Suite à la décision du ministère de la sécurité et de la protection civile, qui est, de déguerpir tous les occupants des grandes artères de Conakry, les cambistes se trouvant à l’aéroport gbessia de Conakry se sentent concernés, ils lancent un appel aux autorités, par la voix de Boubacar Bah le chef syndicat de l’association des cambistes de l’aéroport gbessia Conakry. Interview
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fmliberte: Dites-nous comment vous vous êtes installé ici pour exercer cette activité ?
Boubacar Bah : Cette Association existe ici depuis longtemps, elle est différente des associations politique, de ressortissants ou des jeunesses, c’est une association commerciale. Nous étions à l’intérieur de l’aéroport mais vu les rénovations faites, ceux qui n’ont pas eu de local à l’intérieur sont venus ici à la devanture de l’aéroport.
fmliberte : Vous êtes beaucoup exposé avec des grosse sommes d’argent au vu et au su de tout le monde comment vous assurez votre sécurité ?
Boubacar Bah : La question est bien venue, grâce à la collaboration avec tous les corps confondu, la gendarmerie, la police, et les sociétés de gardiennages nous nous sentons bien en sécurité pour le moment, un Etat civilisé, est un Etat qui créer l’emploi ou qui accompagne ceux qui créer l’emploi donc nous les félicitons et remercions, c’est vrai nous sommes là exposé mais Dieu merci nous avons peu des problèmes dans ce sens.
fmliberte : Une campagne de déguerpissement de tous les occupants des différentes artères est en cours et vous êtes concernés, comment vous avez appris cette nouvelle ?
Boubacar Bah : Nous avons appris cette nouvelle comme tout le monde, nous ne pouvons pas nous opposer, c’est une décision de l’Etat, c’est une façon de permettre aux citoyens de circuler librement. Mais nous avons adressé un courrier aux autorités pour qu’elles nous aident à trouver un espace bien fait où nous pouvons exercer notre métier en toute sécurité ici à l’aéroport, pour rendre service à nos compatriotes et aux étrangers qui viennent en guinée, nous pouvons trouver une place dans les quartiers, mais c’est ici qui est bon pour nous et pour ceux qui viennent d’ailleurs.
fmliberte : Avez-vous des difficultés dans l’exercice de cette activité ?
Boubacar Bah : Oui surtout les faux billets, mais une fois que nous rencontrons ces faux billets nous les déposons au niveau de la gendarmerie tout en menant les enquêtes sur la personne qui détienne ce billet pour savoir si elle est victime ou mal intentionnée, d’autres difficultés aussi, c’est au niveau des banques, je vais leur dire de bien compter l’argent y a trop de manquant, y a beaucoup des pertes.
fmliberte : Avez-vous un appel à lancer à l’endroit des autorités ?
Boubacar Bah : Notre association est composée de trois catégories, notamment des vieux qui ont des familles à nourrir, des élèves qui n’ont pas de soutien leurs parents se trouvent à l’intérieur du pays « aux villages », des diplômés sans emploi, mais qui ont des besoins à satisfaire, donc sur ce, l’appel que je vais lancer c’est de dire aux autorités de trouver une place à l’aéroport ici où nous pouvons travailler sans être déranger à tout moment.
Saidou Diallo