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Halte à la profanation de la mémoire des esclaves noirs

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mercredi, 18 mai 2016 19:00

Halte à la profanation de la mémoire des esclaves noirs Featured

Written by Pascal Kossivi Adjamagbo
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Depuis la promulgation de "la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage des Noirs comme crime contre l'humanité", nous assistons en France à un déferlement d'actions révisionnistes et négationnistes contre ce "crime contre l'humanité", avec la complicité de l'Etat français.
 
 Nous vous invitons donc à signer la lettre ouverte suivante  adressée aux plus hautes autorités de l'Etat français pour dire "halte à la profanation de la mémoire de toutes les victimes des traites négrières orientales et occidentales et des esclaves consécutifs des Noirs".
 
 
LETTRE OUVERTE  AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, AU PRESIDENT DU SENAT FRANÇAIS, ET AU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE AU SUJET DES TRAITES NEGRIERES OCCIDENTALES ET ORIENTALES ET DES ESCLAVAGES RACIAUX ET RACISTES CONSECUTIFS
 
Monsieur le Président de la République Française,
Monsieur le Président du Sénat Français,
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale Française.
 
A l’occasion de « la journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition » le 10 mai 2016, permettez-nous, en notre qualité de membres actifs, de leaders d’opinions, de dirigeants associatifs ou de vrais amis de la communauté des Noirs de France et de la communauté des citoyens français d’origine ou d’ascendance africaine, de vous exprimer, en votre qualité des plus hauts représentants actuels de l’Etat français, à la fois nos remerciements, nos indignations et nos doléances, au sujet de « la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de le la traite et de l’esclavage des Noirs comme crime contre l’humanité ». Compte tenu du sérieux et de la gravité du sujet traité, qu’il nous soit permis de solliciter l’attention et la patience des destinataires et des lecteurs pour la longueur relative de cette lettre argumentée.
 
En complément du vote de cette loi, nous estimons que l’État français ne pourra « pleinement » assumer la responsabilité devant l’histoire de sa « fonction régalienne » de commanditaire et d’organisateur du « commerce triangulaire » de la « traite négrière » occidentale et de « l’esclavage des noirs » consécutif, notamment par la conception, l’adoption et l’application de l' Édit de mars 1685, le funeste « Code Noir », préparé par le Premier Ministre Colbert, promulgué par « Sa Très Chrétienne Majesté » Louis XIV, que s’il consent enfin à une « réparation appropriée » du crime contre l'humanité subi par ceux qui en furent les victimes. Les formes de  « réparation appropriée » devront être décidée en concertation avec les représentants les plus crédibles de ces victimes, en tenant compte de tous les effets économiques, sociaux et politiques dévastateurs de cette traite sur l’Afrique Noire. Cette « réparation appropriée » devrait comporter entre autres volets le financement d’un « plan Marshall » ambitieux pour le développement industriel durable de l’Afrique Noire et des bastions de la Diaspora africaine issue de l’esclavage dans les Caraïbes, les Amériques et l’Asie, basé sur des infrastructures d’énergie, de transport, de santé, d’agriculture et d’éducation. Cette « réparation appropriée » devrait être exigée par l’Etat français également de tous les autres Etats assumant la continuité des autres Etats ayant participé aux « traites négrières » occidentales ou orientales et aux « esclavages des Noirs » en Occident ou en Orient que l’Etat français devrait dénoncer et condamner avec la même vigueur  que dans la loi du 21 mai 2001. 
 
A propos de cette réparation, qu’il nous soit permis d’attirer votre attention sur le fait que le bilan humain partiel pour l’Afrique Noire des 22 millions de captifs africains déportés dans les deux « traites négrières » orientales et occidentales, rien que durant les quatre siècles du début du 16ème à la fin du 19ème, est très loin du bilan humain complet pour l’Afrique Noire de ce « cataclysme humain », qui est en réalité un comble d’inhumanité. Ce dernier bilan s’élève mathématiquement à 400 millions de « morts ou disparus », selon les travaux scientifiques incontestables sur l’histoire de la démographie africaine résumés dans le livre « Afrique Noire, démographie, sol et histoire » de Louise Marie MAES-DIOP. Seule une commission qualifiée des descendants des victimes de ces « traites négrières » et de ces « esclavages des Noirs » a le droit d’établir rigoureusement le très lourd bilan des dégâts matériels de ce « cataclysme humain ». Quant à son bilan politique, sociologique et culturel pour l’Afrique Noire, il s’égrène en la dislocation des grands empires, royaumes et Etats africains ayant fait la fierté de l’Afrique Noire jusqu’au 16ème siècle, la déstructuration des sociétés africaines « bien huilées » où tout était réglé « jusque dans les moindres détails », l’insécurité et l’insalubrité endémiques des sociétés africaines, l’aliénation culturelle et la confusion des valeurs morales multimillénaires, le lit de la colonisation.
 
Ces données quantitatives et qualitatives objectives et incontestables des effroyables « traites négrières » orientales et occidentales et des esclavages consécutifs des Noirs Africains à l’exclusion des Africains non Noirs  révèlent l’ampleur de leurs conséquences désastreuses sur les populations Africaines et de leurs traumatismes durables et transgénérationnels sur les descendants des esclaves Noirs Africains. Face à ces données souvent occultés à dessein, nous estimons et affirmons haut et fort que la théorie de « la traite intra-africaine et de l’esclavage intra-africain » et de ses intermédiaires Noirs Africains, soutenue par des intellectuels descendants des esclavagistes orientaux et occidentaux, comme Olivier Pétré-Grenouilleau et Françoise Vergès, dans le but évident d’atténuer la responsabilité des commanditaires, exécutants et profiteurs orientaux et occidentaux de ce commerce dégradant, honteux, « répugnant au principe d’humanité et de morale universelle », selon la déclaration du Congrès de Vienne du 8 février 1815 réunissant les principales puissances européennes dont la France, relève de l’amalgame de mauvaise foi, de l’escroquerie intellectuelle, de la profanation de la mémoire des victimes des traites et des esclavages, de l’offense à la décence et de l’injure à la raison. En plus de la fausseté des thèses de la « traite intra-africaine » et de la responsabilités des Noirs Africains dans les « traites négrières » orientales et occidentales, démontrée avec rigueur dans le document à paraître intitulé « manifeste contre la profanation de la mémoire des victimes des traites négrières orientales et occidentales par les héritiers de leurs bourreaux », la crédibilité académique que les institutions officielles de la République Française et la « Patrie des Droits de l’Homme » accordent à ces thèses et les honneurs dont ne cessent de bénéficier jusqu’à ce jour les colporteurs de ces faussetés posent de graves problèmes à la décence, à la raison, au droit, à la justice, à la morale républicaine et à l’impartialité de l’Etat vis-à-vis des communautés des Juifs et des Noirs de France.
 
En effet, considérer un descendant ou un héritier des Nazis comme une autorité académique de référence sur le crime contre l’humanité perpétré par ces derniers est pour le moins une offense à la décence et une injure à la raison. Par suite, considérer un descendant ou un héritier des esclavagistes racistes comme une autorité académique de référence sur le crime contre l’humanité perpétré par ces derniers contre les Noirs Africains à l’exclusion des autres Africains est tout autant une offense à la décence et une injure à la raison. C’est en plus une profanation de « la mémoire des esclaves ». Cette offense, cette injure et cette profanation sont d’autant plus blessantes qu’elles émanent des institutions de la République Française, la Patrie des Droits de l’Homme, qui a la mission de faire respecter la justice et le droit et de protéger tous les citoyens, surtout les opprimés et les victimes des discriminations dont les plus graves sont les discriminations raciales. La réfutation la plus décapante des fausses autorités académiques sur le crime contre l’humanité des « traites négrières » orientales et occidentales et des « esclavages des Noirs » corrélatifs a été énoncée par la philosophe juive Simone Weil qui a écrit : « Qui veut noyer son chien l’accuse de rage. Qui l’a noyé plus encore. On ne reçoit pas contre la victime le témoignage du meurtrier ». Selon ce principe irréfutable et universel de droit et de justice, les « témoignages » des prétendues autorités académiques françaises en matière d’esclavage des Noirs par les occidentaux et les orientaux, comme Olivier Pétré-Grenouilleau et Françoise Vergès, sont catégoriquement « irrecevables ». « Ils n’ont pas droit à la parole » sur le « crime contre l’humanité en question », en tant que descendants ou héritiers des esclavagistes ayant perpétré ce crime.
 
C’est pourquoi nous disons haut et fort que c’est une grave offense à la décence, une blessante injure à la raison, et une consternante profanation de « la mémoire des esclaves », que des institutions prestigieuses de la République Française comme l’Académie Française et le Sénat aient accordé des prix à Olivier Pétré-Grenouilleau pour son ouvrage révisionniste « Les Traites négrières. Essai d’histoire globale » publié en 2004, qu’une institution prestigieuse de la République comme « l’Institut d’Etudes Politiques de Paris » lui déroule le tapis rouge d’une chaire d’histoire pour inoculer aux futures élites de l’Etat français le poison de la falsification de l’histoire, du mensonge, du racisme, d’une « négrophobie académique » selon une expression de Odile Tobner, auteur du livre « Du racisme français ». Il est tout aussi scandaleux qu’une institution prestigieuse de la République Française comme le Ministère de l’Education Nationale lui fasse l’honneur de siéger dans le groupe Histoire et Géographie de l’Inspection Générale de l’Education Nationale pour y distiller le même poison. C’est pourquoi nous disons haut et fort que c’est une grave offense à la décence, une blessante injure à la raison, et une consternante profanation de « la mémoire des esclaves » qu’une institution hautement symbolique de la République Française comme « le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage » ait été présidé de 2009 à 2012 par Françoise Vergès, une descendante et héritière des propriétaires esclavagistes de la Réunion qui est un fervent soutien des thèses révisionnistes et racistes d’Olivier Pétré-Grenouilleau comme en témoigne son livre « la mémoire enchaînée » publié en 2006 et qui n’est rien d’autre, tout comme le livre controversé de Pétré-Grenouilleau, qu’une une triste profanation de plus de « la mémoire des esclaves ». Il est tout aussi scandaleux qu’une institution prestigieuse de la République Française comme le Collège de France lui accorde la tribune d’un colloque le 10 mai 2016 sur le thème « commémorer les abolitions de l’esclavage », pour y distiller « le poison de Pétré-Grenouilleau » dont elle ne se cache pas en écrivant dans l’annonce de ce colloque « est-ce bien nécessaire de parler de l’esclavage colonial ? » Il est tout aussi scandaleux que cette tribune au Collège de France lui ait été offerte par un intellectuel Africain-Français, Alain Mabanckou, instrumentalisé et récompensé à souhait pour profaner la mémoire de ses propres frères victimes des traites négrières orientales et occidentales et des esclavages racistes consécutifs, notamment à travers son livre « le sanglot de l’homme noir », qui n’est rien d’autre qu’une caisse de résonnance tropicalisée des thèses révisionnistes et négationnistes de Pétré-Grenouilleau et de Françoise Vergès, sachant que « ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit ». Il est tout aussi scandaleux que « le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage » ait été présidé avant Françoise Vergès de 2004 à 2009, et soit actuellement présidé après elle depuis 2012 par d’autres héritiers des « bourreaux des victimes des traites négrières et des esclavages des Noirs », notamment par Jean-Godefroy Bidima et Myriam Cottias. Enfin, qu’il nous soit permis de dire haut et fort que c’est une grave offense à la décence, une blessante injure à la raison, et une consternante profanation de « la mémoire des esclaves » qu’un membre du gouvernement français, Madame Laurence Rossignol, ose déclarer sur  BFMTV et RMC le 30 mars 2016 que « des nègres afric… des nègres américains étaient pour l’esclavage ». Nous leurs demandons solennellement qu’est-ce qu’ils attendent depuis plus d’un mois pour exiger sa démission du gouvernement avant une poursuite judiciaire comme contre Jean-Marie Lepen pour ses propos sur « le détail de l’histoire » et sur « les chambres à gaz » ?
 
Nous interpellons solennellement les trois plus hauts représentants de la République Française assumant la continuité de l’Etat français depuis le Royaume de France jusqu’à la République Française, pour leur demander quelles seraient leurs réactions si des institutions officielles et prestigieuses de la République déroulaient autant de tapis rouges à des personnalités intellectuelles controversées accusées d’antisémitisme et de révisionnisme de « crime contre l’humanité » qu’est « la Shoa ». Nous les interpellons pour leur demander de ne plus appliquer une politique de « deux poids deux mesures » dans la lutte contre le racisme et dans le respect de la mémoire des victimes de tous les crimes contre l’humanité. Nous les interpellons pour leur demander de ne plus tergiverser et transiger sur l’exemplarité des institutions officielles de la République et de la Patrie des Droits de l’Homme, en particulier que désormais « le Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage » ne soit plus jamais présidé par un descendant des esclavagistes, comme depuis sa création jusqu’à ce jour, pour arrêter de profaner « la mémoire des esclaves ». Pour couper court à tout faux procès de « concurrence mémorielle » entre deux crimes contre l’humanité, qu’il nous soit permis d’affirmer que nos comparaisons ne concernent pas deux crimes contre l’humanité en eux-mêmes, mais bien l’attitude de l’Etat français vis à vis des « mémoires des victimes » de deux crimes contre l’humanité.
 
Pour terminer, qu’il nous soit permis d’espérer ardemment que toutes nos demandes, concernant notamment la réouverture du dossier de la « réparation appropriée » des « traites négrières » occidentales et orientales et des esclavages consécutifs des Noirs, les mesures qui s’imposent contre les personnalités académiques ou politiques controversées suspectées de « négrophobie » et de révisionnisme du « crime contre l’humanité » contre les traites et les esclavages des Noirs, et la présidence du « Comité National  pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage », trouveront des réponses concrètes dans un délai raisonnable, pour faire enfin triompher la vérité, la justice, le droit, « la liberté, l’égalité, la fraternité » républicaines, la défense, la dignité et l’honneur de « la mémoire des esclaves », conformément à l’article 4 de « la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité ».
 
Kossivi ADJAMAGBO

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