Il était l’objet d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les violences basée sur le genre (VBG), qu’un forum appuyé par l’UNFPA en collaboration avec le ministère de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance s’est déroulé lundi 18 septembre 2017 à Conakry.
Selon l’enquête nationale sur les violences basées sur le genre, le taux de prévalence des VBG est de 97% en Guinée. Cette initiative des femmes Africaines ministres et parlementaires vise une grande mobilisation des intervenants pour lutter contre ce phénomène afin d’insuffler une nouvelle dynamique dans les violences basées sur le genre. Il s’agira d’amorcer un travail en réseau et d’échanger sur les expériences réussies en vue de développer des synergies d’action à haut impact national.
Mariam Sylla, ministre guinéenne de l’action sociale et de la promotion féminine n’est pas passée sur le dos de la cuillère pour dénoncer cette pratique, « Depuis plus de 10 ans nous avons engagé cette lutte, mais le résultat des études montrent toujours que les violences existent et persistent dans le pays, alors que c’est un Etat qui a ratifié toutes les conventions qui protègent et font la promotion des droits des femmes et de l’enfant », a déploré la ministre guinéenne de l’action sociale et de la promotion féminine.
Pour le partenaire, le fond des nations unies pour le développement UNPA, par la voix de son représentant en Guinée, Cheikh Fall s’est exprimé sur la persistance du viol.
« Le viol d’enfants, de filles et des femmes s’est multiplié ces derniers temps à une échelle inquiétante, sur l’étendue du pays. 2 ans, 6 ans, 10 ans, 12 ans, 14 ans, 16 ans, est souvent l’âge des victimes alors les agresseurs ont un âge compris entre 20 ans à 60 ans » a-t-il rappelé.
Saidou Diallo