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Benin: Général Fernand Amoussou :« Je répondrai à l’appel de 2016 pour servir le peuple béninois »

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lundi, 10 novembre 2014 18:00

Benin: Général Fernand Amoussou :« Je répondrai à l’appel de 2016 pour servir le peuple béninois » Featured

Written by Le Matinal
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Le Général Fernand Amoussou, annoncé comme candidat, pour la présidentielle de 2016, ne dérobera pas à l’appel, pour servir le peuple. C’est la substance, de l’interview, qu’il a accordée à votre journal, samedi dernier, lors d’un séjour à Parakou.

Le Général a passé en revue les questions liées à la Lépi et à l’organisation des élections prochaines. Il s’est aussi prononcé sur l’insécurité au Bénin et les événements au Burkina Faso.

Le Matinal : Général, l’actualité africaine est dominée par la chute de Blaise Compaoré, ex-président du Burkina Faso. Quelles analyses faites-vous de tout ce qui s’est déroulé au pays des hommes intègres ?

Général Fernand Amoussou : Je voudrais d’abord salué le peuple frère du Burkina, qui est un peuple, d’une grande maturité politique et un peuple travailleur. La première leçon que nous devons tirer de ces événements, c’est que, quand le peuple se met en marche, plus rien ne peut résister. Cela veut dire que la volonté du peuple triomphe toujours quel que soit les circonstances. Le second enseignement, c’est que les dirigeants politiques doivent être toujours en harmonie avec le peuple souverain. Je formule l’ardent souhait que ce peuple retrouve rapidement sa sérénité. Que le Burkina Faso retrouve sa stabilité et reprenne sa marche en avant pour le développement.

Quelle thérapie pour sortir ce pays de la crise ?

J’ai été militaire. J’ai été Chef d’Etat-major général, et je suis, comme je l’ai été par le passé, opposé aux coups d’Etat militaire. Les militaires ne doivent pas se substituer au peuple, en aucun cas. Je demande et j’invite mes frères d’armes du Burkina Faso de coopérer avec la classe politique, la société civile pour que ce pays retrouve sa sérénité, sa stabilité politique. L’armée doit être subordonnée au pouvoir politique. C’est l’un, des principes cardinaux de l’éthique militaire.

Tout est parti de la volonté de Compaoré de se maintenir au pouvoir par la modification de l’article 35, de la Constitution de son pays. Le débat est d’actualité au Bénin. Quelle lecture faites-vous de la révision de la Constitution béninoise ?

J’estime que les Constitutions sont faites pour être respectées. Les révisions ou les amendements constitutionnels doivent faire l’objet de consensus au niveau de toute la Nation. Ceci étant, pour le cas de notre pays, je ne pense pas que le débat existe. Le président de la République, Yayi Boni a, à plusieurs reprises, réitéré sa décision d’être à son deuxième et dernier mandat. Moi je lui donne quitus. Je n’ai pas de raison de douter de sa parole. On ne peut pas douter de la parole d’un chef d’Etat, parce que ce serait parjure. Ce serait extrêmement grave que la parole du chef de l’Etat soit remise en cause.

Parlons sécurité. Aujourd’hui, quel est selon vous, l’état des forces armées de sécurité et de défense à travers toutes ses entités. (Police, Gendarmerie, l’armée). Pourquoi tue-t-on facilement ceux-là qui sont chargés d’assurer la sécurité des populations ?

Comprendrez qu’il ne me serait ni indiqué ni approprié que je me prononce ouvertement sur la question de sécurité. Si j’ai des idées à émettre, je me déplacerai vers les responsables de ces institutions et je leur ferai part dans l’intimité de leur bureau, de mes suggestions. Je salue la mémoire et la bravoure de ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur. La question d’insécurité n’est pas seulement l’apanage du Bénin. C’est dans toute la sous-région et le défi majeur reste la question de la sécurité. Les mouvements insurrectionnels dans la sous-région sont une grave menace de la sécurité. L’autre cause profonde de l’insécurité reste la pauvreté. En nous attaquant à la pauvreté et au chômage des jeunes, nous contribuerons à lutter contre l’insécurité.

Les élections peinent à être organisées à cause de la non disponibilité de la Liste électorale permanente informatisée. Quel est votre avis ?

D’abord, je voudrais insister sur l’impérieuse nécessité d’organiser les élections à bonne date. C’est un signe de vitalité de la démocratie. Ne pas organiser les élections à bonne date est une régression démocratique. Et donc, nous devons tout mettre en œuvre pour que les prochaines échéances se tiennent à bonne date. Toutes les forces politiques et sociales, toutes les bonnes volontés doivent contribuer à ce que les élections se tiennent à bonne date. La Lépi ne doit pas être considérée comme une entrave à l’organisation des élections. Mais, plutôt comme une facilitation d’organiser de bonnes élections. Les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui doivent nous amener à réfléchir encore davantage sur les meilleurs moyens d’établir les listes électorales. Pour ma part, je le redis une fois encore, il aurait fallu nous focaliser sur l’établissement d’un état civil. Faire en sorte que tous les Béninois aient leur pièce d’identité. Et, de cet état civil, il est plus aisé d’extraire la liste de ceux qui sont en âge de voter. Les milliards que nous avons mis dans la Lépi, on aurait pu les mettre dans l’état civil et tous nos parents sur toute l’étendue du territoire national ne seraient plus des inconnus.

Général Fernand Amoussou, vous êtes cité parmi les probables présidentiables pour 2016, peut-on avoir le scoop, que vous serez candidat ?

(Rire) Je ne crois pas au scoop. Je crois à un processus. Je suis rentré dans l’armée à l’âge de 19 ans. Tout ce que j’ai fait dans ma vie, c’est de servir le peuple béninois. La seule chose que je sais faire, c’est d’être au service de mes compatriotes. C’est servir avec passion mon pays. Je ne me déroberai jamais pour continuer de servir mon pays et mes compatriotes. Si le peuple me le demande, je répondrai toujours présent pour la sécurité, le développement et pour la jeunesse qui doit reprendre espoir. Je répondrai présent, car les défis à relever sont énormes. Surtout les défis relatifs aux secteurs économique et énergétique. La question de l’unité nationale, qui ne se décrète pas mais se construit à partir du sort qui est fait à chaque enfant du Bénin est aussi une préoccupation majeure. Je vous le dis, je répondrai présent pour 2016.

Propos recueillis par Clément Dognon (Le Matinal)


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