui n'ont jamais abouti.
Mais dans la rue, les manifestants réclamaient avant tout "la démission" du chef de l'Etat.
"Du jamais vu"
Le président Gnassingbé ne s'est pas exprimé depuis le début du mouvement, et la présidence, contactée à plusieurs reprises par l'AFP, n'a pas donné suite.
Le gouvernement avait tenté de joué l'apaisement la veille des rassemblements en annonçant une réforme constitutionnelle concernant la "limitation des mandats et le mode de scrutin", mais cela n'a pas suffi à dissuader les manifestants.
"Il y a beaucoup d'électricité dans l'air", a relevé jeudi Adoté Delali, observateur de l'association des droits de l'homme, une ONG locale, affirmant qu'il y avait "beaucoup plus de monde qu'hier".
D'importantes forces de sécurité avaient également été déployées aux carrefours stratégiques de la capitale, certaines s'employant à dégager des barricades de fortune dressées par les manifestants sur leur passage à l'aide de pneus, de pierres et de vieux meubles.
Momoni Abéké, 77 ans, dit manifester dans la rue depuis l'indépendance du Togo. "Je n'ai jamais vu mon peuple se lever comme il le fait aujourd'hui", a confié le vieil homme.
"Nous allons rester dans la rue jusqu'à ce qu'il nous écoute. Nous voulons que Faure (...) s'en aille", a affirmé Jonas Badagbon, 29 ans.
L'opposant historique Jean-Pierre Fabre a défilé à pied au milieu du cortège, encerclé par une chaîne humaine.
"Nous n'écoutons pas assez la population. Aujourd'hui nous demandons de l'écouter et d'écouter ses souffrances", a-t-il déclaré durant la marche.
Selon Aimé Adi, directeur de l'organisation Amnesty International au Togo, des manifestations ont également rassemblé des milliers de personnes dans plusieurs villes du nord, dont Sokodé, Bassar et Bafilo, "où une centaine de manifestants occupent la route principale, bloquant la circulation".
L'internet mobile était toujours coupé jeudi dans le pays, bloquant l'accès aux réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp - tandis que le wifi fonctionnait par intermittence.
Le président Faure Gnassingbé a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma - qui a dirigé sans partage le pays pendant 38 ans - à la présidentielle de 2005 avec l'appui de l'armée, ce qui avait entraîné de violentes manifestations et une féroce répression.
Il a été réélu en 2010 et en 2015 lors de scrutins très contestés par l'opposition.
07/09/2017 17:51:25 - Lomé (AFP) - © 2017 AFP