General (248)
Chronique de Kodjo Epou : Manger avec le diable requiert une longue fo...
Written by« TEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE ». C’est dans « Le Rat et l’Huitre », une fable de Jean de la Fontaine. Qui aurait pu l’imaginer il y a quelques semaines ? Qui aurait pu s’attendre à un si brusque chamboulement chez le redoutable chef milicien, Pascal Akoussoulèlou Sani Bodjona ? Lui qui, avant d’être récompensé avec des postes importants au sommet de l’Etat, faisait trembler. A Lomé et dans tous les hameaux du Togo. Cet irréductible du RPT, un ‘’pur-sang’’ de la dictature, a des tas de cadavres sur la conscience. Par sa seule volonté, il était capable de semer la mort, d’écraser tout mouvement de contestation populaire contre son parti. Oubliant que l’impossible, toujours, finit par se réaliser et faire la nique au rêveur qui se croyait tout puissant. Le troubadour, héraut de la dictature militaire, est désormais le gros poisson dans la nasse du petit despote, Faure Gnassingbé, son partenaire en crimes.