Il compte lui aussi revenir avec les honneurs ! Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, a désigné un nouveau Premier ministre "légal", a-t-il annoncé jeudi par téléphone à environ 15.000 de ses partisans réunis à Antananarivo.
"Je viens de nommer M. Manandafy Rakotonirina Premier ministre. Il est le Premier ministre légal. Nous espérons, et le monde entier aussi, qu'il accomplira son devoir pour le retour de la paix et surtout le bien-être du peuple malgache", a déclaré M. Ravalomanana, réfugié au Swaziland.M. Rakotonirina, âgé de 70 ans, était présent jeudi à la tribune du rassemblement dans la capitale malgache.
Autre zone de turbulence militaro-politique sur le continent, la Guinee. Reçu, mercredi, par les populations de Kaloum, Moussa Dadis Camara, le chef de la junte au pouvoir, a stigmatisé l’attitude des opérateurs économiques et des partis politiques. Il a accusé ces derniers de vouloir le déstabiliser et menacé de se présenter à la prochaine élection présidentielle, fin 2009.Moussa Dadis Camara, le chef de l’Etat guinéen, a été reçu par les populations de Kaloum, siège de la présidence de la République. Ces populations ont mis la rencontre à profit pour réaffirmer leur soutien au conseil national pour la démocratie et le développement et à son chef, le capitaine Moussa Dadis Camara.
L’Afrique, c’est egalement une vue depuis Washington DC. Le Congrès des Etats-Unis d'Amérique a adressé récemment au président Barack Obama une lettre dans laquelle il lui fait part de sa conviction que la position de son pays militant pour un Sahara autonome sous la souveraineté du Maroc "est la solution viable" pour régler définitivement le problème dans cet ancien territoire espagnol.
"Nous restons convaincus que la position américaine, qui favorise l'autonomie pour le Sahara Occidental sous souveraineté marocaine, est la seule solution viable", indiquent les membres du Congrès .
Nous terminerons Afrique Occidentale, preciement en Cote d’ivoire.Le processus de paix en Côte d'Ivoire est "sur les rails", a assuré vendredi le Premier ministre Guillaume Soro, trois jours après avoir été appelé à la démission par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), dont il est le chef.
"En dépit de quelques difficultés, le processus de sortie de crise est sur les rails. Nous nous acheminons inexorablement vers la tenue d'un scrutin présidentiel transparent et équitable", affirme M. Soro dans un communiqué, sans préciser la date de cette élection, reportée depuis 2005.
Le gouvernement va examiner "dans les prochaines semaines" le "projet de décret visant l'officialisation de la date du premier tour du scrutin présidentiel et la convocation du corps électoral", poursuit-il.



