L’ancien ministre de l’Intérieur aujourd’hui réfugié en France, Me François Esso BOKO, a réagi aux rumeurs de son implication dans la présumée tentative de coup d’Etat contre Faure Gnassingbé, et relayées par certains confrères qui faisaient de lui, le Premier Ministre des putschistes.

KPATCHA GNASSINGBE PRESENTE HIER AU JUGE
Kpatcha Gnassingbé a été présenté  hier au juge d’instruction dans le cadre du présumé complot d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Après son audition, il s’est vu inculpé officiellement pour plusieurs chefs d’accusation, notamment pour  « tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat, groupement de malfaiteurs, rébellion, violence volontaire avec usage d’arme à feu et complicité de violence volontaire » et un mandat de dépôt a été délivré contre lui.

 

 

Monsieur Gnassingbé qui a refusé l’assistance d’un avocat, encourt la peine capitale.

Dans un message  diffusé sur les médias publics, Faure Essozimna Gnassingbé, a d’abord fait l’historique de la situation socio-politique de notre pays, rappelant au passage la mise du Togo au banc de la communauté internationale pendant plusieurs années ainsi que le blocage politique qui avait cours dans le pays.

Serein, Jacob Zuma attend avec impatience son heure de gloire. Tous les obstacles judiciaires levés, de l'affaire de viol d'une jeune sud-africaine atteinte du SIDA aux divers procès pour corruption, l'ancien vice-président, désigné en novembre 2007 à la tête de l'ANC (Congrès national africain), au pouvoir, est sur une roue libre pour devenir chef de l'Etat. Plus rien donc pour l'arrêter, la justice lui a définitivement rendu ses honneurs.