Fin du projet d’assistance juridique et judiciaire en faveur de 200 femmes et mineurs deminus vivant en milieu carcéral en Guinée dans les maisons centrales de Conakry et Kindia.
C’est un projet initié par la ligue guinéenne des droits de l’homme qui avait pour durer 6 mois, allant du mois de mars au mois d’Aout 2017, avec le soutien financier du programme des nations unies pour le développement PNUD à travers son projet Gouvernance et État de droit.
C’est un projet qui était initialement prévu pour 200 bénéficiaires, mais, vu le besoin accru d’assistance juridique et judiciaire en faveur des couches diminues en détention, la Ligue guinéenne des droits de l’homme a assisté 215 détenus dont 69 femmes et 146 mineurs, dans la maison centrale de la capitale Conakry et de Kindia une grande ville à l’intérieur du pays.
24 femmes et 66 mineurs ont pu recouvrer leur liberté ,28 mineurs et 13 femmes ont été jugés et purgent actuellement leur peine, 53 mineurs et 31 femmes ne sont pas jugés jusqu’à la clôture du projet.
Le président de Liguidho maitre kpana Emanuel nous fait l’état lieu « nous constatons que les infrastructures judiciaires et pénitentiaire sont dans un état de dégradation très poussé de Conakry jusqu’à l’intérieur du pays, elles ne répondent pas aux standard internationaux et la plupart des prisons guinéenne ont été construites à l’époque coloniale, » A expliqué maitre Emanuel kpana.
« La maison centrale de Conakry a été construite depuis 1930 prévu pour une capacité de 300 détenus mais actuellement le nombre dépasse 1000 détenus, le personnel judiciaire et pénitentiaire est non seulement insuffisant mais aussi vieillissante » a ajouté Maitre Kpana
En terme de recommandation La liguidho souhaite que l’État Guinéen tient en compte le droit à la nourriture et à la santé des détenus, et construire des prisons dignes de nom répondant aux standard internationaux en séparant les femmes et les hommes, les mineurs et les grands, et juger chaque présumé avant de lui maintenir longtemps en prison.
Saidou Diallo