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Le prix RFI-Théâtre 2014 décerné au Congolais Julien Mabiala Bissila

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dimanche, 28 septembre 2014 19:00

Le prix RFI-Théâtre 2014 décerné au Congolais Julien Mabiala Bissila Featured

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Avec son œuvre Chemin de fer, l’auteur congolais Julien Mabiala Bissila remporte le premier prix RFI-Théâtre. Ce dernier a été décerné, sous la présidence d’Alain Mabanckou, ce dimanche 28 septembre à Limoges, au Festival des Francophonies en Limousin.
C’est la reconnaissance de la créativité et la richesse d’une langue qui aborde avec force, finesse et fougue la folie d’une guerre qui ne passe pas. Portrait d’un auteur de théâtre courageux qui excelle aussi en tant que comédien et metteur en scène. « Je ne suis pas habitué aux prix, c’est mon premier », déclare un auteur comblé sous la tente berbère dressée aux Francophonies en Limousin. Au festival, Julien Mabiala Bissila se promène comme tout le monde avec un badge autour du cou et fait des photos des autres. Aujourd’hui, celui qui a fait ses premiers pas dans le théâtre au lycée de la Réconciliation à Brazzaville, se retrouve au centre de toutes les attentions. A 38 ans, Julien Mabiala Bissila est devenu le premier lauréat du nouveau prix RFI-Théâtre. Une bonne fois pour toute, il doit accepter d’être reconnu comme un grand auteur. « Jusqu’à aujourd’hui, je ne me considèrais pas vraiment comme un auteur, malgré tous les textes que j’ai écrits, dit-il avec une sincérité désarmante. Moi, j’étais d’abord comédien et je n’écrivais pas. Je n’ai jamais pensé à être édité. J'ai vraiment commencé à écrire en sortant de la guerre. La preuve : je n’écris pas de romans, je n’écris que du théâtre. » « J’allais devenir bédéiste » Né en 1976 à Brazzaville, il a du mal à expliquer ce qui l'a amené au théâtre. « J’étais très timide. J’étais quelqu’un qui s’enfermait dans sa chambre, je jouais tout seul… Mais quand je m’interroge, peut-être que c’est à force de voir des livres dans la maison de mon père, un instituteur. Dans la bibliothèque, il y avait une grande partie réservée à la littérature et beaucoup de théâtre : Molière etc. Par exemple, j’ai lu Le Misanthrope à un moment où je m’ennuyais, parce que j’avais épuisé mes bandes dessinées. J’étais très fan de BD, je croyais même que j’allais devenir dessinateur ou bédéiste. » Il ne se souvient plus quel est le texte où il s’est senti pour la première fois auteur. En revanche, il tient absolument à rectifier une fausse information qui circule beaucoup : Non, Odes du crépuscule en 1996 n’était pas son premier texte primé, mais il avait reçu pour cette pièce le prix du meilleur comédien. C’était une adaptation de Jean Jules Koukou que Bissila considère comme le maître de tous les poètes congolais. « L’historien du Congo » Avec sa compagnie Nguiri-Nguiri-Théâtre, fondée en 2002, Bissila commence à mettre en scène ses propres textes comme Le Musée de la honte et La dernière Chance. Dans Crabe rouge, mis en scène par Bissila en 2013 au festival des Francophonies en Limousin, il parle du jugement des généraux, de l’affaire des « disparus du Beach » à Brazzaville. Une histoire qui l’a profondément secoué à travers un ami d’enfance, un des très rares rescapés de l’affaire, qui doit se cacher encore aujourd’hui. Et puis il y a, en 2013, Au nom du père et du fils et de J. M. Weston, enregistré sous forme de lecture multimédia par RFI. C’est le récit de deux frères qui reviennent dix ans après la guerre dans leur pays qu’ils ne reconnaissent plus. On l’aura compris, avec ses écrits et ses engagements, Julien Mabiala Bissila se retrouve souvent dans le rôle d’un historien du Congo. « Quand on vit dans un pays où la peur est le seul moyen de tenir un peuple, effectivement, même les historiens disparaissent. Quand on évoque ou réveille les blessures, cela gêne ceux qui sont là pour vous tenir en contrôle. Je n’ai pas envie qu’on oublie cette histoire. Alors on passe par la fable et le théâtre. C’est le seul champ où l’on peut se battre sans qu’il y ait des coups de feu. » « Chemin de fer » clôt l’épisode sur la guerre « Je viens de là où la mort est l’œuvre du sous-sol », écrit-il dans Chemin de fer. Le texte qui lui a fait gagner le prix RFI-Théâtre est la preuve qu’il ne cesse de réinventer sa langue à l’instar d’un Sony Labou Tansi. Chemin de fer brille par un style très rythmé et percutant avec des phrases hachées qui nous emmènent dans des zones troublées et taboues du Congo : « Je viens de là où la parole se garde dans la poche », dit une voix off dans ce texte qui est construit en trois « souffles » et parle encore une fois de la guerre. Un préambule définit le point de départ de cette nouvelle aventure à bord des mots : « Nous vivons dans des pays démocratiques mais d’une démocratie tropicale. Pays très fertiles pour produire des paradoxes. » Et quand on lui demande ce qui inspire son écriture, il répond sans hésitation : « Les paradoxes. Tous les jours, il y a des contrastes incroyables dans ce pays qui est extrêmement riche. Je me suis rendu compte que toutes les pièces que j’avais pu écrire jusque-là parlaient de l’après-guerre. Je n’ai jamais parlé du temps pendant la guerre ! Avec Chemin de fer, je voulais clore cet épisode sur la guerre et écrire après sur autre chose. J’ai envie d’écrire sur l’amour, même sur une histoire d’amour entre deux abeilles ou deux fourmis ! En même temps, il faut vraiment trouver la force pour pouvoir écrire sur l’amour de deux fourmis alors qu’il y a à côté des gens qui crèvent. » « Transe(s) ou Carnet de voyages » En attendant, Bissila se concentre sur sa nouvelle pièce Transe(s) ou Carnet de voyages. Une recherche en commun avec le collectif Zavtra qui signe la mise en scène Zavtra. Elle aura sa première aux Francophonies en Limousin le jeudi 2 octobre. « Je veux me servir de la transe pour pouvoir dire les choses. Chez nous, les transes, telles que je les ai vues dans mon enfance, avec ma mère, c’était un vrai voyage à travers un univers inconnu. Et au retour de ce voyage on raconte ce qu’on a rencontré dans ce voyage. C’est de l’ordre du mystique. »

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