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TOGO : Conclusion d’un rapport accablant le régime RPT/UNIR et son clan

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samedi, 07 février 2015 18:00

TOGO : Conclusion d’un rapport accablant le régime RPT/UNIR et son clan Featured

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Il y a quelques années de cela un ancien premier ministre du Togo, avait fait un rapport accablant le régime dictatorial et sanguinaire qui règne sur le pays depuis le 14 avril 1967 jusqu’à ce jour.
Nous vous proposons la conclusion de ce rapport qui en dit long.

 

Voici la conclusion du rapport :
• - Les marchés publics sont truqués aux profits des parents et amis. Ces dysfonctionnements se traduisent, par le déclin de l’autorité de l’État, un marasme économique et financier, l’inefficacité de la fonction publique, l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques, la gestion patrimoniale et opaque des finances publiques, pour les spécialistes de la corruption généralisée, le Togo permet le développement des pires trafics menés en toute impunité.

• Après des années de folles illusions et de vie au-dessus de ses moyens, l’État togolais plombée jusqu’à la moelle tombe en faillite et son économie est placée sous tutelle par le FMI et la Banque mondiale. Mais il a engendré dans le même temps des fortunes privées colossales. Quand on sait que la tête est pourrie la corruption allait pouvoir se répandre de haut en bas et descendre jusqu’à l’agent de circulation et le douanier.

• En termes de coopération militaire avec la France, le Togo reste cependant un allié de longue date et par conséquent un bon client de l’industrie d’armement française. Les régimes militaires africains représentent d’assez bons débouchés pour les pays vendeurs d’armes. Un militaire au pouvoir est donc par essence plus rentable en matière d’achats d’armements. L’armée mal structurée au niveau de son commandement, peu disciplinée, et victime de purges sanglantes reste tout de même la pièce maîtresse du dispositif autoritaire mis en place par le régime. Ce pays représente un bastion militaire non négligeable dans la sous-région. Depuis son arrivée au pouvoir en 1967 Eyadema issue de l’ethnie “Kabyé“ qui représente environ 14 pour cents de la population togolaise, « tribalise l‘armée ».

En s’appuyant sur la politique de l’authenticité importée du Zaïre par le Président Mobutu, il met en avant sa propre ethnie, la plus ancienne à occuper les terres togolaise selon une théorie solide et sans fondement mais rapidement imposé par l’État, avec l’idée qu’un groupe ethnique détiendrait un titre de propriété historique sur le pays, et serait , in fine, légitimement qualifié pour gouverner. Ce redoutable discours identitaire qui prédomine engendre nous l’avons vu avec le Rwanda entre Hutus et Tutsis, massacre inter ethnique et génocide. En Côte d’Ivoire se sera « l’ivoirité », un concept politique ivoirien définissant les caractères nationaux, lancé par Henri Konan Bédié candidat à la présidence, qui consistait en une épuration ethnique, et surtout la neutralisation des ressortissants du nord de la Côte d’Ivoire dont son rival, Alassane Ouattara était issue. Au Togo elle ne fait qu’attiser les haines et les rancœurs entre le nord et le sud.

• Les forces armées togolaises (FAT) :
• C’est une armée quasi mono ethnique, mais fragmentée en diverses factions appelées « clans », relevant plutôt de la bande ou de la milice échappant à tout contrôle. Forte d’environ 13000 hommes, 12000 appartiennent à l’armée de terre. Pour Eyadema la tribalisassions de l’armée est un des clivages qui tient du prestige. L’armée de terre est pour lui éminemment une affaire de « muscles », de physique ou excellerait son groupe identitaire les « Kabyés », exigeant ainsi une spécialisation ethnique du commandement. Le commandement de l’armée de terre est systématiquement confié aux kabyés, groupe dominant au sein des FAT.

Les commandements de l’armée de l’air et de la marine perçu par le dictateur comme des structures trop intellectuelles, sont attribués aux autres ethnies. Le numérus clausus d’officiers qui forment le pilier du pouvoir politique est constitué surtout par les liens ethniques, de village, de mariage et à cet égard les FAT sont une véritable armée de cousins. L’installation durable des FAT dans la gestion des affaires publiques contribue largement au pillage des ressources économiques et fait de ce pays un véritable État voyou et ou le népotisme est roi. Les officiers occupent des fonctions dans le gouvernement et l’administration civile et s’enrichissent sans vergogne par des trafics en tous genres, (détournement de fond, drogue, armes, voitures volées venant d’Europe, passeports, cartes grises, carte de séjour, racket etc…). Les trafiquants ont recours à de nouveaux circuits exemples : les diamants de la guerre de Sierra Léone transitaient par le Togo. Comme l’ont signalé plusieurs rapports des organisations du trafic illicite de stupéfiant français, le Togo demeure un lieux charnière pour la contrebande, le trafic d’armes, de diamants et de drogue impliquant les milieux policiers, militaires et politiques. Véritable plaque tournante depuis 25 ans du cannabis et de l’héroïne (Indes, Pakistan) de la cocaïne(Colombie). Le rapport d’un comité d’experts mandatés par le Conseil de sécurité de l’ONU implique directement Eyadema dans la violation de l’embargo international contre la fourniture d’armes à la rébellion angolaise de Jonas Savimbi (UNITA) achetés avec les diamants du chef rebelle.

• La discipline hiérarchique de l’officier à l’homme du rang est souvent mise à mal en raison des liens tribaux, ou simplement affectifs. Certains subordonnés refusant d’obtempérer en raison de leur lien de parenté avec la famille d’Eyadema, arrivent à faire sanctionner leurs supérieurs et obtiennent ainsi leur promotion en les dénonçant. La discipline entre militaires de même grade, n’est pas garantie non plus. Elle est sérieusement ébranlée par un système de délation et une surveillance rendant toute tentative de déstabilisation du régime. On neutralise les ambitieux et on récompense les médiocres. Les règlements de comptes, les frustrations et les mécontentements sont légions du fait qu’il n’y a pas de statut militaire et de tableau d’avancement. Pour éliminer un collègue, voir un ami dont on convoite la place ou le poste, il suffit de rapporter auprès du dictateur qu’un coup d’État se prépare pour que la sanction tombe sans que l’on se donne vraiment la peine de réunir des preuves.

• C’est donc une armée aux dérives mafieuses qui échappe aux contrôles institutionnels. Les FAT sont au-dessus des lois et n’ont de comptes à ne rendre à personne, pas même à la justice qui au contraire est soumise entièrement aux officiers supérieurs et généraux de l’armée.

• Au moment des troubles insurrectionnels des années 1990-1993, Eyadema se reposait sur son armée et avait dénoncé les revendications de la Conférence nationale souveraine comme une stratégie des gens du Sud visant à lui ravir « son » pouvoir. Il s’est alors replié de plus en plus vers un radicalisme ethnique en confiant les directions de la haute administration publique ainsi que la quasi-totalité des directions des sociétés d’État à des Kabyés, surtout issue de son village natal. Pour garder la main sur tous les leviers du pouvoir, toutes les grosses pompes à fric que sont le port autonome de Lomé, l’Office des phosphates, la zone franche industrielle, la Société d’aéroport, la Loterie nationale, la Société togolaise de coton, les grandes ambassades à l’étranger (État Unis, France, Allemagne, Canada etc.) sont contrôlés par des kabyés. Les magistrats et les juges sont issus du nord, rendant un énorme service au pouvoir qui les a nommés. Par contre les avocats proviennent la plus part du temps du sud.

• Cette pratique de recrutement massif dans le nord du pays se retrouve dans la gendarmerie, la douane, les sapeurs-pompiers et la police. Autant de corporations choyées par le régime Eyadema. La coopération militaire française active depuis 1976 s’est montré très généreuse envers les Forces armées du Togo, les encadrant par une soixantaine de militaires français (instructeurs, conseillers). La seule école militaire dont dispose le Togo, dirigée par des officiers français, se trouve à Tchichao en pays kabyé. Elle recrute ses élèves à 80 pour cents parmi les membres de l’ethnie à laquelle appartient Eyadema. Cette coopération longtemps critiquée a servi non seulement à accentuer les divisions nord-sud, mais aussi à pérenniser le nouveau régime en le conseillant, en l’encadrant, en suréquipant son armée. Une armée plus entraînée a opprimé un éventuel ennemi intérieur qu’à défendre les citoyens d’une hypothétique agression extérieure.
Source : Un ancien premier ministre du Togo

Bonéro Bêtum-Lawson


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