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Chroniques des Palais moribonds # Épisode 2. Entretien téléphonique entre Roch et Blaise

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lundi, 11 avril 2016 19:00

Chroniques des Palais moribonds # Épisode 2. Entretien téléphonique entre Roch et Blaise Featured

Written by KALVIN SOIRESSE NJALL
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Au sommaire :
 
Zuma et l’obsession de la cinquième épouse pour des nuits torrides ; Gabon : les vieux croutons et la grenouille qui enfle ; RDC : Kabila et son « nouvel étranger » Katumbi ; Ismaël Omar Guelleh et l’étrange conception du peuple ; Kamerun : Paul Biya et le syndrome de Benjamin Button ; Burkina-Faso : Roch et l’art du bip téléphonique.
Zuma et l’obsession de la cinquième épouse pour des nuits torrides
 
Ainsi donc, l’affaire est définitivement scellée : Jacob Zuma, a plongé ses longs doigts dans les caisses de l’État pour rénover sa résidence privée deNkandla et a refusé de payer. La Cour constitutionnelle a ordonné au président sud-africain de rembourser une partie de l’argent déboursé pour sa résidence privée la semaine dernière et il a échappé à une procédure de destitution par le parlement ce mardi 5 avril.
 
L’homme qui a fait du scandale son pain quotidien et une source de bien-être a deux obsessions : les femmes et l’argent. Ces deux obsessions expliquent la raison pour laquelle contre vents et marées y compris contre l’avis de ses avocats, il s’est entêté à ne pas rembourser les quinze millions qu’il a subtilisés. En réalité, le locataire du palais de Mahlamba Ndlopfu n’a qu’une idée en tête en rénovant Nkandla : attirer une cinquième épouse. L’intérieur du caleçon du président ne ramollit jamais. En 2014, le journal sud-africain The Star  avait rapporté auparavant que le président polygame, en visite mardi dans un township de Durban, avait déclaré en zoulou à l’assistance « Angakayakhi indlu yokugugela… laba ngisabathathile nje », c’est-à-dire « J’ai des femmes, mais il me faut encore épouser la dernière ».[1]
 
Alors qu’il traîne derrière lui une descendance de 20 enfants, Jacob Zuma n’a pas fini de passer des nuits torrides afin de s’assurer de donner assez d’héritiers à l’Afrique du sud.
 
Gabon : les vieux croutons et la grenouille qui enfle
 
Les vieux croutons veulent la peau d’Ali Bongo mais l’inverse est aussi vrai. Au Palais du bord de mer, les mauvaises nouvelles s’enchaînent. À force d’avoir ciré les pompes des vieux croutons qui entouraient son père afin de se faire couronner roi après le décès de ce dernier, Ali Bongo est devenu leur obligé. Depuis la semaine dernière, ils font feu de tout bois. Tout d’abord, l’éminence grise, que dis-je, le sacrificateur du système de la Françafrique, Robert Bourgi qui sort le bulldozer de la révélation sur France 24 : les résultats de l’élection présidentielle de 2009 auraient été manipulés au profit d’Ali Bongo. Ensuite les démissions : celle de douze députés du parti au pouvoir le PDG (ça ne s’invente pas, le Parti Démocratique Gabonais) avec à leur tête le fossile ex président de l’assemblée nationale Guy Nzouba-Ndama. Celui-ci en véritable Iznogoud veut être calife à la place du calife. En effet, il s’est porté candidat à l’élection présidentielle, en fustigeant l’entourage du président Ali Bongo, peu soucieux, selon lui, de l’avenir du pays car « animé d’un appétit vorace et d’une soif inextinguible d’enrichissement facile ». Il sait de quoi il parle car au marigot de l’enrichissement facile, ce vieux crocodile ne peut pas recevoir de leçon.
 
Pour traverser cette mauvaise passe sans dégâts, Ali Bongo et ses proches ont trouvé la parade : lire les Fables de La Fontaine et plus précisément celle où la grenouille enfle afin de se faire aussi grosse que le bœuf. En effet plus ça va mal et plus le cou et la tête d’Ali Bongo gonflent, alors que, vous en conviendrez avec moi, il a à ce niveau des mensurations assez appréciables. Plus les démissions s’enchaînent, plus la crise s’approfondit et plus l’entourage du président affirme que tout va bien et qu’il a beaucoup de fables.
 
Eh oui, les Bongo savent raconter des fables aux Gabonais. Comme son père, Ali les a toujours pris pour des enfants à qui il faut raconter des histoires pour se maintenir au pouvoir.
 
RDC : Kabila et son « nouvel étranger » Katumbi
 
En République Démocratique du Congo, pour être complètement discrédité dans les années 1960, il suffisait que le mot « communiste » vous soit accolé sur le dos pour que vous deveniez un pestiféré. Le mythe Lumumba lui-même en a été victime.
 
En République Démocratique du Congo, pour être complètement discrédité de nos jours auprès de nos frères congolais, il suffit que le mot « Tutsi » vous soit accolé sur le dos. Des raisons géopolitiques mêlées à des instrumentalisations identitaires peuvent expliquer cette nouvelle technique aux relents parfois nauséabonds. Joseph Kabila dont les origines congolaises sont contestées est souvent accusé d’être un Tutsi.
 
Entre Moïse Katumbi et son ami Joseph Kabila, cela fait longtemps que le torchon brûle. Deux grands gourmands de pouvoir. Le second n’arrive pas à pardonner au premier de vouloir prendre sa place en le pressant de ne pas modifier la constitution. La semaine dernière, une partie de l’opposition congolaise réunie au sein de la plate-forme du G7 ont désigné Moïse Katumbi comme leur candidat à la prochaine présidentielle qui devrait se tenir entre novembre et décembre de cette année. Au Palais de la Nation, on fulmine. La colère de l’état-major présidentiel est tel qu’on finit par utiliser la technique de la suspicion subie contre celui qui est devenu leur pire ennemi. Ainsi, on commence à entendre avec insistance une petite musique venant de ceux qui soutiennent le « raïs » : une musique dans laquelle les mots « Tutsi » et « « Juif » reviennent à chaque refrain. Le Palais de la Nation commence-t-il à fouiller le fond des poubelles ?
 
Kamerun : Paul Biya et le syndrome de Benjamin Button
 
Au Palais d’Étoudi, le dictateur Paul Biya ne perd pas le nord. Il veut mourir au pouvoir et pour cela il est prêt à tout. Pour atteindre le projet de sa vie, il a lancé ses thuriféraires dans la danse. À plus de 83 ans, sa garde rapprochée veut à tout prix faire passer l’idée d’une réforme constitutionnelle afin de provoquer une élection présidentielle anticipée dès cette année. En effet, l’élection présidentielle étant normalement prévue en 2018, on ne sait pas de quoi les lendemains seront faits. Mais la charge présidentielle n’est pas de tout repos. Plus l’âge avance et plus les facultés physiques et neurologiques faiblissent. Pour remédier à ce problème et retaper le vieux, divers médicaments ont déjà été utilisés : le viagra à haute dose, et se prélasser pendant six mois chaque année au bord de la piscine de l’hôtel Intercontinental à Genève aux frais du contribuable.
 
Mais l’entourage se trouve cette fois-ci devant une solide équation : la mort qui approche. Pour trouver la solution, on parcourt le monde en quête du virus qui pourrait être inoculé dans le corps du vieux afin qu’il contracte le syndrome de Benjamin Button. Rajeunir en mourant, tel est le nouveau leitmotiv du pouvoir au Kamerun.
 
Ismaël Omar Guelleh et l’étrange conception du peuple
 
Alors qu’il avait dit qu’il ne se représenterait plus en 2016, le dictateur Ismaël Omar Guelleh a comme beaucoup de ses pairs, avides de pouvoir éternel, renié sa parole. Comme la honte ne tue pas ce genre de personnage, pour se justifier, au Palais présidentiel de Djibouti-ville, on s’est creusé les méninges et on a fini par trouver la formule magique. Ismaël Omar Guelleh a fini par affirmer : « Les Djiboutiens m’ont interdit de partir. » Etrange conception du peuple djiboutien. Comme Louis XIV, celui que l’on surnomme « IOG » s’est personnifié dans le peuple djiboutien. Pourquoi s’est-il cassé la tête ? Il aurait pu simplement dire : « Djibouti c’est moi », on aurait plus vite compris.
 
Burkina-Faso : Roch et l’art du bip téléphonique
 
Les lendemains téléphoniques risquent d’être durs au Palais de Kossyamà Ouagadougou. En effet, on a appris que dans sa volonté de réduire le train de vie l’État, le gouvernement burkinabé a réduit le crédit de communication du Chef de l’Etat a été plafonné à 400 000 F CFA par mois. Le même montant vaut pour le Premier ministre, du ministre d’Etat, du ministre chargé de la Défense, du ministre chargé de la Sécurité et du ministre chargé des Affaires étrangères. Un deuxième plafonnement à 200 000 F CFA concerne les Présidents d’institutions et des autres personnalités ayant rang de ministre.
 
Afin de supporter ce nouveau train de vie, tous ces hauts personnages de l’État vont être conviés à apprendre à biper auprès de « l’homme de la rue » ou à utiliser le plus souvent possible la phrase « rappelle-moi » afin de ne pas dépasser leurs crédits.
 
« Allô, Blaise, ici le PF (Président du Faso) en direct de Kossyam. Rappelle-moi, je n’ai plus assez d’unités »
 
[1] http://www.jeuneafrique.com/36708/societe/afrique-du-sud-jacob-zuma-nie-vouloir-prendre-une-5e-femme-pour-ses-vieux-jours/,m

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