Pour un sommet de cette envergure, la communication n’est pas à son top niveau, elle est nettement insuffisant, en témoigne la grogne de plusieurs organes de presse qui grince les dents.
Pour une large communication presse d’un sommet sur la sécurité maritime, on ne comprend pas quelle alchimie, de 2 millions prévus il y a quelques semaines, les journaux se voient flanqués au nez l’insignifiant montant de 250 milles FCFA.
Les journaux togolais perçoivent cela comme de la moquerie, mieux du mépris pour leurs organes. C’est pourquoi, la presse ne s’agite pas pour donner un cachet particulier à l’évènement. Alors que des moyens suffisants devraient être mis à la disposition de la presse pour s’approprier le sommet le vulgariser.
A moins de deux semaines du grand sommet extraordinaire de l’Union Africaine au Togo, le relai médiatique est quasi absente, ce qui interpelle fortement le ministre Guy Lorenzo indexé par l’ensemble de la presse de négliger la visibilité du sommet en ne rapprochant pas la presse nationale.
A cette allure, la couverture médiatique même du sommet serait hypothéquée. Et comme c’est un test de compétence que Faure Gnassingbé fait à ses ministres, on sera donc en mesure de tirer la bonne graine de l’ivraie au prochain remaniement. Il est néanmoins encore temps pour le ministre de la communication de se rattraper.
Source : L’Indépendant Express N°384 du 27 septembre 2016