Ceci à la faveur de Lionel Zinsou, objet de toutes les controverses politiques au sein de l’opinion. C’est ce qui justifie les reactions observées un peu partout ce week-end et marqués par une tentative de remise en cause du choix de Zinsou. Une maladresse politique de nature à révéler l’indiscipline de certaines grandes figures de l’alliance, décidés à tout prix, à voir leur volonté se se réaliser pour les présidentielles de 2016. Or, avant de parvenir à ce choix, selon certaines indiscrétions, une série de rencontres avaient été concrétisées entre le roi des cauris Yayi Boni et ses lieutenants. Une occasion pour affirmer un courage politique comme l’ont si bien fait certaines figures en claquant très tôt la porte. La démarche Marcel de SOUZA n’est qu’un exemple palpable de ce courage évoqué plus haut. Mais hélas ! Il est aujourd’hui question aujourd’hui d’un rapport de force et les détracteurs de Lionel, s’ils sont sûrs de leur audience nationale, doivent se frayer leur chemin au lieu d’opter pour la manipulation sans effet des militants à la base. Ceci en profitant de leur statut de misère pour parvenir et à leur souhait. Ni Yayi, ni les manipulateurs n’auront point gain de cause. L’alternative Zinsou est la conséquence d’une demande d’emploi formulée par Yayi à l’adresse de François Hollande par rapport à la gestion des fonds de l’ONU sur l’environnement. Un rêve déjà brisé par la forte opposition notée au plan international au sujet des démarches secrètes de Boni Yayi à la recherche d’une nouvelle destination. Dans tous les cas, on ne pouvait pas attendre mieux au sein d’une famille politique où s’observe une guerre ouverte par rapport au dauphin sans oublier les querelles internes qui polluent l’atmosphère et qui jouent contre les performances à observer normalement. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Regardez donc dans le rétroviseur avant qu’il ne soit trop tard. Nicaise AZOMAHOU