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Crise au Togo: Les Images du 7 Septembre du Togo
Written by ERIC K. ALOVORJe voudrais lancer un appel à toutes les bonnes volontés pour la mobilisation des moyens. Hier plusieurs organisations se sont mobilisés pour fournir de l eau aux manifestants. Une organisation dont je suis membre à mobiliser près de 3 millions en deux par cotisation de ses membres pour aider à la mobilisation. Nous faisons déjà bcp mais nous devons faire plus. Le peuple est déjà mobilisé mais nous devons si les gens doivent camper trouver les moyens pour fournir l eau mais aussi des sandwichs et autres. Alors tous ceux qui peuvent faire quelque chose contacter les gens a Lomé pour le faire. Il faut entretenir la flamme avec des moyens. Les réseaux sociaux c est bien mais faisons plus. Hier à la fin du meeting des gebs sont rentrés a pied du Bas Fond jusqu' a toglekope. Ce matin ils sont encore dans les rues. Soutenons les.
FERDINAND AYITÉ
Opposition political parties in Togo are urging the Government of Ghana and those of other West African countries to intervene in ongoing political tension in the West African country.
Thousands of opposition supporters in the French-speaking country have been holding a series of target protests to demand a return to the use of the 1992 constitution which imposes limits on presidential terms.
They want an end to the Faure Gnassingbé rule which has been in power since 2005 after his father, who had also ruled the country for decades, passed away.
Protesters have rejected a government proposal to bring about a two-term presidential limit, saying it is a ploy to extend the president’s rule.
Internet access in Togo was severely restricted on Wednesday as opposition supporters started another protest.
Although the anti-Gnassingbe protests have been going on for close to a month, sub regional leaders are yet to be heard on the matter.
Vice General Secretary of the opposition party Democratic Convention of African Peoples (CDPA), Pascal Odonkor, told Joy News in an interview that Togo risks getting plunged into a civil war if the political tensions are left unresolved.
“If nobody will help Togo now, we will have a civil war in this country because we are tired; it’s enough. So I call the head of state of Ghana, head of state of Ivory Coast, head of state of Benin, Nigeria, all these persons I call to come to help Togolese,” he said.
The West Africa Network for Peacebuilding (WANEP), a leading Regional Peacebuilding organization, has also urged the international community to put an eye on Togo, in order to prevent the ongoing unrest from degenerating into a conflict situation.
The Executive Director of WANEP, Mr Chukuemeka B. Eze, said the international community should be concerned about Togo because when the state fails to protect its citizens under the Responsibility to Protect (R2P) norm, which all countries of the world have assented to, it was the responsibility of the international community to apply that R2P Act to Togo.
The R2P is a global political commitment which was endorsed by all member states of the United Nations at the 2005 World Summit to prevent genocide, war crimes, ethnic cleansing and crimes against humanity.
Mr Eze made the appeal on Wednesday in an interview with the Ghana News Agency in Accra on the sideline of a roundtable on “Reflection on Security Series”
Accra , Ghana: Grande Mobilisation de la Diaspora Togolaise ..
Written by ERIC K. ALOVORMatinée du mercredi 06 septembre. Il est 11 heures. Malgré l’heure avancée de la journée, le temps n’est pas ensoleillé. Le soleil a laissé place à un ciel gris. Et comme on pouvait s’y attendre, ce climat frais qui semble annoncer la pluie n’a pas freiné l’ardeur des Togolais résidant au Ghana qui se sont donné rendez-vous dans un terrain de football, au quartier Nima.
Les autorités ghanéennes ont mobilisé une armada de policiers et de soldats pour, nous explique-t-on, assurer leur sécurité. « Où allez-vous ? D’où venez-vous ? », nous questionnèrent l’un d’entre eux posté à l’entrée du terrain. Il n’y avait dans son visage aucune expression de sourire et une fois passé les formalités, nous laissa passer.
Sur le terrain, la colère, la frustration et la désolation perlaient sur le front des membres de la diaspora togolaise venus réclamer le départ du président Faure Gnassingbé et le retour à la constitution de 1992. La tension était palpable. « Faure Must Go », scandaient-ils en chœur. Ils étaient près de deux-cents manifestants et avaient tous la mine sévère. L’atmosphère parmi eux était relativement celle d’un combat de coqs, présageant que tout peut dégénérer à tout moment.
La plupart d’eux arboraient des tee-shirts rouges et avaient noué un ruban rouge soit autour de la tête soit autour du cou. En plus de cette couleur, le noir était dominant dans ces tee-shirts derrière lesquels il était écrit : « Togo Viwo Fon » accompagné d’un hashtag. Cette expression écrite en éwé, une langue locale du Togo, signifie en Français « Les Togolais sont debout ». Cette phrase dissimule une autre interprétation, notamment « Les Togolais se sont réveillés ».
Une interprétation corroborée par les déclarations de Mas kodjo, le président par intérim de la diaspora togolaise au Ghana. « Changement », c’est le terme qu’il évoque pour justifier la sortie de ce jour. « Nous voulons le changement au Togo. Nous sommes sortis pour lancer un appel pressant au Chef de l’État togolais ainsi qu’à ses collaborateurs pour pouvoir revoir la constitution de 1992 et puis organiser une élection démocratique. C’est pour cela que nous sommes ici aujourd’hui pour démontrer au monde entier que nous sommes fatigués », martèle-t-il.
Parmi les manifestants, un jeune homme, Carlos, la vingtaine dépassée et ayant requis l’anonymat, bouillonne de colère. Ses gestes et mouvements ne passent pas inaperçus. « Je ne suis pas heureux », crie-t-il dans un anglais approximatif. « C’est la première fois en dix ans que je participe à une telle manifestation. Cette fois-ci l’heure est grave, Faure doit partir, j’en ai marre », vocifère-t-il. Un autre de renchérir : « Nous représentons le peuple togolais, ne sommes pas un parti politique ».
Selon le président par intérim de la diaspora togolaise au Ghana, la marche devrait aboutir au niveau de l’ambassade du Togo, mais « l’autorisation ne nous a pas été donnée », fait-il savoir. Et de poursuivre : « nous avons des contacts avec des autorités ghanéennes, nous avons des pétitions pour le parlement ghanéen ainsi que la CEDEAO et l’union africaine. Nous sommes des démocrates ». Il promet de nouvelles manifestations si la situation reste inchangée au Togo.
TOGO: DES FISSURES DANS L'ARMÉE? CERTAINS GÉNÉRAUX REFUSENT D&...
Written by ERIC K. ALOVORLa nouvelle est passée presque inaperçue.
Convoqués à l'État-Major de l'armée pour une réunion d'informations, tous les généraux en activité comme à la retraite ont été entendus sur leurs perceptions de la situation sociopolitique qui prévaut dans le pays.
Si certains comme les généraux Gnofame, Mèmène optent pour la méthode d'achat des consciences, d'autres irréductibles dont le Chef d'État-major Félix Abalo Kadanga, Mohamed Atcha Titikpina, Béréna et Zacharie Nandja prévoient la répression des manifestants, quitte à terroriser les populations et à occasionner d'autres victimes innocentes dans cette quete de liberté.
Il en ressort en définitive à l'issue de cette rencontre de haut niveau que les généraux sont repartis plus divisés que jamais. Mèmène ayant même demandé à Kadanga de ne pas sortir les chars dans les rues les 06 et 07 septembre contre les populations et de proposer au Chef de l'État d'écouter les revendications du peuple.
Le soir même de cette réunion qui avait eu lieu le 1er septembre, des décisions sont également prises pour relever certains officiers de leurs fonctions dans l'optique de verrouiller le pouvoir ébranlé par les récents soulèvements populaires dans le pays.
Ainsi donc, le Colonel Ouro Agnoro dont on soupçonne des liens familiaux avec Tikpi Atchadam le leader du Parti National Panafricain (PNP) avec qui il est originaire d'un même village a été relevé sans motifs valables de ses fonctions à la tête du 3è régiment du camp d'Atakpamé.
Pour le remplacer, l'État-major de l'armée n'a trouvé mieux qu'un inconditionnel du système RPT/UNIR de sinistre réputation.
Passé maître dans l'art de dérober les drogues saisies dans le cadre de la lutte contre ce fléau et de procéder de manière clandestine à la revente, l'ancien Directeur de la police nationale également connu pour être le fourvoyeur d'une presse libre et indépendante au Togo en procédant de façon systématique au ramassage des parutions sur le marché, le Contre Amiral Néyo Takougnadi est tout sauf un enfant de choeur dans la répression des manifestations de l'opposition depuis les années 1990.
Cet individu dont on loue le machiavélisme, est aussi l'un des pionniers des assassinats politiques sous le défunt dictateur Eyadèma Gnassingbé.
Maître incontestable dans l'art du mensonge (il n'a rien à envier à Gilbert Bawara), il avait au temps fort de sa puissance fait des montages grotesques auprès d'Eyadèma contre son supérieur hiérarchique François Boko, Ministre de l'intérieur de l'époque dont il hésitait à obéir aux ordres.
Si c'est ce lugubre personnage sur qui beaucoup de dossiers de crime politique et économique sont consignés qui revient à la tête d'une unité militaire, c'est la preuve qu'au soir du basculement de son régime, le Prince Faure Gnassingbé sort ses dernières cartouches pour réprimer dans le sang toutes velléités de contestation.
Aux populations d'Atakpamé, de la région et de tout le Togo de se mobiliser pour que cette fois-ci l'assaut final soit donné afin de porter l'estocade à ce pouvoir cinquantenaire puissamment réfractaire au changement.
Anani Sossou
PS: LE CONTRE-AMIRAL TAKOUGNADI NOMMÉ À ATAKPAMÉ EST LE FRÈRE DE L'AUTRE POLICIER DE SON ÉTAT ET ANCIEN DG DE LA DGPN
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Written by La RedactionReçu pour la seconde fois ce jeudi à l’Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara s’est prononcé sur un sujet brulant de l’actualité africaine, la pertinence du FCFA.
Dénoncé de plus en plus par les chefs d’états de l’UEMOA, notamment le président Kaboré qui en mars dernier déclarait qu’une monnaie commune, autre que le FCFA, permettrait aux Etats membres de la CEDEAO de ’’réaffirmer’’ leur ’’indépendance’ ’c’était lors du 5e Forum international Afrique développement, à Casablanca au Maroc, il se dira favorable au retrait du FCFA. Un avis que ne partage pas son homologue ivoirien Ouattara en visite à Paris. Face au président Macron, Ouattara va plaider à l’élargissement de la zone FCFA à la CEDEAO.
« Notre zone monétaire est une zone solide. C’est une zone où la couverture monétaire est de plus de 75%. Nous couvrons les ¾ de nos émissions monétaires et la Banque centrale à plus de 5 mois d’importation en devise. Ce qui veut dire que c’est une zone solide. Il n’y a pas d’inquiétude. ». Selon M. Ouattara, pour qui l’objectif des chefs d’Etat de la zone CFA est désormais l’élargissement de cette zone monétaire à la CEDEAO.
Alors que la monnaie unique de la CEDEAO vient d’être repoussée pour 5-10 ans, Ouattara réussira-t-il à imposer cette monnaie aux pays comme le Nigeria, le Maroc, le Ghana ou la Tunisie dont la candidature d’adhésion à l’organisation sous régionale est en cours ?
Ouattara pourra-t-il convaincre le président Alpha Condé en guerre pour la souveraineté du continent ? Selon certains analystes, ces propositions du président Ouattara visent à amener Macron à accepter sa candidature pour la présidentielle de 2010.
Face aux propos du président Ivoirien, le président Macron se montrera plus réaliste et va estimer que la question devrait être abordée avec plus de pragmatisme : « Nous avons évoqué l’avenir de la zone franc (…) Nous avons décidé d’initier une réflexion commune et constructive (…) et d’ouvrir une nouvelle voie avec beaucoup de pragmatisme. » a-t-il déclaré. (Cameroun Liberty)
Qui est David Maraga, président de la Cour Suprême du Kenya ?
Written by This is AfricaA 66 ans, David Maraga, vient de rentrer dans l’histoire, pas seulement du Kenya, mais de toute l’Afrique. C’est sous sa présidence que la Cour Suprême du Kenya a annulé l’élection présidentielle d’août dernier, une première dans l’histoire de ce pays d’Afrique Australe où les élections présidentielles sont devenues depuis quelques année
David Maraga a pris la tête de la Cour Suprême en octobre 2016, en remplacement de Willy Mutunga, qui avait décidé quelques mois plus tôt de la même année de partir à la retraite de manière anticipée.
A sa prise de fonction, M. Maraga, homme plutôt de bonne réputation, a fait une promesse qu’on retiendra désormais longtemps de lui : « Je combattrai la corruption dans le cadre d’une nouvelle culture du système judiciaire », estimant que « la corruption est une tache noire sur le système judiciaire », et qu’elle serait même « en hausse ».
« Je suis une personne qui craint Dieu et qui croit en une justice équitable pour tous. J’ai une grande passion pour l’Etat de droit qui est un élément essentiel pour la justice sociale, la stabilité politique et le développement économique », lit-on dans son CV.
David Maraga, un homme de foi au service de la loi
David Maraga est du groupe ethnique Kisii et un fervent chrétien et connu au Kenya pour son attachement à son église. Ses convictions religieuses ont été au centre d’un débat au kénya, alors qu’il a programmé la première séance de la Cour Suprême pour l’étude des plaintes des différentes candidats à la présidentielle, sur le samedi 26 août dernier au soir, après 18h. Membre de l’église Adventiste du 7e jour, il a demandé à ne pas être obligé de siéger dans la période s’étalant du vendredi 18h au samedi 18h, considérée comme « jour de sabbath ».
Dans le cadre du processus électoral, il n’a pas hésité à répondre au président et à son vice qui l’accusaient d’être au service de l’opposition pour intimider la commission électorale, empêchant par exemple cette dernière d’imprimer des bulletins de vote. Le président sortant l’avait même mis en garde de ne pas prendre leur silence pour une faiblesse. Cela ne l’a pas empêché ce vendredi 1er septembre de demander l’annulation du scrutin, à l’issue duquel Uhuru Kenyatta, président sortant, a été déclaré par la Commission vainqueur.
Maraga avait été nommé juge à la Haute cour en 2003, puis à la Cour d’appel en 2012.s des bras de fer sanglants.
Source : This is Africa