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Lutte contre Boko Haram : comment le Tchad a tordu le bras au Nigeria

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jeudi, 22 janvier 2015 18:00

Lutte contre Boko Haram : comment le Tchad a tordu le bras au Nigeria Featured

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Les Nigérians, arc-boutés depuis des mois sur leur volonté de conduire les opérations militaires régionales, ont été pris par surprise.

En une semaine, le président tchadien Idriss Déby Itno a fait plier son allié nigérian Goodluck Jonathan, qui, affaibli par les revers de son armée, a dû renoncer à la conduite des opérations régionales contre les islamistes de Boko Haram. Cette offensive diplomatico-militaire tchadienne, sans beaucoup d'égards pour ses "alliés", s'est achevée mercredi : l'Union africaine (UA) a entériné le transfert de l'état-major de la force régionale de lutte contre Boko Haram du Nigeria... à N'Djamena, décidé la veille lors d'une réunion de crise à Niamey. Après des mois de dissensions entre les pays directement menacés par Boko Haram (Nigeria, Cameroun, Tchad, Niger) sur la conduite à tenir face aux islamistes, notamment après la chute de la ville nigériane de Baga, sur les rives du lac Tchad, le président Déby a invoqué les "intérêts vitaux" du Tchad pour lancer son OPA sur la force régionale.

Le 14 janvier, le gouvernement tchadien se dit disposé à apporter au Cameroun, soumis à des raids meurtriers des islamistes, "un soutien actif dans la riposte courageuse et déterminée de ses forces armées aux actes criminels et terroristes de Boko Haram", en soulignant que, "face à cette situation qui menace dangereusement la sécurité et la stabilité du Tchad et porte atteinte à ses intérêts vitaux, le gouvernement tchadien ne saurait rester les bras croisés". Le 15 janvier au soir, le président camerounais Paul Biya annonce que N'Djamena "a décidé d'envoyer un important contingent des forces armées tchadiennes pour venir en appui aux forces armées camerounaises". Selon des sources camerounaises, l'armée tchadienne faisait déjà mouvement. Le 16 janvier au matin, les députés tchadiens ont à peine le temps de voter une motion autorisant l'envoi de troupes au Cameroun et au Nigeria que déjà des colonnes blindées s'ébranlent de N'Djamena en direction du Cameroun.

Rumeurs invérifiables
Les Nigérians, arc-boutés depuis des mois sur leur volonté de conduire les opérations militaires régionales, sont pris par surprise. "Tout soutien à nos opérations sera bienvenu, mais il doit se conformer à nos propres opérations en cours étant donné qu'il s'agit du territoire nigérian", déclare le 17 janvier Chris Olukolade, porte-parole de l'armée nigériane. N'Djamena passe outre et laisse filtrer des rumeurs invérifiables sur le positionnement de ses troupes, excepté à Maltam (Cameroun), quasiment en face de N'Djamena, pour sécuriser l'aéroport de la capitale tchadienne d'où décollent notamment les chasseurs Rafale français de l'opération Barkhane (lutte contre les groupes djihadistes au Sahel).

Même Yaoundé s'émeut à mots couverts des méthodes de son voisin. "Un contingent important de l'armée tchadienne se trouve en ce moment au Cameroun. Il faudrait que les états-majors militaires (des deux pays) se retrouvent, bâtissent une plateforme (et) procèdent à une distribution spatio-temporelle des troupes aussi bien camerounaises que tchadiennes", dit le 19 janvier le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary. Ce mode d'action correspond pourtant bien au tempérament du président tchadien, forgé par son histoire personnelle. Au Tchad, le péril pour les gouvernants vient toujours des frontières. Idriss Déby Itno l'a expérimenté lorsqu'il a renversé Hissène Habré en 1990, puis lorsque lui-même a failli être emporté par des rebelles venus des confins soudanais en 2008.

C'est cette même obsession de sécuriser les frontières pour étouffer dans l'oeuf toute velléité de rébellion qui a amené le président tchadien à intervenir à plusieurs reprises en Centrafrique depuis plus d'une décennie. Aujourd'hui, le péril Boko Haram est plus grand pour son régime que ne l'ont jamais été les multiples rébellions centrafricaines - N'Djamena est à 50 km seulement des fiefs nigérians de Boko Haram. Sur cette ligne, M. Déby peut tabler sur le soutien de son voisin nigérien, Mahammadou Issoufou. Les deux hommes partagent une vision commune : un oeil sur le lac Tchad, l'autre vers la Libye, où les groupes djihadistes sont à leurs frontières. AFP


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